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Quoique les recettes de la Société présentent, comparées à celles de l'année dernière, un déficit d'environ 2,000 francs, sa situation pécuniaire n'en est pas moins encore assez prospère. Le 1 janvier 1869, ses capitaux, placés en rente 3 p. o/o et en obligations diverses, représentaient une valeur disponible d'environ 74,000 francs, au cours du jour, produisant 3,266 fr. 50 cent. d'intérêts annuels. La Société avait, en outre, en bons lombards et en compte courant à la Société générale, une autre somme disponible de 25,173 fr. 81 cent. Sur cette dernière somme, 13,215 francs ont été placés en achat de quarante obligations du chemin de fer de LyonMéditerranée, le 22 janvier 1869, ce qui porte aujourd'hui le capital fixe de la Société à environ 87,500 francs, selon le cours du jour, et ce qui réduit en même temps notre compte courant (à la Société générale) à la somme de 11,958 fr. 81 c. Les ressources de la Société, au moment de la lecture de ce rapport (12 février 1869), atteignent un chiffre que l'on peut porter à environ 100,000 francs.

Toutefois il ne serait peut-être pas prudent pour la Société de s'endormir sur cette brillante situation. Ses recettes non fixes commencent à diminuer en même temps que ses dé

penses augmentent. Sur environ trois cents membres de la Société asiatique, plus d'un tiers ne payent pas leur cotisation annuelle, ce qui établit une inégalité de charges. La vente des publications de la Société diminue également.

Le commissaire rapporteur,

G. PAUTHIER.

RAPPORT DES CENSEURS

sur les comptes de 1868 et le budget de 1869.

Il résulte des documents qui nous ont été communiqués et que nous avons soigneusement examinés, que, pour l'exercice 1868, les dépenses de notre Société se sont élevées à ...

et que les recettes ont été de..

Excédant de recettes...

13,872' 96°

19,683 21

5,810 25

Le restant en caisse au 1 janvier 1868, y compris la somme de 6,232 fr. 10 cent. convertie, le 23 février 1867, en 20 obligations du chemin de fer d'Orléans, et non passée, l'année dernière, à titre de dépense, au compte capital à intérêts fixes, était de.....

25,595' 66°

lesquels ajoutés à la somme des recettes ci-des

sus de 1868...

19,683 21

donnent, pour le total de ces recettes et de

l'encaisse.

45,278 87

D'un autre côté, si, au total des dépenses de 1868, ci.....

13,872 96

on ajoute l'achat ci-dessus, en accroissement du capital à intérêts fixes, des vingt obligations du chemin de fer d'Orléans, formant la somme de...

6,232 10

on obtient, pour le total de ces dépenses.... 20,105 06

Et en y ajoutant 1° l'achat fait le 6 juillet 1868

de onze bons lombards à 5 p. 0/0,

donnant ...

2° le montant des espèces en

compte courant..

8,205 80°

16,968 01

Ensemble.... 25,173 81°

on trouve en balance le total égal à celui ci-dessus des recettes et de l'encaisse...

er

45,278 87

Si maintenant nous résumons l'état de la situation de la Société en 1869, quoique ses recettes, en 1868, aient éprouvé une diminution sensible sur celles de 1867, celte situation reste aussi prospère que jamais. Le 1" janvier dernier, ses capitaux placés en rente 3 pour o/o et en obligations diverses représentaient une valeur disponible d'environ 74,000 fr. au cours du jour, produisant 3,266 fr. 50 cent. d'intérêts annuels. La Société avait, en outre, en bons lombards et en compte courant, à la Société générale, une autre somme disponible de 25,173 fr. 51 c. Sur cette dernière somme, 13,215 fr. ont été placés en achat de quarante obligations du chemin de fer de Lyon-Méditerranée, le 22 janvier 1869, ce qui porte aujourd'hui le capital fixe de la Société à environ 87,500 francs, et ce qui réduit du même coup notre compte courant à la Société générale à la somme de 11,958 fr. 81 c. Les ressources totales de la Société, à la date du dernier rapport de la Commission des fonds, en février, atteignaient un chiffre qui approche de 100,000 fr.

Et toutefois ni la Commission, ni les Censeurs ne se dissimulent le côté faible de cette situation en apparence si brillante. Nos recettes non fixes commencent à diminuer, en même temps que nos dépenses augmentent, et cet état de choses ne saurait subsister. Il en est diverses causes qu'il importe plus que jamais de signaler. Plus d'un tiers des membres de la Société sont en retard plus ou moins considérable pour l'acquit de leur cotisation annuelle, et la diminution de la vente des publications n'est pas moins regrettable. Ces deux

observations se recommandent d'elles-mêmes à l'attention des membres et à celle des commissaires. Nous sommes dans l'obligation d'insister également sur la recommandation déjà faite aux collaborateurs du Journal de la Société, d'éviter, autant que possible, la surcharge des frais de correction des articles, par le soin apporté à la rédaction et à la copie, ainsi qu'aux corrections elles-mêmes; d'une part, la dépense de l'impression en sera diminuée, et d'autre part la publication des cahiers plus régulière.

Nous n'avons plus, Messieurs, qu'à rendre hommage à la gestion aussi intelligente que dévouée des membres de la Commission des fonds, et à vous proposer de leur voter des remerciements mérités à tous égards.

Les Censeurs :

BARTHÉLEMY SAINT-HILAIRE, Guigniaut.

SOCIÉTÉ ASIATIQUE.

I.

LISTE DES MEMBRES SOUSCRIPTEURS,

PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE.

Nota. Les noms marqués d'un * sont ceux des Membres à vie.

L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES.

MM. ABBADIE (Antoine D'), membre de l'Institut, rue du Bac, no 104, à Paris.

MM. ABD-ALLAH (Mirza), premier secrétaire de la légation de Perse, avenue Joséphine, n° 65, à Paris.

AMARI (Michel), sénateur, professeur d'arabe à Florence.

ANDREOZZI (Alphonse), via del Agnelo, n° 84,
à Florence.

ANGER (L'abbé), au château d'Hemevez, par
Montebourg (Manche).

ARCONATI (Le marquis Visconti), rue Durini,
n° 13, à Milan.

ARNAUD, pasteur protestant à Crest (Drôme). AUBARET, capitaine de frégate, consul de France à Scutari d'Albanie.

AUMER (Joseph), employé à la Bibliothèque royale de Munich.

BIBLIOTHÈQUE AMBROISIENNE, à Milan.

BIBLIOTHÈQUE NATIONALE, à Florence.
Bibliothèque de l'Université, à Erlangen.
BADER (Mademoiselle Clarisse), rue de Baby-
lone, no 62, à Paris.

BADIN (Adolphe), élève de l'École des langues
orientales vivantes, rue d'Assas, n° 44, à
Paris.

BARB (H. A.), professeur de persan à l'Académie orientale de Vienne (Autriche). Barbier de MeynARD, professeur à l'École des langues orientales vivantes, rue Turenne, n° 112, à Paris.

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