L'Enfida et Sidi-Tabet: la grande colonisation française en Tunisie

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Société anonyme de l'impr. rapide, 1910 - 192 pages
 

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Fréquemment cités

Page 67 - ... la Société Marseillaise, a seule assez de capitaux et de confiance pour les acheter, car ces biens immenses rapportent fort peu : il faudra vingt ans et davantage pour retirer l'intérêt seulement de l'argent qu'on devra consacrer à les acquérir, à les exploiter. Elle les paye deux millions. Parmi ces biens figurent des immeubles de luxe, tels que les palais de Carthage et de Tunis et surtout la résidence de la Manouba, avec ses admirables jardins et ses décorations arabes dignes du harem...
Page 53 - L'eau ne manque point, mais elle est en réserve dans les couches inférieures. Il en résulte que les cultures auxquelles ce pays est propre sont celles des plantes dont les racines sont assez développées pour aller chercher cette humidité souterraine.
Page 47 - Tunisie, puisqu'il atteint 19 mètres de diamètre : les matériaux en sont énormes; il est bordé de deux cercles concentriques de très grosses dalles posées à plat, séparées par un intervalle de 1 m 50, et dont l'interne domine un peu l'externe.
Page 51 - Gélules, le pays n'offre jusqu'aux Syrtes qu'une suite de montagnes et de déserts; seulement aux abords des Syrtes, on voit de riches plaines descendre jusqu'à la mer et les villes en grand nombre, ainsi que les fleuves et les lacs, se succéder le long de la côte.
Page 47 - L'imbrication des matériaux de revêtement est bien manifeste sur la partie de la circonférence qui regarde l'ouest. L'ensemble forme nettement un cylindre court que surmonte un cône fort surbaissé qui va s'appuyer au centre sur la grosse dalle de recouvrement de la chambre funéraire.
Page 71 - ... presse aidant, Lévy fut bientôt regardé en Angleterre comme une victime de l'ambition française à Tunis et de M. Roustan en particulier : une simple invention de Mustapha ou du bey devint une cause de désaccord, de difficulté réelle entre les cabinets de Londres et de Paris. C'est ainsi que naissent et grandissent souvent en Orient ces conflits retentissants dont on a bien tort de ne pas commencer par rechercher soigneusement l'origine. Cette affaire de l'Enfida dura plus d'une année...
Page 150 - Comme main-d'œuvre ce sont les indigènes que j'ai toujours employés, particulièrement les Mehedbi, domiciliés dans la région. Je suis arrivé à faire tracer une ligne droite à la charrue par mes laboureurs et sans aucun jalon; à régler une Bajac double aussi bien que pourrait le faire un Européen ; à l'époque des moissons, ce sont eux également qui me conduisent mes moissonneuses-lieuses. J'ai comme engraisseurs deux Arabes qui se relèvent de deux heures en deux heures et qui font...
Page 71 - Cette affaire de l'Enfida dura plus d'une année : elle fut le prétexte d'attaques très sévères contre la France, contre nos agents, tant au Parlement que dans la presse anglaise, et par contre-coup en Italie '. Elle ne reçut de solution qu'en 1882, quand M. Broadley, cessant de s'en occuper, quitta Tunis pour publier un livre qui d'ailleurs eut beaucoup de succès et dont nous invoquerons souvent le témoignage, car c'est celui d'un adversaire2.
Page 61 - Moghreb, qui s'est soustrait à l'autorité de son maître. Ainsi, dorénavant, vous ne serez plus dans le besoin ! » Ces nomades, animés par l'espoir du butin, franchirent le Nil et allèrent occuper la province de Barka.

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