Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique du département de Constantine, Volume 2

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Page 122 - Carthage a été , dit-on , une des villes les plus belles et les plus merveilleuses de la terre *; elle était décorée de monuments magnifiques, comme l'attestent les restes de l'aqueduc. Ses carrières sont renommées : de tout temps on en a tiré du marbre pour toutes les cités de l'Ifrikia (Afrique septentrionale), sans jamais les épuiser.
Page 11 - Abou-abd-AHah-el-Mrili , le zélé docteur, qui dans ces temps de corruption a trouvé le courage de faire éclater sa foi au grand jour, en s'élevant contre les abus et en ramenant les esprits attiédis au sentiment de la vraie religion. Ce sera une gloire pour lui de s'être opposé avec tant d'énergie aux entreprises de la nation juive (que Dieu l'écrase de son mépris!), et d'avoir détruit la synagogue qu'elle avait osé bâtir sur une terre musulmane.
Page 43 - Ibn-Kaldoun, quelques marchands pénétrèrent dans la partie occidentale du pays des noirs et ne trouvèrent chez eux aucun roi plus puissant que celui de Ghana. Ses élats se prolongeaient vers l'Occident jusqu'au .bord de l'Atlantique.
Page 16 - Kasr, ^w2_2, bourg voisin de Ceuta, en l'année 870 (de J.-C. 1465): mais il demeura à Fez pendant la première partie de sa vie. Le nom sous lequel il est le plus généralement connu est celui de Safiane, suivant un de mes manuscrits, et de Bou-Seïfeïne, suivant l'autre. Ibn-Mendjour, auquel j'emprunte les détails suivants, le range parmi les meilleurs élèves d'Ibn-Râzi et d'Abmed-Zerrouk.
Page 38 - Borhan ed-din, où figurent six cent trente personnages , de mentionner ceux dont il avait négligé de parler ou qui avaient échappé à sa connaissance; mais, peu à peu mes notes ayant pris du développement, je cédai au désir d'agrandir mon plan, et je groupai, dans un...
Page 32 - C'est, lui répondirent-ils, le sultan du Maroc. — Je ne connais point d'autre souverain • en Occident que le roi de Tunis, répliqua Ahmed-Baba. On voit, remarque à ce sujet Ibn-Abi-Dinar, que ce savant avait des notions exactes sur Tunis et son histoire, quoiqu'il dépendît plutôt du Maroc que de la Tunisie (15).
Page 25 - A ses yeux, tous semblaient égaux, tant il en jugeait bien , tant il lui était difficile de croire an mal. Plein d'empressement à rendre service, il se sacrifiait pour le bien du prochain, et souffrait des peines d'autrui. Il s'appliquait à rétablir la paix parmi les hommes, les exhortait sans cesse à l'amour de la science et au dévouement qu'il faut pour la répandre. Toute sa vie fut consacrée à l'enseignement.
Page 26 - Un jour, il m'en souvient, je vins à lui pour lui demander des livres de rhétorique, il chercha aussitôt dans sa bibliothèque et me remit indistinctement tous les ouvrages sur la matière que sa main put rencontrer. Quant à sa prodigieuse patience à enseigner pendant la journée entière, même aux intelligences les plus rétives, sans dédain comme sans ennui, elle allait jusqu'à faire souffrir les auditeurs de son excès de bonté. Lui, au contraire, il demeurait impassible, à tel point...
Page 28 - J'éprouvais pour le docteur Mohammed-Barirou une véritable admiration ; et ce qui le prouve suffisamment, c'est que pendant dix années je n'ai cessé d'assister à ses leçons, où nous lûmes presque en entier, mes condisciples et moi , les ouvrages suivants qui formaient à...
Page 106 - Abbas-bcn-Ali-Djelloul était trop fin pour ne pas comprendre que la prière de son maître était un ordre, cl que la volonté d'un Turc est écrite sur la lame d'un yatagan. Il reçut sans murmurer l'indemnité qui lui était offerte. Mais, après sa mort , les envieux et les détracteurs (chïatine) s'approchèrent du Boy...

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