La découverte du nouveau monde par les Irlandais: et les premières traces du christianisme en Amérique avant l'an 1000

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Typ. de G. Crépin Leblond, 1875 - 53 pages
 

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Page 83 - Markland (pays plat et boisé) ; il regagna ensuite la grande mer, et après avoir navigué deux jours dans la direction du sud-ouest, il arriva dans le Vinland , où il ne gela pas , où l'herbe resta verte et où le bétail continua à pâturer pendant l'hiver. Mais ce qui est plus caractéristique, c'est que la longueur des nuits et des jours était plus égale que dans le Grœnland et en Islande; pendant les jours les plus courts, le soleil restait sur l'horizon depuis sept heures et demie du...
Page 53 - ... vous éloigner promptement, car il ne faut pas se fier aux indigènes, et il ne fait pas bon avoir affaire à eux ; ils croient d'ailleurs que la loi a été violée à leur préjudice. — Mais, dit Gudhleif, s'il nous est donné de revoir notre patrie, comment nommerons-nous celui qui nous a sauvés? — Je ne puis vous le dire, répondit-il, car je ne veux pas que mes parents...
Page 66 - Un religieux digne de foi m'a » raconté qu'après avoir navigué deux jours et une nuit » d'été, dans un petit bâtiment à deux rangs de rames, il » aborda dans une de ces îles. Ces îles sont petites pour la
Page 47 - I. 1773, in-4°, par 87-89. se serait trouvé un prêtre parmi ceux qui avaient reconnu Aré dans le Hvitramannaland ; ou enfin, Aré aurait été soumis par les sauvages de la Grande-Irlande à des cérémonies d'initiation, présentant quelque analogie avec le baptême des chrétiens (1). Mais des probabilités ou des apparences sont loin d'être des réalités. On ne conçoit d'ailleurs pas bien comment Aré Mârsson aurait pu être baptisé, s'il était en captivité chez des sauvages ; et s'il...
Page 55 - ... car c'est une entreprise périlleuse, à moins que l'on » n'ait, comme vous, la chance de trouver un lieu d'abordage » favorable. Ce pays est étendu et mal pourvu de ports, » et partout un mauvais accueil attend les étrangers, à moins » qu'ils ne soient dans les mêmes circonstances que vous. » » Après quoi Gudhleif et les siens se mirent en mer et » arrivèrent en Irlande à une époque avancée de l'automne.
Page 44 - Notre auteur s'appuie sur deux autorités, d'abord le témoignage de Hrafn , dont le surnom et les relations avec l'Irlande donnent à penser qu'il tenait ses renseignements de navigateurs irlandais revenus du Hvitramannaland. Marié avec Vigdise, fille de Thôrarin Fylsenné, qui était contemporain d'Aré Mârsson , Hrafn vivait tout au plus une ou deux générations après la disparition de ce dernier (2) et il devait s'intéresser à lui , étant issu , à la cinquième génération , de (1)...
Page 73 - ... que, même pendant cette courte absence, on n'est pas privé » de jour. Aussi voit-on assez clair pour se livrer à toute » espèce d'occupation, et l'on pourrait même chercher ses » poux, comme en plein jour: il est probable que si l'on était » sur une montagne, on ne verrait pas le soleil se coucher. » Le milieu de ce court espace de temps correspond au » milieu de la nuit qui se fait à l'Equateur ; je pense au » contraire que, au solstice d'hiver et pendant peu de jours, » avant...
Page 45 - III, p. 216-219). concerne notre sujet. — Enfin, la troisième, contenue dans un manuscrit sur papier, suit un ordre inverse : « A l'est de » la grande mer d'Espagne , que quelques-uns nomment » Ginnûngagap et qui sépare les terres, on nomme, en allant » vers le nord, d'abord le bon Vinland ; ensuite, encore plus » au nord , le Markland ; puis les déserts qu'habitent les » Skrœlings ; il ya encore des déserts pour aller au » Groenland, etc. (1). » En présence de témoignages si nombreux...
Page 41 - Grœnland (1) , un passage d'une importance capitale, dont les savants éditeurs de ces recueils n'ont pu tirer parti. Etudions donc de nouveau les textes relatifs aux mystérieuses découvertes que les Irlandais cachèrent longtemps avec un soin jaloux ; on verra plus tard pour quel puissant motif. Nous avons d'abord à traduire aussi littéralement que possible les trois documents islandais, où il est parlé de la Grande-Irlande, en commençant par le Landnâmabôk , livre de la prise de possession...
Page 75 - C'étaient des navigateurs entreprenants qui ne s'arrêtèrent dans cette direction qu'après avoir atteint les extrémités de la terre habitable. Ce qu'ils allaient chercher si loin, ce n'était pas le cuivre ni l'étain, comme avaient failles Phéniciens; ni l'ambre, comme (1) Voy. Strabon. 1. I, ch. 4 ; — Pline l'ancien, 1. II, chap. 77 et 1. IV, ch. 30 ; — Cfr. Yrjœ Koskinen, Tiedot Suomen-suwun muinaisuudesta ( Notions sur l'antiquité de la race Finnoise, Helsingfors, 1862, in-8° p.

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