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BIBLIOGRAPHIE

LISTE CHRONOLOGIQUE

DES PRINCIPALES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES DE J. HUNT.

Sept éditions au Stammering and Stuttering, their Nature and Treatment. moins; la dernière qui nous soit connue a été publiée par M. Rivers en 1870. A Manual of the Philosophy of Voice and Speech, especially in relation to the English language and the art of public speaking. London, 1859. In-12.

On the Antiquity of the Human Race.— (British Associat. for the advancement of sc., 1860, p. 162, mentionné seulement et publié sans nom d'auteur sous ce titre : Notes on the Antiquity of Man, dans the Anthrop. Rev., t. I, p. 60-106. 1863. On Ethno-Climatology, or the Acclimatization of Man. — (Bril. Assoc. for adv. of sc., 1861, p. 129-150.- Transact. of the Ethnol. Soc. of London. New series, t. II, p. 50-79. 1863.)

Abstract of a Report of the Ethnological Papers read at the Manchester Meeting of the British Association in september 1861 (Transact. of the Ethnol. Soc. of London. New series, t. II, p. 1-4. 1863.)

Introductory Address on the Study of Anthropology delivered before the Anthropological Society of London. February 24th 1863 (The Anthropological Review, t. I, p. 1-20. May 1863.)

On the Relations of Man to the inferior Animals. (The Anthrop. Rev., t. I, p. 107-117. May 1863) (anonyme).

Lyell, On the Geological Evidence of the Antiquity of Man (Ibid., t. I, p. 129-137) (anonyme).

On Cerebral Physiology (Ibid., t. I, p. 337-355. Nov. 1863 (anonyme).

On Anthropological Classification.

- The Anthrop. Rev., t. I, p. 382, anal.)

(British Association, 1863, p. 139, ánal.

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On the physical and mental Characters of the Negro. (Bril. Assoc., 1863, p. 140, anal.-Cf. Anthrop. Rev., t. I, p. 386, anal.)

On the Negro's Place in Nature. — (Memoirs read before the Anthropol. Soc. of London, I, p. 1-64. Cf. Journ. of the Anthrop. Soc. of London, t. II, p. 15, 30, etc., nov. 1863.)

Anniversary Address delivered before Anthropological Society of London, january 5th 1864; br. in-8o de 32 pag. extr. du Journ. of Anthropol. Soc. of London, t. II, p. 80, 1864.

Miscegenation (the Anthrop. Rev., t. II, p. 116-121. Febr. 1864 (anonyme). Anniversary Address delivered before the Anthropological Society of London, january 3rd 1865; br. in-8° de 32 pag. extr. du Journ. of the Anthrop. Soc. London, t. III, p. 85, 1865.

A Letter addressed to the members of the British Association for the advancement of science on the desirability of appointing a special section for Anthropology. Br. in-8° de 32 pag. s. 1. Aug. 24th 1865. Cf. Anthrop. Rev., t. III, p. 354 et suiv. Oct. 1865.

Lectures on Man; his place in Creation and in the history of the Earth, by Dr Carl Vogt, Edit, angl., London, 1865, in-8°.

Anniversary Address delivered before the Anthropological Society of London, january 3rd 1866. Br. in-8° de 19 pag., extr. du Journ. of the Anthrop. Soc. of London, t. IV, p. 59. 1866.

On the Application of the Principle of natural selection to Anthropology in reply to views advocated by some of Mr. Darwin's disciples. — (The Anthropolog. kev., t. IV, p. 320-340, no xv. Oct. 1866. — Brit. Assoc., 1866, p. 96.)

Report on Explorations into the Archaic Anthropology of the Islands of Unst. Brassay and the Mainland of Zelland, undertaken for the Larl of Zetland and the Anthropological Society of London.— (Mem. read before the Anthrop. Soc. of London, t. II, p. 294-338. 1866.)

Observations on the influence of some kinds of peat in destroying the human body, as shown by the discovery of human remains buried in peat in the Zelland Isles.- (Mem. Anthrop. Soc. of London, t. II, p. 364-373. 1866.)

On the interpretation of some inscriptions on stones recently discovered in the island of Brassay, Zelland. — (Mem. Anthrop. Soc. of London, t. 11, p. 373-380, 1866.)

On the Keiss Graves.

167. 1866.)

(Journ. of the Anthrop. Soc. of London, t. IV,

p. 163

Race in legislation and political Economy.- (The Anthrop. Rev., t. IV, p. 113135, no xi. April 1866, anonyme.)

On the cranial Measurements, etc., of modern Norwegians.— (British Ass., 1866, p. 96, anal.)

Farewell Address delivered on the fourth Anniversary of the Anthropological Society of London, january 1st 1867. Br. in-8° de 36 pag., extr. du Journ. of the Anthrop. Soc. of London, t. V, p. 45. 1867.

On the Doctrine of continuity applied to Anthropology, — (The Anthrop. Rev., t. V, p. 110-120, no xvi. Jan. 1867.— Hastings and St. Leonard's Philosoph. Soc. Dec. 1866.)

On Physio-Anthropology, its aim and method. — (Journ. of the Anthrop. Soc. of London, t. V, p. 209-240. 1867.)

On the localisation of the functions of the brain with special reference of the faculty of language. (The Anthrop. Rev., t. VI, p. 329-345, no xxi, oct. 1868; t. VII, p. 110-116, no xxiv, jan. 1869; p. 201-214, no xxv, apr. 1869.)

Anniversary Address delivered before the Anthropological Society of London, jan. 19th 1869 (Journ. of the Anthrop. Soc. of London, t. VII, p. 104-106. 1869).

(The

E. H.

On the acclimatization of Europeans in the United States of America. Anthrop. Rev., t. VIII, p. 109-137, no xxix, apr. 1870.)

DE LA SOCIÉTÉ

D'ANTHROPOLOGIE

DE PARIS

DES RACES DITES BERBERES

ET DE LEUR ETHNOGÉNIE

PAR M. J.-A.-N. PERIER.

Mémoire communiqué la Société d'anthropologie en 1870.

SOMMAIRE: Avant-propos. - Gélules et Libyens. - Immigrations et leurs effets.Kabyles et Touareg. Races blondes anciennes. - Touareg blancs et Kabyles blonds. - Chaouïa et blonds de l'Aurès. - Déductions, conclusions.

Pour les anciens Grecs, la Libye, c'était l'Afrique, et l'Afrique, c'était la Libye. Il n'y avait là, pour Hérodote, que deux souches de peuples aborigènes, autéy@cves: des Libyens au nord et des Éthiopiens au sud; les étrangers étaient les Phéniciens et les Grecs (1). Les Libyens du nord de l'Afrique étaient aussi des barbares; et ce sont eux qui furent appelés collectivement Berbers par les généalogistes musulmans, la plupart de ceux-ci les faisant descendre de Cham, par Ber, Berr ou Berber (2), d'où leur viendrait leur nom actuel.

Mais il faut se hâter de dire que ce nom de Berbers ou Ber

(1) Lib. IV, cap. cxcvi; lib. II, cap. xxxi.

(2) Édrisi, Géograph., trad. fr., par Am. Jaubert (dans le Recueil de voy. et de mém publ. par la Soc. de Géograph.), t. I, p. 203-204: Paris, in 4o, 1836-1840. - Ibn-Khaldoun, Hist. des Berbères, etc., trad. fr., par de Slane, t. 1, p. 167 et suiv., et pass.; Alger, 1852-1856.

2e SERIE.-T. I.

1

bères, les Kabyles, sinon quelques-uns dans le Sahara algérien, ne le prennent point, que les Touareg le repoussent, et qu'il n'est guère conservé que chez les Amâzigh (ou Amâzirgh) Beraber, qui sont les Berbères du Maroc.

La dénomination de Berbères est néanmoins consacrée. Elle embrasse pour nous, de l'Égypte à l'Océan et jusqu'au grand Sahara, tous les indigènes de l'Afrique septentrionale, regardés en général comme autochthones; et elle est tellement vague, elle jette une telle confusion dans l'ethnographie de ce pays, que si l'on y pouvait renoncer, pour donner à ces peuples les noms qu'ils se donnent eux-mêmes, ce serait déjà l'indice d'un progrès. On nommerait Kabyles ceux qui se nomment Kabyles (Kebaili, pluriel de Kebaïl), et l'on nommerait Imôhagh ou Imôcharh les Touareg qui se donnent ces noms, ayant la même signification que celui d'Amâzigh, lequel se retrouve dans ceux des anciens Maxyes ou Maziques. Cela devrait être, en admettant que ces appellations différentes n'impliquassent pas des différences de race, et à plus forte raison dans l'hypothèse contraire.

Que dans les siècles peu éclairés on ait englobé ces populations sous le nom commun de Berbères, assurément dérivé de Barbari, Báplapot, et non point de Ber, on le conçoit; mais il serait temps de contrôler ces traditions surannées, et aussi de les réformer. Car, si ces peuples sont semblables, une mème dénomination entre eux et ailleurs eût prévalu sans doute; et, s'ils ne sont pas semblables, pourquoi les assimilerait-on nominalement? Les mots ne sont que les signes des idées. N'oublions pas, d'ailleurs, que la séparation des types et des races et leur distinction, quand il y a lieu, c'est l'avancement dans les connaissances anthropologiques.

La question importante sur ce point serait donc de savoir si les noms principaux de Kabyles et de Touareg se rattachent, oui ou non, à des différences de nature ethnique. Cette question, tout le monde le sait, est jugée très-affirmativement par beaucoup de savants auteurs ; mais, sans prétendre la résoudre, nous n'en ferons pas moins l'objet d'un examen particulier. Nous essayerons de l'éclairer, autant que les faits connus le permettent, et nous opposerons tout au moins le doute salutaire à des assertions dénuées de preuves.

Etudier les races dites berbères dans le passé et dans le pré

sent; démêler quel peut être leur état de pureté ou de mélange. par le fait des immigrations; les distinguer entre elles et rechercher notamment, par la comparaison de leurs caractères, si les Kabyles et les Touareg, ces deux groupes fondamentaux de la famille africaine du Nord, ne constituent pas deux types ethniquement différents, tel est en effet le but général que nous nous proposons dans ce travail.

En n'écoutant que nos scrupules, nous nous serions abstenu encore de soumettre nos vues au jugement de la Société. Mais la science s'alimente de toute discussion; et, en attendant mieux, dans l'espoir d'aider à des recherches nouvelles, il peut être opportun de ne pas s'abstenir trop longtemps: c'est là notre excuse (1).

I. GÉTULES ET LIBYENS.D'après les traditions nationales qu'il consulte et les livres puniques attribués au roi numide Hiempsal II, qu'il se fait expliquer, et qui devaient être une autorité considérable, Salluste distingue deux peuples comme premiers habitants de l'Afrique: Africam initio habuere Gætuli et Libyes (2). Les Gétules et les Lybiens auraient donc été les plus anciens possesseurs de ces contrées; mais quels étaient ces Gétules comparés aux Libyens ? Les uns et les autres, en même temps qu'ils occupaient des régions différentes, doiventils être distingués ethniquement?

Les Gétules, nation nombreuse et répandue dans plusieurs contrées, natio frequens multiplexque Gætuli, comme dit Pomponius Méla (3), sont placés par les anciens au delà des Mauritanies: Subjacet autem Mauritaniis Getulia (4), n'ayant d'autres limites à l'ouest que l'Océan, faisant face aux îles

(1) La Société se souvient qu'elle avait autrefois nommé une commission pour l'étude de l'anthropologie algérienne (Bullet., 1865, t. V, p. 62, 365). Et alors déjà nous devions prendre part aux travaux de cette commission, qui sont demeurés latents. C'est donc ici comme une dette que nous acquittons tardivement. Mais, si la question des Berbères en particulier n'a pas été discutée dans cette enceinte, nous nous plaisons à rappeler que les plus récentes publications sur ce sujet sont dues à nos collègues MM. Lagneau et Topinard: 1° dans le Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales, art. BERBERS; 20 dans l'Encyclopédie générale, art. ALGERIE (Anthropologie).

(2) Jugurtha, § 18.

(3) Lib. 1, cap. iv.

(4) Ptolémée, Geograph., lib. IV, cap. vi.

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