OU 87743 RECUEIL DE MÉMOIRES, D'EXTRAITS ET DE NOTICES RELATIFS À L'HISTOIRE, À LA PHILOSOPHIE, AUX LANGUES RÉDIGÉ PAR MM. BIANCHI, ÉD. BIOT, BORÉ, BURNOUF, CAUSSIN DE PERCEVAL, D'ECKSTEIN, S. MUNK, REINAUD, GUILLAUME DE SCHLEGEL, L. AM. SÉDILLOT, ET PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE. JOURNAL ASIATIQUE. JANVIER-FÉVRIER 1844. AUTOBIOGRAPHIE D'IBN-KHALDOUN1, Traduite de l'arabe par M. le baron M. G. DE SLANE. La famille Khaldoun tire son origine de Séville, d'où elle se transporta à Tunis lors de l'émigration qui eut lieu après la prise de la première de ces villes par le fils d'Alphonse (Ferdinand III), roi de Galice, vers le milieu du vir° siècle2. L'auteur de cette notice se nomme Abd er-Rahman, fils de Mohammed, fils de Mohammed, fils de Mohammed, fils d'El-Hacen, fils de Mohammed, fils de Djabir, fils de Moham 1 Le texte arabe de l'autobiographie d'Ibn-Khaldoun, dont je donne ici une traduction abrégée, se trouve à la fin de son Histoire des Berbers. Le manuscrit dont je me suis servi appartient à la bibliothèque de Leyde. «En l'an 646 (1248-9 de J. C.), le roi chrétien, aidé par son allié Ibn-el-Ahmer, bloqua la ville de Séville, qui se rendit par capitulation après un siége de deux ans. » (Ibn-Khaldoun, ms. no 2402, fol. 79 verso.) |