Oeuvres complètes de Voltaire: Correspondance générale

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Carez, Thomine et Fortic, 1821
 

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Fréquemment cités

Page 201 - J'ai reçu, monsieur, votre nouveau livre ** contre le genre humain, je vous en remercie. Vous plairez aux hommes, à qui vous dites leurs vérités, mais vous ne les corrigerez pas.
Page 199 - Si vous n'êtes pas encore convaincue du pouvoir de la grace, vous devez l'être de celui de la destinée. Elle m'a fait quitter Cirey, après l'avoir embelli ; elle vous a fait quitter votre terre, lorsque vous en rendiez la demeure plus agréable que jamais...
Page 201 - On n'a jamais employé tant d'esprit à vouloir nous rendre bêtes; il prend envie de marcher à quatre pattes, quand on lit votre ouvrage.
Page 202 - Cependant comme il ya plus de soixante ans que j'en ai perdu l'habitude, je sens malheureusement qu'il m'est impossible de la reprendre. Et je laisse cette allure naturelle à ceux qui en sont plus dignes que vous et moi.
Page 366 - Le grand miroir du lac les baigne. Je vois toute la Savoie au delà de cette petite mer, et, par delà la Savoie, les Alpes qui s'élèvent en amphithéâtre, et sur lesquelles les rayons du soleil forment mille accidents de lumière. M. des Alleurs n'avait pas une plus belle vue à Constantinople. Dans cette douce retraite, on ne regrette point Potsdam. Avez-vous toujours M"
Page 307 - Voyez avec quel naturel madame de Sévigné et d'autres dames écrivent; comparez ce style avec les phrases entortillées de nos petits romans; je vous cite les héroïnes de votre sexe, parce que vous me paraissez faite pour leur ressembler. Il ya des pièces de madame Deshoulières qu'aucun auteur de nos jours ne pourrait égaler.
Page 306 - Je ne suis, mademoiselle, qu'un vieux malade, et il faut que mon état soit bien douloureux, puisque je n'ai pu répondre plus tôt à la lettre dont vous m'honorez, et que je ne vous envoie que de la prose pour vos jolis vers. Vous me demandez des conseils, il ne vous en faut point d'autre que votre goût.
Page 202 - Je conviens avec vous que les belles-lettres et les sciences ont causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de malheurs; ceux de Galilée le firent...
Page 205 - Kouli-Kan 20, qui ne savait pas lire, jusqu'à un commis de la douane qui ne sait que chiffrer.
Page 410 - On lira plus ce que vous dites d'eux que leurs ouvrages. 11 ya mille anecdotes dans ces deux Vies , qui sont bien précieuses pour les gens de lettres. Ces deux hommes sont heureux d'être venus avant ce siècle; il nous faut aujourd'hui quelque chose d'un peu plus fort; ils sont venus au commencement du repas. Nous sommes ivres à présent ; nous demandons du vin du Cap et de l'eau des Barbades.

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