Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris

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Fréquemment cités

Page 172 - C'est au législateur à suivre l'esprit de la nation, lorsqu'il n'est pas contraire aux principes du gouvernement; car nous ne faisons rien de mieux que ce que nous faisons librement, et en suivant notre génie naturel.
Page 174 - Il ne faut donc pas être étonné que la lâcheté des peuples des climats chauds les ait presque toujours rendus esclaves , et que le courage des peuples des climats froids les ait maintenus libres.
Page 177 - Montézuma s'obstinait tant à dire que la religion des Espagnols était bonne pour leur pays , et celle du Mexique pour le sien , il ne disait pas une absurdité , parce qu'en effet les législateurs n'ont pu s'empêcher d'avoir égard à ce que la nature avait établi avant eux.
Page 179 - ... j'admettrais donc trois causes , qui toutes trois concourent à produire les variétés que nous remarquons dans les différents peuples de la terre : la première est l'influence du climat; la seconde, qui tient beaucoup à la première , est la nourriture ; et la troisième , qui tient peut-être encore plus à la première et à la seconde , sont les mœurs.
Page 179 - ... être le témoin intelligent, l'admirateur paisible du grand spectacle de la nature et des merveilles de la création. Ainsi, nous sommes persuadés, indépendamment de l'autorité des livres sacrés, que l'homme a été créé le dernier, et qu'il n'est venu prendre le sceptre de la terre que quand elle s'est trouvée digne de son empire.
Page 49 - Berbères, dit-il, ont toujours été un peuple puissant, redoutable, brave et nombreux ; un vrai peuple comme tant d'autres dans ce monde, tels que les Arabes, les Persans, les Grecs et les Romains (1).
Page xxiv - Rapport fait au nom de la commission chargée de l'examen du projet de loi relatif à un emprunt et à diverses impositions par le Pas-de-Calais.
Page 179 - Midi, et il n'ya peut-être aucun animal dont l'espèce soit, comme celle de l'homme, généralement répandue sur toute la surface de la terre ; chacun a son pays, sa patrie naturelle, dans laquelle chacun est retenu par nécessité physique ; chacun est fils de la terre qu'il habite, et c'est dans ce sens qu'on doit dire que tel ou tel animal est originaire de tel ou tel climat.
Page ix - La découverte de la mâchoirefossile du singe de M. Lartet me paraît appelée à commencer une ère nouvelle du savoir humanitaire, je veux dire que je la crois appelée à fonder les études et à rechercher les caractères différentiels des divers milieux ambiants, les spécialités, du moins par approximation, de ces champs de l'univers où d'époques en époques s'exercent et s'accomplissent les mutations des choses. » Certes, les beaux travaux des paléontologistes modernes sur le climat,...
Page x - Ces types de certains genres ne sont donc pas si nouveaux qu'on le pense généralement. Que sait-on si des observations ultérieures ne viendront pas tôt ou tard nous apprendre que cette nature ancienne, encore si peu connue, n'était ni moins complète , ni moins avancée dans l'échelle organique que celle de l'époque actuelle ? » A l'occasion des Bélemnites changées en sulfate de baryte, présentées par M.

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