Oeuvres inédites, Volume 1Champion, 1914 - 350 pages |
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Fréquemment cités
Page 76 - La Mort a des rigueurs à nulle autre pareilles: On a beau la prier; La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos rois.
Page 77 - Maints châteaux accablés dessous leur propre faix Enterrent avec eux les noms et les devises De ceux qui les ont faits. Employons mieux le temps qui nous est limité ; Quittons ce fol espoir par qui la vanité Nous en fait tant accroire. Qu'amour soit désormais la fin de nos désirs, Car pour eux seulement les dieux ont fait la gloire, Et pour nous les plaisirs.
Page 76 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 84 - Élève au ciel ma gloire et plaigne mes ennuis. Sachant que je t'adore et que je te poursuis. Va-t'en, ne montre plus à ma douleur extrême Ce qu'il faut que je perde, encore que je l'aime.
Page 77 - N'est toujours que la mort, qu'avecque moins de peine L'on trouve en son foyer. Que sert à ces galants ce pompeux appareil. Dont ils vont dans la lice éblouir le soleil Des trésors du Pactole ? La gloire qui les suit, après tant de travaux, Se passe en moins de temps que la poudre qui vole Du pied de leurs chevaux.
Page 47 - C'est là l'épreuve véritable du bon, il se fait sentir partout, et ce qui n'est beau que pour une nation ne l'est pas véritablement. Si nous suivons la destinée de la poésie en France, nous la verrons un peu renaître sous François Ier avec les autres arts dont il était le père. Avouons que ce fut en tout genre une faible aurore, car que nous reste-t-il de ce temps-là qu'un homme de goût puisse lire avec plaisir et avec fruit? quelques épigrammes libertines de Saint-Gelais et de Marot,...
Page 32 - L'être au son de sa voix fut tiré du néant. Qu'il parle, et dans l'instant l'univers va rentrer Dans les immensités de l'espace et du vide; Qu'il...
Page 77 - Que te sert de chercher les tempêtes de Mars, Pour mourir tout en vie au milieu des hasards Où la gloire te mène? Cette mort qui promet un si digne loyer N'est toujours que la mort qu'avecque moins de peine L'on trouve en son foyer.
Page 37 - Ces monuments de l'esprit humain délassent de la longue attention aux malheurs qui ont troublé la terre : Jadis on vit, dans une paix profonde, De deux soleils les flambeaux luire au monde, Qui, sans se nuire...
Page 122 - ... milieu du siècle, Voltaire exprimait son scepticisme sur les calculs fabuleux de certains auteurs. On trouve en effet dans un carnet de la période 1752-55 les notations suivantes : « Les hommes ne multiplient pas aussi aisément qu'on le pense. La moitié (sic) des enfants meurt presque la première année. Un homme et une femme ne produiront pas en cent ans vingt personnes vivantes. Une nation ne s'accroît pas d'un vingtième en un siècle 18.