Images de page
PDF
ePub

transformée en cercle, le cercle d'El-Goléa est devenu un poste. Puis, à partir du 1er janvier 1906, une portion notable des communes qui se trouvaient encore sous l'administration militaire a été remise au territoire civil, dans lequel ont passé : 1o le poste du Kreider; 2o le cercle de Tiaret; 4° l'annexe de Chellala; 5° le cercle de Boghar; 5o l'annexe de Sidi-Aïssa. Au 1er janvier 1907, le cercle de Bou-Saâda passera également sous l'autorité civile. Par suite, les territoires de commandement seront réduits pour la division d'Oran, à l'annexe d'Aflou, au cercle de Lalla-Marnia et à l'annexe d'El-Aricha; pour la division de Constantine, au cercle de Tébessa, au cercle de Khenchela et à l'annexe de Barika. Ces derniers territoires seront probablement soumis au régime civil dans un avenir rapproché.

Quant aux autres circonscriptions faisant partie des anciens territoires de commandement, un décret du 12 décembre 1905 les a rattachées aux Territoires du Sud. Le territoire d'Aïn-Sefra, dont le chef-lieu est à Aïn-Sefra, comprend le cercle de Mécheria, l'annexe d'Aïn-Sefra, l'annexe de Beni-Ounif, le cercle de Colomb, l'annexe de Beni-Abbès, le cercle de Géryville. Le territoire des Oasis, dont le chef-lieu est à Adrar, comprend l'annexe du Touat, le poste du Gourara, l'annexe du Tidikelt. Le territoire de Ghardaïa, dont le chef-lieu est provisoirement à Laghouat, comprend le cercle de Djelfa, l'annexe de Laghouat, le cercle de Ghardaïa, l'annexe d'Ouargla. Le territoire de Touggourt, dont le chef-lieu est provisoirement à Biskra, comprend l'annexe de Biskra, le cercle de Touggourt, l'annexe d'El-Oued.

Ainsi disparaît l'ancien territoire militaire qui sert précisément de cadre à notre travail. Il nous a paru qu'il n'y avait aucun inconvénient, au point de vue qui nous occupe, à continuer à nous en servir, puisque c'est celui sur lequel a porté l'enquête, et à conserver les anciennes dénominations des circonscriptions, dès l'ins

tant qu'il n'en pouvait résulter aucune confusion dans l'esprit du lecteur. Nous ne nous sommes d'ailleurs pas interdit de porter nos regards au delà des limites des territoires militaires de l'Algérie, soit pour suivre les nomades algériens en territoire civil, soit pour demander à la Tunisie ou au Maroc des éléments de comparaison. Les frontières artificielles qui séparent ces divers territoires ne sauraient être considérées comme des cloisons étanches, surtout en matière scientifique.

Voici les noms des officiers qui ont rédigé les divers rapports:

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

Mecheria (cercle)... Command. Pierron Interpr. Marchand.

Aïn-Sefra (subdivi

sion) .....

(note annexe de l'in

terprète Marchand).

Génér. Cauchemez. Génér. Cauchemez.

Saïda (annexe)..... Capitaine P. Pouget. Interprète Temime.

«

Géryville (cercle)... L'-C'Schlumberger. L'-C'Schlumberger. L'-C' Schlumberger Tiaret (cercle)..... Command. Jeckel.

[blocks in formation]

Command. Jeckel.
Hautier.. Capitaine Hautier.

[ocr errors][merged small]

Général Servière.

Alger (rapport d'en-
semble)........
Chellala (annexe).. Capit. A. Pouget.
Boghar (cercle).... Capitaine Bigeard.
Djelfa (cercle)..... Comm. Crochard.
Sidi-Aïssa (annexe). Lieutenant Roussel.
Bou-Saâda (cercle). Capitaine Benoit.

Comm. Laquière.

Lieut. de Torquat.
Capitaine Estève.
Comm. Crochard.
Cap. Dupuy d'Uby.
Comm. Marignac.

Laghouat (cercle).. Lieutenant Verdier. Capitaine Cotte.

Général Bailloud.

Ghardaïa (annexe). Capitaine Rebilion. Capitaine Rebillon. Capit. Delahaut.

[blocks in formation]

Ouled-Djellal(poste) Lieutenant Doury.
Touggourt (cercle). Command. Pujat. Capitaine Darnaud.
El-Oued (annexe).. Capitaine Cauvet. Lieutenant Simon.

Nous avons utilisé en outre des renseignements qui nous ont été fournis par quelques administrateurs de communes mixtes, entre autres par M. Camille Desgoffe, ainsi que par MM. Monchicourt, contrôleur civil en Tunisie(1); Louis Boyer-Banse, avocat à la Cour d'appel d'Alger; A. Joly, professeur à la médersa de Constantine, en mission au Maroc, etc.

C'est à ces divers informateurs que nous tenons à faire remonter tout le mérite de notre travail, qui n'est que le commentaire et la mise en œuvre des documents qu'ils ont fournis. Il y aurait quelque inconvenance à faire ici l'éloge du Service des Affaires indigènes, auquel appartient l'un de nous. Les extraits et les analyses de rapports que nous publions suffiraient à témoigner, à défaut d'autres preuves, de la somme d'intelligence et de science que l'on rencontre chez ces officiers, qu'un sentiment si élevé du devoir soutient dans leur tâche parfois pénible. La présente esquisse sera en quelque sorte le testament de l'administration militaire, dont l'œuvre est loin d'être

(1) M. MONCHICOURT vient de publier dans le Bulletin de la Direction de l'agriculture de Tunis (1906), une intéressante étude sur La steppe tunisienne chez les Frechich et les Majeur. De notre travail, on rapprochera aussi utilement l'ouvrage de M. ISMAEL HAMET, Les Musulmans français du Nord de l'Afrique, in-18, Paris, 1906.

achevée, mais va désormais se poursuivre plus au Sud, dans le Sahara proprement dit. On y verra précisément comment les officiers des Affaires indigènes ont travaillé de leur mieux à se rendre utiles et à préparer la venue de l'administration civile, partout où les conditions géographiques et économiques rendaient possible une pareille transformation.

M. Eugène Etienne, ministre de la Guerre, et M. C. Jonnart, gouverneur général de l'Algérie, ont bien voulu s'intérésser à nos études et en faciliter la publication. Nous leur en exprimons ici tous nos remerciements.

« PrécédentContinuer »