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Il fut alors question d'organiser une nouvelle expédition contre les Medaganat.

Mais les Chaâmba, qui n'avaient marché contre Bou Choucha qu'avec la plus grande répugnance, et parce que quelques-uns des leurs avaient été razzés par lui, étaient de cœur avec ces dissidents. Sans le concours de cette tribu, les autres nomades d'Ouargla ne pouvaient s'aventurer dans un pays qu'ils ne connaissaient pas. Ce projet n'eut donc point de suite.

La harka avait fait un butin considérable, environ 500 chameaux. Mais, si elle arriva sans être inquiétée à In-Salah, ce ne fut qu'après avoir laissé sur la route les trois quarts de ces animaux. Faire boire 500 chameaux à un puits ordinaire est une opération qui demande près d'une journée, si ce n'est plus. Les Medaganat étaient obligés de se sauver avec trop de précipitation pour pouvoir s'arrêter aussi longtemps. Il se décidèrent donc à ne faire séjour qu'à H.-Inifel, où le peu de profondeur de l'eau permet d'abreuver les animaux assez facilement, et où ils pouvaient espérer n'être pas poursuivis. Malheureusement, la plupart des chameaux razzés étaient arrivés depuis un jour ou deux seulement dans les parages d'Ouargla, et n'avaient pas encore bu depuis leur départ du campement. D'autre part, la marche forcée Revue africaine, 30° année. No 176 (MARS 1886).

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qu'on leur fit faire les fatigua naturellement beaucoup; aussi commença-t-il d'en rester en arrière à moitié chemin d'H.-El-Gara à H.-Djemel et au delà de ce point; ce fut par bandes qu'ils se couchèrent, hors d'état de faire un pas de plus. A H.-Inifel leur nombre se trouvait ainsi diminué de plus de 350.

Quelques-uns seulement de ceux qui avaient été laissés en route parvinrent à se rapprocher d'Ouargla, et furent plus tard retrouvés par leurs propriétaires; les autres, plus de 300, périrent de soif, sauf une vingtaine encore vigoureux, mais cependant trop faibles pour suivre, et que les gens du rezzou égorgèrent.

A partir de Hassi-Inifel, les Medaganat marchèrent si lentement, que tout le monde les croyait exterminés, quand ils arrivèrent dans les campements des leurs, après plus de six semaines d'absence. Mais, grâce à cette précaution, ils purent sauver la plupart des animaux qui leur restaient, et n'en perdirent que vingt ou vingt-cinq, entre ce point d'eau et In-Salah.

Le succès de la razzia avait été assez important pour rendre quelques précautions nécessaires dans l'hypothèse probable d'une incursion des tribus d'Ouargla, incursion que cependant l'attitude des Chaâmba rendit impossible, ainsi qu'on l'a vu.

Mais les Medaganat ne pouvaient compter sur cette chance favorable; aussi partirent-ils pour l'Aoulef, dès que les chameaux ramenés par le rezzou se furent à peu près remis de leurs fatigues en passant quelques jours dans les gras pâturages de la Rhâba.

Ils trouvèrent réunis dans cette région tous les autres compagnons de Bou Choucha, qui, de leur côté, avaient fait diverses expéditions.

Immédiatement après l'affaire d'El-Botha, Cheikh ben Bou Saïd, Abdelkader ben Ghaouti, Diab ben El-Akhedar et quelques Chaâmba, dont les chameaux étaient restés au pâturage près d'El-Beïodh, avaient été les chercher, craignant qu'ils ne fussent razzés par la petite colonne

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