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Razzia sur Ouargla,

Départ pour l'oued Guir.

Guerrara, Metlili, et mort de Mouley Belkheir.

Fuite d'une partie des Medaganat. les Trafi. Départ pour l'oued Drâa.

Razzia sur

Les Medaganat s'installèrent d'abord à leur retour, vers la fin de janvier 1879, près de H.-Djedida. Mais bientôt le bruit se répandit que les Touareg se préparaient à venir les attaquer à leur tour et le Gourara ne leur parut pas une retraite assez sûre. Les Oulad-Sid-el-Arbi partirent les premiers avec tous leurs gens pour aller à l'oued Guir rejoindre Si Kaddour ben Hamza, qui avait déjà fait dire à tout le groupe des Medaganat de venir s'installer près de lui.

L'un de ceux-ci, Ahmed ben Miloud, était allé à l'oued Guir pendant l'automne. Il avait été fort bien reçu par le marabout, qui n'a jamais laissé échapper une occasion de réunir autour de lui tous les coupeurs de route du Sahara, et, sur ses conseils, tous ses compagnons, sauf cinq, se décidèrent à partir définitivement au comRevue africaine, 30° année. No 180 (NOVEMBRE 1886).

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mencement de mars. Seuls, Mouley Belkheir et Bou Beher ben Abd El-Hakem, récemment revenus de Ouargla, restèrent chez les Khenafsa, et Ahmed ben Aïssa avec un ou deux autres, allèrent s'installer à Tabelkoza.

D'H.-Djedida, les Medaganat s'arrêtèrent d'abord à Hassi-bou-Ali, où ils passèrent quelques semaines. Ils continuèrent ensuite leur mouvement en se rapprochant de l'oued Zousfana, puis le traversèrent un peu au-dessus de son confluent avec l'oued Guir, sur la rive droite duquel ils vinrent enfin camper, à deux kilomètres d'Igli, à côté de Sidi-Kaddour.

Depuis quelques années déjà les Oulad-Sidi-CheikhCheraga s'étaient fixés chez les Doui-Menia. Taleb ben Ghazi, l'un des chefs les plus influents de cette puissante tribu, n'avait pas été fàché de les attirer près de lui, autant pour mettre fin aux brigandages perpétuels de cette horde, que pour s'assurer par son concours lat suprématie sur les fractions des Doui-Menia, hostiles à son influence. Il avait donné à Si Kaddour ben Hamza, autour duquel s'était groupées toutes les forces du parti, d'importantes terres de labour, près d'Igli, où luimême résidait presque toujours, et mettant ainsi à profit l'ascendant du marabout sur les Laghouat du Nord et les Chaamba de l'Est.

Si Kaddour était d'ailleurs le chef tout-puissant d'une bande de deux cents Zoua et de trois à quatre cents réfugiés de toute l'Algérie, les uns serviteurs religieux de sa famille ou insurgés non soumis, les autres, en plus grand nombre, condamnés par contumace, ou en rupture de ban. Bien que les Doui-Menia comptassent quatre mille fusils et huit cents chevaux, ce n'était pas un appoint à dédaigner: tous, en effet, jouissaient d'une réputation méritée de bravoure et d'audace.

Si l'accueil fait aux Oulad-Sidi-Cheikh par leurs hôtes avait cu ainsi pour cause l'intérêt politique que présentait une alliance avec eux, l'influence religieuse de cette famille n'y était pas non plus étrangère. Quoiqu'appar

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