Lettre (posthume et inédite)

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Chez Gabon et compagnie, 1824 - 184 pages
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Page 251 - ... pour le croire , fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé , eût crié à ses semblables : Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous , et que la terre n'est à personne!
Page 251 - LE premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile (*). Que de crimes, de guerres , de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui , arrachant les pieux ou comblant le fossé , eût crié à ses semblables : Gardezvous d'écouter cet imposteur; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous , et que la terre n'est à personne...
Page 295 - Le passé n'est pour nous qu'un triste souvenir; Le présent est affreux, s'il n'est point d'avenir, Si la nuit du tombeau détruit l'être qui pense. Un jour tout sera bien, voilà notre espérance : Tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion.
Page 70 - L'idée de justice me paraît tellement une vérité du premier ordre, à laquelle tout l'univers donne son assentiment, que les plus grands crimes qui affligent la société humaine sont tous commis sous un faux prétexte de justice. Le plus grand des crimes, du moins le plus destructif et par conséquent le plus opposé au but de la nature, est la guerre ; mais il n'ya aucun agresseur qui ne colore ce forfait du prétexte de la justice. Les déprédateurs romains faisaient déclarer toutes leurs...
Page 361 - Tout annonce d'un Dieu l'éternelle existence; On ne peut le comprendre, on ne peut l'ignorer. La voix de l'univers annonce sa puissance, Et la voix de nos cœurs dit qu'il faut l'adorer.
Page 77 - Il n'appartient qu'à lui d'expliquer son ouvrage, De consoler le faible, et d'éclairer le sage. L'homme, au doute, .à l'erreur, abandonné sans lui, Cherche en vain des roseaux qui lui servent d'appui.
Page 291 - D'autres temps, d'autres mœurs : instruit par la vieillesse, Des humains égarés partageant la faiblesse, Dans une épaisse nuit cherchant à m'éclairer, Je ne sais que souffrir, et non pas murmurer. Un calife autrefois, à son heure dernière, Au Dieu qu'il adorait dit pour toute prière : « Je t'apporte, ô seul roi, seul être illimité, Tout ce que tu n'as pas dans ton immensité, Les défauts, les regrets, les maux, et l'ignorance.
Page 315 - L'un, quand l'homme accablé sent de son faible corps Les organes vaincus sans force et sans ressorts, Vient par un calme heureux secourir la nature, Et lui porter l'oubli des peines qu'elle endure. L'autre anime nos cœurs, enflamme nos...
Page 221 - En humectant de la farine avec de l'eau , et en renfermant ce mélange, on trouve au bout de quelque temps, à l'aide du microscope , qu'il a produit des êtres organisés dont on croyait la farine et l'eau incapables.
Page 327 - Popelinière, je vous reproche de borner là toutes vos pensées et toutes vos espérances. Vous vivez comme si l'homme avait été créé uniquement pour souper, et vous n'avez d'existence que depuis dix heures du soir jusqu'à deux heures après minuit.

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