Œuvres complètes de Voltaire: CorrespondanceHachette, 1860 |
Expressions et termes fréquents
Adieu aimable aime Altesse royale Alzire amis amitié assez assurément aurait avez beau bonté calomnie Césarion charmant cher abbé cher ami cher Cideville chose Cirey cœur corriger crois d'Argental d'écrire daigné Dieu dire donner écrire écrit embrasse envoyé épître Ériphyle esprit êtes fera Formont FRÉDÉRIC garde des sceaux gens goût Henriade Hérault heureux homme imprimer j'ai j'aime j'aurai j'avais j'en jamais Jore jours l'abbé Desfontaines L'ABBÉ MOUSSINOT l'amitié l'honneur lettre Lézeau libelle liberté livre Louis XIV m'avez m'en madame malheureux mander Mandez-moi marquise du Châtelet matière Maupertuis ment mérite Mérope mieux mille Mlle Mme du Châtelet Mme la marquise monde monseigneur monsieur n'ai Newton ouvrage pardon parler passer penser personne petit philosophe pièce plaisir poëme poëte présent PRINCE ROYAL qu'un raison Remusberg rien Rouen Rousseau ROYAL DE PRUSSE s'il Saint-Hyacinthe sais savez sentiments sera seul tendre Thieriot tragédie trouve Vassy en Champagne vérité veux Voilà Voltaire voudrais Zaïre
Fréquemment cités
Page 293 - N'oubliez point vos amis, et ne passez pas des mois entiers sans leur écrire un mot. Il n'est point question d'écrire des lettres pensées et réfléchies avec soin, qui peuvent un peu coûter à la paresse ; il n'est question que de deux ou trois mots d'amitié, et quelques nouvelles soit de littérature, soit des sottises humaines, le tout courant sur le papier, sans peine et sans attention.
Page 408 - Ne voyez en moi, je vous prie, qu'un citoyen zélé, un philosophe un peu sceptique, mais un ami véritablement fidèle. Pour dieu, ne m'écrivez qu'en homme, et méprisez avec moi les titres, les noms et l'éclat extérieur.
Page 169 - Tous les jours à la cour un sot de qualité Peut juger de travers avec impunité ; A Malherbe, à Racan préférer Théophile Et le clinquant du Tasse à tout l'or de Virgile.
Page 220 - J'ai fait une grande sottise de composer un opéra ' ; mais l'envie de travailler pour un homme comme M. Rameau m'avait emporté. Je ne songeais qu'à son génie, et je ne m'apercevais pas que le mien (si tant est que j'en aie un) n'est point fait du tout pour le genre lyrique. Aussi je lui mandais, il ya quelque temps, que j'aurais plus lût fait un poème épique que je n'aurais rempli des canevas.
Page 194 - Je regarde la tragédie et la comédie comme des leçons de vertu, de raison et de bienséance. Corneille, ancien Romain parmi les Français, a établi une école de grandeur d'âme ; et Molière a fondé celle de la vie civile.
Page 110 - II vaut mieux mériter le sort le plus étrange. Tombe sur moi le ciel, pourvu que je me venge...
Page 154 - II ya dans Paris un grand nombre de petites sociétés, où préside toujours quelque femme, qui dans le déclin de sa beauté fait briller l'aurore de son esprit. Un ou deux hommes de lettres sont les premiers ministres de ce petit royaume. Si vous négligez d'être au rang des courtisans, vous êtes dans celui des ennemis, et on vous 65 écrase.
Page 144 - Ce n'est point seulement la vie de ce prince que j'écris, ce ne sont point les annales de son règne, c'est plutôt l'histoire de l'esprit humain...
Page 537 - Il faut donc que les ennemis de la liberté avouent que notre sentiment intérieur nous assure que nous sommes libres ; et je ne crains point d'assurer qu'il n'y en a aucun qui doute de bonne foi de sa propre liberté , et dont la conscience ne s'élève contre le sentiment artificiel par lequel ils veulent se persuader qu'ils sont nécessités dans toutes leurs actions.