Nos frontières sahriennes

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A. Jourdan, 1886 - 94 pages

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Fréquemment cités

Page 85 - Sahara avec des colonnes militaires péniblement ravi» taillées par des bêtes de somme, sera toujours une »- chimère irréalisable, obtenir ce résultat par la cons» truclion progressive d'une voie de fer ouvrant et ex-» plorant le pays à l'avant, en même temps qu'elle en » garantit la soumission à l'arrière est au contraire » une opération des plus simples et qui ne livre rien » au hasard. » Dans l'Est la situation des villes du Souf au pied nord des...
Page 92 - Messaoura; c'est de là, en effet, que partent » toutes les difficultés, tous les désordres, et, tant qu'ils » n'occuperont pas ces frontières naturelles, il n'y aura » aucun calme durable dans le Sud-Oranais. » Depuis, ceci a été répété dans toutes les études faites sur cette région.
Page 76 - ... dications préférant toujours payer, plutôt qu'es» sayer d'une intervention armée C'est qu'il a tout » intérêt à ce que la lutte dure le plus longtemps possi» ble, car tant que ceux-ci resteront occupés de votre » frontière, ils ne tourneront pas leur regard d'un autre
Page 48 - ... les postes multipliés immobilisent une partie des forces de l'armée, affaiblissent numériquement les colonnes agissantes, mais encore qu'ils absorbent une partie de l'action des troupes restées mobiles, puisque celles-ci sont chargées de les ravitailler, de satisfaire à leurs besoins, et souvent d'aller à leur secours, au lieu de faire des opérations utiles contre l'ennemi; que ces...
Page 69 - Soixante-treize kilomètres avaient été construits en 128 jours, soit moins de 2 jours par kilomètre. Malheureusement les désastres accumulés par les ouragans, neiges et inondations de décembre interrompirent pendant 70 jours, non les travaux, mais les apports de matériel. Malgré ce contre-temps, le 2 avril 1882, c'est-à-dire le 239°...
Page 84 - ... d'occupation dans le Sahara leur aura fait comprendre qu'ils sont à notre discrétion, et que leur véritable intérêt est de marcher avec nous dans la voie du progrès, sans récrimination ni regrets inutiles. Le moyen d'obtenir ce résultat nous l'avons indiqué dans le courant de cette étude. Sa formule est bien nette : Défendre notre Sud en portant notre ligne de postes militaires en avant des terrains à protéger, c'està-dire sur la frontière même, tout contre les Areg, et à l'entrée...
Page 79 - ont pu constater que toute impunité leur était ac» quise, ils n'auraient garde de renoncer à un genre » d'opération aussi fructueux que peu dangereux pour » eux. Dans tout nouvel explorateur qu'on leur en» verra sans un appareil militaire suffisant pour garan» tir sa sécurité et lui ouvrir un passage à main » armée, les indigènes du Sahara ne verrons qu'une » proie facile à emporter... les procédés de spoliation » pourront différer..., mais le résultat sera toujours le » même...
Page 67 - La suppression des bureaux arabes dans toute la » région tellicnne comporte une nouvelle organisation » dans nos possessions sahariennes. Pour mieux cou» vrir le Tell devenu le pacifique champ clos de la colo» nisation, pour assurer à nos habitants des ksours la » protection efficace qu'ils nous demandent, pour mettre » nos tribus lointaines, quelquefois hésitantes, à l'abri » des séductions ou des excursions des dissidents, pour » asseoir notre domination dans les régions...
Page 14 - Informez là-bas de ce qui est arrivé, c'est» à-dire que les Touareg ont fait contre les chrétiens une » guerre sainte exemplaire ; faites parvenir mes » paroles à Constantinople; dites-leur en haut que je » demande à ce que les musulmans sous vos ordres » viennent à notre aide pour soutenir la guerre sainte » dans la voie que Dieu nous a tracée (2).
Page 34 - Tonal, le Gourara et le Tidikelt, et que Duveyrier put impunément aller à El-Goléa et chez les Touareg. En ce temps-là, les populations au delà de l'Areg ne nous craignaient ni ne nous haïssaient. Elles ne voyaient en nous que les successeurs et les continuateurs des deys d'Alger* dont l'activité politique ne s'était jamais tourné de leur côté. Elles étaient du reste rassurées par la présence, entre elles et nous, de cette principauté héréditaire des Ouled-Sidi-Chikh que nous semblions...

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