Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne;Chez H. Agasse, 1804 |
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Lycée, ou: Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 6 Jean-François de la Harpe Affichage du livre entier - 1815 |
Lycée: ou Cours de littérature ancienne et moderne Jean-François “de” La Harpe Affichage du livre entier - 1799 |
Lycée, ou Cours de littérature ancienne et moderne, Volume 6 Jean-François de La Harpe Affichage du livre entier - 1816 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 370 - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi ; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 350 - Quand pourront les neuf sœurs , loin des cours et des villes, M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux , Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes...
Page 358 - L'attelage suait, soufflait, était rendu. Une mouche survient, et des chevaux s'approche, Prétend les animer par son bourdonnement, Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment Qu'elle fait aller la machine ; S'assied...
Page 365 - Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles. Je suis chose légère, et vole à tout sujet : Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet ; A beaucoup de plaisir je mêle, un peu de gloire.
Page 347 - Le lacs était usé : si bien que de son aile, De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin. Quelque plume y périt ; et le pis du destin Fut qu'un certain vautour, à la serre cruelle, Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle Et les morceaux du lacs qui l'avait attrapé, Semblait un forçat échappé.
Page 343 - Car, au nom des dieux, je vous prie, Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueillir :' Autant qu'un patriarche il vous faudrait vieillir. A quoi bon charger votre vie Des soins d'un avenir qui n'est pas fait pour vous ? Ne songez désormais qu'à vos erreurs passées : Quittez le long espoir et les vastes pensées; Tout cela ne convient qu'à nous.
Page 348 - Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde, et du coup tua plus d'à moitié La volatile malheureuse, Qui, maudissant sa curiosité, Traînant l'aile et tirant le pied, Demi-morte et demi-boiteuse, Droit au logis s'en retourna.
Page 233 - C'est là, cher Lamoignon, que mon esprit tranquille Met à profit les jours que la Parque me file. Ici dans un vallon bornant tous mes désirs, J'achète à peu de frais de solides plaisirs ; Tantôt, un livre en main, errant dans les prairies, J'occupe ma raison d'utiles rêveries : Tantôt, cherchant la fin d'un vers que je construi, Je trouve au coin d'un bois le mot qui m'avait fui...
Page 346 - L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.
Page 334 - J'ai souvenance Qu'en un pré de moines passant, La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et, je pense, Quelque diable aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue : Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.