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REVUE

AMÉRICAINE ET ORIENTALE

GN

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5678

ALBANO (LÉONE D'), 104, 305.

ALI-NAGHI, pichkhedmet de l'empereur de Perse, 148.

BEAUVOIS (E.), secrétaire-adjoint de la Société d'Ethnographie américaine, 23, 116, 358.

BONNEAU (ALEXANDRE), rédacteur de la Presse, 15.

BOURGOING (le baron DE), sénateur, 251.

BRASSEUR DE BOURBOURG (l'abbé), administrateur des Indiens de Rabinal (Guatemala), 64.

CASTAING (A.), orientaliste, 202, 389.

CHARENCEY (G. DE), ancien Représentant du Peuple à l'Assemblée nationale, 5.

CHARENCEY (HYACINTHE DE), de la Société asiatique, 51, 78, 176, 215. EICHHOFF, correspondant de l'Institut, 75.

FOUCAUX, professeur de littérature sanscrite au Collège de France, 36, 370. FURET (le Père), missionnaire apostolique aux îles Lou-tchou, 109.

GARCIN DE TASSY, de l'Institut, 294.

HANDJÉRI (le prince ALEXANDRE), hospodar de Moldavie, 329. HERVEY-ST-DENYS (le marquis D'), du Conseil de la Société asiatique,

285.

LABARTHE (CHARLES DE), membre du Conseil de la Société d'Ethnographie, 239, 343.

LENORMANT (FRANÇOIS), rédacteur de l'Union, 165.

MALTE-BRUN (V.-A.), 317.

OPPERT (JULES), professeur à la Bibliothèque impériale, 82.

ROSNY (LÉON DE), 333, 448.

SCHŒBEL, rédacteur de l'Univers, 431.

TEXIER, de l'Institut, 129.

LES ARTICLES INSÉRÉS DANS CETTE REVUE SONT RIGOUREUSEMENT INÉDITS.
TOLTE REPRODUCTION OU TRADUCTION DE CES ARTICLES EST INTERDITE SAUF
AUTORISATION PRÉALABLE DU DIRECTEUR.

PARIS. IMPRIMERIE H. CARION, 64, RUE BONAPARTE.

ORIENTALE

ET

AMÉRICAINE

PUBLIÉE AVEC LE CONCOURS

DE MEMBRES DE L'INSTITUT, DE DIPLOMATES, DE SAVANTS,
DE VOYAGEURS, D'ORIENTALISTRS ET D'INDUSTRIELS,

PAR

LÉON DE ROSNY

!

TOME SECOND

PARIS

CHALLAMEL AINÉ, ÉDITEUR

COMISSIONNAIRE POUR L'ALGÉRIE ET L'ÉTRANGER

30, RUE DES BOULANGERS

1859

Vignaud hit.

7-031-1925

LE PERCEMENT

DE L'ISTHME DE PANAMA.

Quel est le moyen d'établir une communication entre l'Atlantique et l'océan Pacifique? Grande question qui a dû préoccuper et a préoccupé, en effet, depuis des siècles, les esprits attentifs au intérêts de la science et aux besoins du commerce! Elle fut, à l'origine même, l'objet des méditations de Fernand Cortez, lorsque ses longues explorations sur les côtes de Californie et du Guatemala l'eurent convaincu de la non-existence de ce passage naturel auquel il croyait d'abord et qu'il avait cherché avec ardeur. Néanmoins, les projets mis en avant par le conquérant du Mexique pour creuser un canal interocéanique furent assez mal accueillis de la cour de Madrid. Désireux, avant tout, de jouir sans peine et sans travail, de leurs nouvelles et immenses possessions, les Espagnols ne firent rien pour les rendre plus fructueuses. Leurs efforts tendaient bien plus à en dérober la connaissance à l'étranger qu'à en tirer le plus de ressources et le meilleur parti possible. Ainsi, il était défendu sous peine de mort, de faire connaître les routes suivies en Amérique par le commerce castillan. Les cartes étaient à dessein falsifiées, et les Espagnols représentaient toutes les côtes comme semées d'écueils. Les rivières les plus importantes n'y figuraient que comme de misérables cours d'eau absolument impropres à la navigation. Alexandre de Humboldt a donné le premier, dans son Histoire de la Nouvelle-Espagne, une étude complète sur la possibilité

II.

1859.

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