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fray MATURINO GILBERTI, de la orden de las Menores. En Mexico, por Antonio de Spinosa, 1575.

3. Doctrinalis fidei in Mechuanensium Indorum lingua: editus ab admodum reverendo patre fratre JOANNE METINENSI, Bethico, Augustiani ordinis et priore conventus Cuisensis. Mexici, in ædibus Antonii Ricardi typographi, anno 1577. En folio, en letra romana.

4. Manual en la lengua de Michuacan, por el padre ANGELO SERRA. Mexico, 1697. (Je n'ai pas vu le titre entier de ce livre.)

MAYA DE YUCATAN.

5. Gramatica yucateca, por el P. F. JOAQUIN RUz, formada para la instruccion de los indigenas sobre el compendio de don Diego Narciso Herranz y Quiros. Merida de Yucatan, por Refael Pedrera, 1844, in-48. (Collection Brasseur de Bourbourg.)

6. Vocabulaire de la langue maya, en anglais, d'environ deux mille mots, travail moderne très-incomplet fait à Bélize. (Collection Brasseur de Bourbourg.) MS.

7. Catecismo y esposicion breve de la doctrina cristiana del padre Ripalda, traducida al idiome yucateco, etc., por el M. R. P. F. JOAQUIN RUZ. Merida de Yucatan, por José D. Espinosa, 1847, in-18. (Même collection.)

8. Sermones en lengua maya, traducidos de diversos autores. Merida y Campeche, 1836-40, 2 vol. in-8°. (Même collection.)

LANGUES DE L'AMÉRIQUE CENTRALE.

Manuscrits en langue quichée.

4. Manuscrit quiché de Chichicaztenango. Empiezan las historias del origen de los Indios de esta provincia de Guatemala, traducido de la lengua quiche en la castellana, para mas comodidad de los ministros del santo Evangelio, tel est le titre que le traducteur espagnol donne à ce manuscrit, qui paraît avoir été écrit en partie de mémoire, d'après d'antiques originaux, en partie copié des livres sacrés des Quichés auxquels on y donne le titre de Popo Wuh, ou le Livre des princes. En le lisant avec attention, on re

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1859.

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connaît qu'un grand nombre de passages y ont été transposés, involontairement sans doute, par l'écrivain anonyme. Il se compose de quatre parties bien distinctes: la première a pour objet la création des choses, l'apparition des législateurs ou créateurs, et les idées plus ou moins cosmogoniques d'une inondation; la deuxième contient le roman épique de Hunahpu et d'Exbalanqué, précédé de l'histoire de l'orgueil et du châtiment de Wacub-Caquix; la troisième raconte l'origine, le passage et la dispersion des tribus en Amérique ; et la quatrième est une histoire abrégée des rois du Quiché. Le livre termine avec la liste des souverains des trois dynasties souveraines et la nomenclature des titres et charges de la cour. Ce manuscrit, si précieux pour ce qui concerne les origines de l'Amérique centrale, est écrit dans un quiché d'une grande élégance,et son auteur doit avoir été l'un des membres de la famille royale; il le composa peu d'années après l'arrivée des Espagnols, au moment où tous leurs livres anciens disparaissaient.

Il fut découvert à Santo Tomas Chichicastenango, alias Chuilà, bourgade considérable du Quiché, où l'on trouve les descendants d'une grande partie de l'ancienne noblesse de ce royaume. Le père Francisco Ximenes, depuis provincial de l'ordre de Saint-Dominique et auteur d'un grand nombre d'ouvrages importants, le trouva, étant curé de cette bourgade, au commencement du dix-septième siècle, et le traduisit en espagnol. Trop peu instruit malheureusement des antiquités américaines et ne possédant à peu près rien de la science historique de Sahagua et de Torquemada, il ne sut pas pénétrer au fond de l'ouvrage qu'il avait entre les mains et se laissa dominer, en le traduisant, par les préjugés non antiques de son époque. C'est ainsi que l'empire de Xibalba, probablement le premier qui fut établi dans ces contrées aux lieux où l'on voit les débris augustes de Palenqué, devient constamment sous sa plume, le séjour des réprouvés, l'enfer, et les princes de Xibalba, des démons; aussi y a-t-il des passages entiers de sa traduction qui, dans leur mot à mot, n'offrent aucun sens, et d'autres qui, dans le texte, sont omis entièrement. Don Ramon de Ordonez, chanoine de Chiapas, qui eut ce manuscrit entre ses mains, le copia pres

que entier, dans son Historia del cielo y de la tierra, et en tira les conséquences les plus absurdes. Il y avait autrefois à Guatemala trois exemplaires de l'ouvrage principal de Ximenes, intitulé ; Historia de la provincia de predicadores de San Vicente de Chiapas y Guatemala, au commencement duquel se trouve le manuscrit quiché. Aujourd'hui il n'y en a plus un seul de complet, et ce qui en reste se trouve déposé à la bibliothèque de l'université de cette ville. C'est là que M. le D' Scherrer, de Vienne, fit faire une copie de la traduction espagnole du manuscrit quiché, traduction qui ne peut, dans sa condition informe, que présenter fort peu de lumière à celui qui veut étudier l'histoire de ce pays. (Copie dans la collection Brasseur de Bourbourg.)

2. Xahoh Tun, Bayle de Rabinal-Achi. Danse, musique et drame de Rabinal-Achi. C'est un drame en langue quichée qui me fut dicté, en 1855, par Bartolo Ciz, descendant des anciens seigneurs de Rabinal. Le sujet est entièrement historique et paraît remonter Rab au douzième ou au treizième siècle. Il s'agit de rivalités entre un prince du Quiché et le prince de Rabinal. Il renferme des détails intéressants et quelquefois fort curieux sur les mœurs guerrières des anciens chefs de la Vera-Paz. Je possède avec les paroles la musique notée de ce drame, que je fis représenter devant moi par les Indiens de Rabinal, en janvier 1856. J'en ai donné une analyse et quelques extraits dans la Revue Européenne, no du 15 février 1859. (Collection Brasseur de Bourbourg.)

3. Kalendario conservado hasta el dia por los sacerdotes del sol en Ixtlavacan, pueblo decendiente de la nacion Kiche, descubierto por el presbitero Vicente Hernandez Spina. Santa Catarina Ixtlavacan, agosto 2 de 1854.- Ce calendrier, écrit en langue quichée avec une traduction espagnole, est, à peu de chose près, la traduction d'une partie du Tonalamact antique des Mexicains, qui, comme les Quichés, l'avaient reçu des Toltèques. On y trouve le nom des lieux de sacrifice encore en usage aujourd'hui parmi les Indiens d'Ixtlahuacan, les noms des prêtres, ainsi que des prières mélangées de noms chrétiens et de superstitions idolâtres. Je crois que

le D' Scherrer a publié quelques-unes de ces prières en espagnol qu'il a recueillies dans le pays. (Même collection.)

4. Vae ru cam ru vuhil nimac biitz Theologia indiorum, ru binaam. (C'est ici le commencement de la grande parole appelée Théologie indienne.) C'est un manuscrit composé par le père Domingo de Vico, qui fut tué par les Lacandous en 1555: cet ouvrage 'est un cours d'instructions chrétiennes en langue quichée, à l'usage des indigènes. Il est relié, formant avec une suite de sermons et portions diverses de l'Écriture sainte, des épîtres et des évangiles dans la même langue, par plusieurs religieux dominicains, un fort gros volume petit in-4°. (Même collection.)

5. Le même ouvrage, moins les sermons, en langue cakchiquèle. Environ 450 feuillets in-4°. (Même collection.)

6. Sermons et panégyriques en langue cakchiquèle, composés par le père Francisco Maldonado, franciscain, le plus éloquent des religieux de son ordre dans la langue cakchiquèle. Manuscrit d'environ 450 feuillets petit in-folio, écrit en 4674. (Même collection.)

7. Autre volume de sermons et instructions en cakchiquel, in-4°. (Même collection.)

8. Confessionario en lengua de Rabinal (quiché et espagnol). Petit manuscrit d'une douzaine de feuillets in -4°. (Même collection.)

9. Vocabulario quiche (espagnol et quiché), compuesto por el padre fray Domingo de Basseta, O. S.D., y acabado en 29 de enero de 1690. Ce magnifique vocabulaire, écrit d'une lettre parfaitement claire et distincte, se compose de 335 pages petit in-4°. Il est suivi, de la même lettre et de la même main, d'un autre encore plus *précieux, par le même auteur, intitulé: Vocabulario de lengua quiche (quiché et espagnol), de Fr. Domingo de Basseta, el qual empieza con lengua. Il comprend 164 pages. A la suite vient relié dans le même volume un autre vocabulaire quiché et espagnol, écrit d'une autre main, suivi d'une courte grammaire quichée, comprenant 214 pages et qui complète parfaitement les deux autres. Le volume relié se termine avec un autre vocabulaire espagnol et quiché, mais fort défectueux, d'une centaine de pages. L'ensemble

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forme un volume petit in-4° de plus de 400 feuillets d'un texte serré et fort clair. C'est ce que je connais de plus complet en vocabulaires quichés. (Même collection.)

40. Arte de las tres lenguas cakchiquel, guiche y tzutohil, por el padre Mo. fray Francisco Ximenes, O. S. D. Cette grammaire, copiée par moi sur le manuscrit de l'université de Guatemala, n'est malheureusement pas complète. Elle renferme un vocabulaire copieux des racines de ces trois langues. (Même collection.)

44. Arte de la lengua quiche, con modo breve de administrar los sacramentos en la misma lengua. Ce manuscrit est sans titre et sans nom d'auteur; il se compose de 65 feuillets in-4° et donne une idée fort exacte de la langue. (Même collection.)

12. Arte de la lengua quiche (otro), con modo de ayudar a los enfermos. Cette grammaire, également sans nom d'auteur comme la précédente, est beaucoup moins complète. (Même collection.)

13. Vocabulario de la lengua cakchiquel, con advertencia de los vocablos de las lenguas quiche y tzutohil. C'est un beau manuscrit, fort complet, sans nom d'auteur, mais fort mal orthographié en espagnol (cakchiquel et espagnol). Il se compose d'environ 300 feuillets, petit in-4°. (Même collection.)

14. Bocabulario de la lengua cakchiquel (cakchiquel et espagnol avec une grammaire). Arte de la lengua cakchiquel. Manuscrit fort complet comme le précédent, dont il paraît être une copie. Il est sans nom d'auteur et se compose d'environ 300 feuillets petit in-4°. (Même collection.)

15. Vocabulario de la lengua cakchiquel, compuesto por el padre fray Alonzo de Santo-Domingo (cakchiquel et espagnol). Manuscrit très-complet de 140 feuillets, petit in-4°. (Même collection.)

IMPRIMÉS EN Quiché et cakcHIQUEL.

Confessionario y oraciones, etc., en lengua kiche, por el R. P. Juan Luque Buitron. Guatemala, 1752.- Ce livre est signalé dans in catalogue appartenant à M. Aubin.

Arte de la lengua metropolitana del regno cakchiquel, o gua-

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