Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique du département de Constantine, Volume 14

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Fréquemment cités

Page 494 - La loi naturelle ordonne aux pères de nourrir leurs enfants , mais elle n'oblige pas de les faire héritiers. Le partage des biens, les lois sur ce partage, les successions après la mort de celui qui a eu ce partage ; tout cela ne peut avoir été réglé que par la société , et par conséquent par des lois politiques ou civiles.
Page 432 - Les animaux morts, le sang, la chair du porc, tout ce qui a été tué sous l'invocation d'un autre nom que celui de Dieu, les animaux suffoqués, assommés, tués par quelque chute ou d'un coup de corne ; ceux qui ont été entamés par une bête féroce, à moins que vous ne les ayez purifiés par une saignée ; ce qui a été immolé aux autels des idoles ; tout cela vous est défendu.
Page 395 - Il vous est défendu d'épouser des femmes » mariées, excepté celles qui seraient tombées entre vos » mains comme esclaves. C'est la loi de Dieu à votre
Page 39 - Kabile, dit-on, qui avait une affaire d'intérêt à régler avec son voisin, s'en fut trouver un taleb nouvellement établi dans la tribu, et le pria de lui écrire une liste de témoins le déclarant seul et légitime propriétaire de la chose contestée. Le taleb refusa, assure-t-on. Quelques jours après, ce même Kabile reparaissait devant l'homme de loi, mais cette fois avec les mains pleines.
Page 487 - La jouis> sance de la vie d'ici-bas est peu de chose; la vie future » est le vrai bien pour ceux qui craignent Dieu.
Page 391 - ... de somme; il est familiarisé avec l'idée de la mort, dont les atteintes journalières ne se dissimulent pas au milieu des préoccupations d'affaires ou d'ambition; il met de la simplicité et de la vérité dans ses affections, et ne se prépare jamais la vie languissante des gens qui, ne cultivant que leur esprit ou leur mémoire, deviennent incapables d'un acte de vigueur corporelle, ou bien la vie inutile de ces hommes qui dépensent en veilles et en débauches, une énergie et une santé...
Page 260 - ... dans le terrain pierreux, c'est une rude tâche que de protéger un convoi qui s'allonge homme par homme, bête de somme par bête de somme, sur un espace de plus d'une lieue et demie. Pour mettre les vivres, les munitions de réserve et les blessés à l'abri d'un ennemi audacieux, agile, nombreux et déterminé, il faut l'entourer d'une haie vivante. L'avant-garde, suivant l'étroit sentier, fraye la route. A droite...
Page 344 - Il y avait entre eux (les Celles), disent d'autres auteurs, une alliance militaire semblable à celle du bataillon sacré des Thébains. — Les guerriers qui la contractaient, se promettaient réciproquement et par serment, de partager ensemble les biens et les maux de la vie, et de ne jamais s'abandonner. Dans les combats, chacun se préoccupait de défendre la vie de son ami plutôt que la sienne, et il n'ya pas d'exemple qu'un de ces compagnons d'armes ait voulu survivre à son ami mort dans...
Page 109 - Le nouveau sonverain, devenu maître de l'Ifrikia, résista à l'influence d'Abou-Abd-Allah, le chiit, et ne lui permit plus de se mêler de ses affaires. Celui-ci, profondément blessé, se mit alors à semer des germes de mécontentement parmi les Ketama, et à les exciter contre le mehdi, qui, disait-il, s'était approprié les trésors d'ikdjan, sans leur en avoir accordé la moindre partie, et qui pourrait bien n'être ni l'imam impeccable, ni la personne de laquelle ils avaient tant travaillé...
Page 103 - Kahena, souveraine de l'Aurè», les gouverneurs grecs qui étaient encore maîtres de la plus grande partie du littoral, prêtèrent leur appui aux indigènes défendant leur pays contre les envahisseurs musulmans. Après les victoires remportées en Afrique par Moussa, au commencement du vme siècle, les gouverneurs arabes mirent tous leurs soins à ménager les habitudes, les superstitions et les préjugés des populations qui habitaient les montagnes, laissant au temps le soin de purifier leur...

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