En courroux, comme vous, on ne me voit point être; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont; J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font, Et je crois qu'à la cour, de même qu'à la ville, Mon flegme est philosophe autant que votre bile. Œuvres de Molière - Page 309de Molière - 1812Affichage du livre entier - À propos de ce livre
| Molière - 1732 - 336 pages
...voit point être , Je prens tout doucement les hommes comme ils font, J'accoutume mon ame a fouffrir ce qu'ils font ; Et je crois qu'à la Cour, de même qu'à la ville, Mon flegme eft Philofophe, autant que votre bile. AL CE S TE. Mais ce flegme, Moniteur, qui raifonnez fi bien,... | |
| Molière - 1739 - 418 pages
...voit point être^ Je prens tout doucement les hommes comme ils fbnt , J'accoutume mon ame à fouffrir ce qu'ils font , Et je crois qu'à la cour, de même qu'à la ville , Mon flégme eft philofophe autant que votre bile. ALCESTE. Mais ce flégme , Monfieur , qui raifonnez fi... | |
| Molière - 1755 - 392 pages
...voit point être. Je prends tout doucement les hommes comme ils font, J'accoutume mon ame à fouffrir ce qu'ils font, Et je crois qu'à la cour, de même qu'à la ville, Mon flégme eft phiofophe autant que votre bile. 1l faut, parmi le monde, une vertu traitable ;^ A force... | |
| Yves Marie André - 1767 - 436 pages
...tout doucement les hommes « comme ils font : « J'accoutume mon âme àfoufrrirce qu'ils « font j M Et je crois , qu'à la Cour , de même qu'à la Ville , *> Mon flegme eft philofophe autant que votre bile. t Ce flegme de l'honnête homme , au milieu des vices qui nous... | |
| 1788 - 322 pages
...que votre bile. AL c E s T s. Mais ce flegme , Monsieur qui raisonnez si bien , Ce flegme pourra-r-il ne s'échauffer de rien ? Et s'il faut , par hasard...on dresse un artifice, Ou qu'on tâche à semer de méchans bruits de vous , Verrez-vous tout cela sans vous mettre en courroux î 1*HILINTE. Oui , je... | |
| Molière - 1788 - 592 pages
...voit point être. Je prends tout doucement les hommes comme ils font, J'accoutume mon âme à fouffrir ce qu'ils font ; Et je crois qu'à la Cour , de même qu'à la ville , Mon flegme eft philofophe autant que votre bile. AL c E s T E. Mais ce flegme, Monfieur qui raifonnez fi bien... | |
| Molière - 1788 - 606 pages
...voit point être. Je prends tout doucement les hommes commeils foat, J'accoutume mon âme à foufïrir ce qu'ils font > Et je crois qu'à la Cour , de même qu'à la ville , Mon flegme eft philosophe autant que votre bile. ALCEST E. Mais ce flegme, Monfieur qui raifonrtez fi bien , Ce... | |
| Ernst Christian Trapp - 1794 - 488 pages
...ficht kommen) mag. 7) Ohqe yicl Auflicuens oJtr Geriiufch SU uiachen, J'accoûtume mon ame à fouffrir ce qu'ils font ; Et je crois qu'à la cour, de même qu'à la ville, Mon flegme eft philofophe autant que votre bile» ALCESTE. Mais ce flegme, Monfieur, qui raifonnezfibîeH, Ce... | |
| Molière - 1799 - 276 pages
...voit point être. Je prends tont doncementles hommes conuneilssont, J'accontume mon ame à souffrir ce qu'ils font ; Et je crois qu'à la cour, de même qu'à la ville, Mon flegme est philosophe antant qne votre bile. ALCESTE Mais ce flegme, 'mousienr qui raisonnez si bien , Ce flegme pourra-t-il... | |
| Molière - 1799 - 264 pages
...voit point être. Je prends tout doucement les hommes comme ils font, J'accoutume mon ame à fournir ce qu'ils font ; Et je crois qu'à la cour, de même qu'à la ville, Mon âegme eft philofophe autant que votre bile. ALCESTE. Mais ce flegme, moniteur qui raifonnez fi bien,... | |
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