Le dix-huitième siècle à l'étranger: histoire de la littérature française dans les divers pays de l'Europe, Volume 2

Couverture
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 432 - Le peuple anglais pense être libre ; il se trompe fort. Il ne l'est que durant l'élection des membres du Parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien. Dans les courts moments de sa liberté, l'usage qu'il en fait mérite bien qu'il la perde.
Page 431 - ... la naissance d'un beau jour d'été, d'un de ces beaux jours qu'on ne voit plus à mon âge, et qu'on n'a jamais vus dans le triste sol où j'habite aujourd'hui*.
Page 404 - Avant lui il n'y eut point de roi semblable à lui . qui se fût tourné vers l'Eternel de tout son cœur , de toute son âme et de toute sa force , selon toute la loi de Moïse; et après lui il ne s'en est point levé qui lui ait été semblable.
Page 123 - J'avais contracté dans mes conversations avec la femme qui la première avait développé mes idées, une insurmontable aversion pour toutes les maximes communes et pour toutes les formules dogmatiques.
Page 466 - Mes amis , je me rappelle une fable, écoutezla; elle sera peut-être un peu longue, mais elle ne vous ennuiera pas. Un jour , au fond d'une forêt , il s'éleva une contestation sur le chant entre le rossignol et le coucou. Chacun prise son talent. Quel oiseau, disait le coucou, a le chant aussi facile, aussi simple , aussi naturel et aussi mesuré que moi ? Quel oiseau, disait le rossignol, l'a plus doux, plus varié, plus éclatant, plus léger, plus touchant que moi ? LE COUCOU.
Page 467 - Les contes de l'abbé sont bons, mais il les joue supérieurement. On n'y tient pas. Vous auriez trop ri de lui voir tendre son cou en l'air, et faire la petite voix pour le rossignol, se rengorger et prendre le ton rauque pour le coucou ; redresser ses oreilles, et imiter la gravité bête et lourde de l'âne; et tout cela naturellement et sans y tâcher. C'est qu'il est pantomime depuis la tête jusqu'aux pieds.
Page 86 - Vaud, où la quantité des villes, l'innombrable foule du peuple, les coteaux verdoyans et parés de toutes parts, forment un tableau ravissant; où la terre, partout cultivée et partout féconde, offre au laboureur, au pâtre, au vigneron, le fruit assuré de leurs peines, que ne dévore point l'avide publicain. Puis lui montrant le Chablais sur la côte opposée...
Page 86 - En l'écartant de nos côtes j'aimais à lui faire admirer les riches et charmantes rives du pays de Vaud, où la quantité des villes, l'innombrable foule du peuple, les coteaux verdoyants et parés de toutes parts, forment un tableau ravissant; où la terre, partout cultivée et partout féconde, offre au laboureur, au pâtre, au vigneron, le fruit assuré de leurs peines, que ne dévore point l'avide publicain.
Page 467 - Je me doute que tout ce que vous avez chanté là est fort « beau, mais je n'y entends rien ; cela me paraît bizarre, « brouillé, décousu. Vous êtes peut-être plus savant que votre « rival, mais il est plus méthodique que vous, et je suis, moi,
Page 61 - Je cours une longue carrière; je suis accablé de tristesse et d'ennui. Mettez dans mon esprit ce charme et cette douceur que je sentais autrefois, et qui fuit loin de moi. Vous n'êtes jamais si divines que quand vous menez à la Sagesse et à la Vérité par le plaisir.

Informations bibliographiques