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E LEROUX, Edit.

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La vallée du Fredj, vue de la porte d'El-Agouas dans la direction du Nord.

H. DEMOULIN, SC.

OF

De ce point le mur tournait vers l'Est, franchissait un ravin,

puis s'infléchissait au Sud jusqu'à la porte d'El-Djenane, ou porte du jardin. Cette porte n'existe plus et il est même difficile d'en distinguer l'emplacement sans l'aide d'un guide de la localité; elle devait certainement correspondre à un pont dont il n'existe plus trace et qui livrait passage à la route de Msila.

De la porte d'El-Djenane, le mur se dirigeait d'abord vers le Sud-Est, puis vers l'Est, en longeant la rive gauche du ruisseau d'El-Fadel.

A l'angle Sud-Est de la ville se trouvait une seconde porte, aussi

terre

Courant

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FIG. 3.

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Pont de Sidi-Aïssa.

terre

N

citerne

FIG. 2.

Echelle de 5mm "par mètres

El-Gorein.

peu visible que la première, dite d'El-Djeraoua. Cette porte s'ouvrait sur les routes de Bordj-Redir et de la Hodna. La route de Bordj - Redir passait sur le pont de Sidi-Aïssa, dont il ne reste que les piles et les culées. Le pont se trouve à 280 mètres au Sud de la porte

d'El-Djeraoua, sur l'Oued-Fredj (fig. 3 et pl. II).

Le mur remontait ensuite droit

au Nord, passait à la tour du Ménar, sorte de donjon servant de poste pour les signaux optiques, 1.040 mètres d'altitude tournait brusquement à l'Ouest et atteignait, dans une légère dépression, la porte d'El

Echelle de 1m.m

"par 4 metres

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Agouas (fig. 4). Celle-ci donnait accès à un sentier muletier.

extrêmement raide, venant en zigzags du fond de la vallée de l'Oued-Fredj (pl. II). On voit encore dans le rocher les traces des gonds de la porte d'entrée. A 100 mètres au Sud-Est de la porte, on a trouvé un pilastre en pierre grise (fig. 5).

D'après les vieillards de la localité, la porte était double et donnait accès à l'Ouest dans la ville proprement dite et à l'Est dans le quartier des Djeraoua. Ce quartier portait le nom de Djeraoua parce qu'il avait été affecté, au moment de la fondation de la ville, aux gens de cette tribu (?); il était fermé par une enceinte intérieure, encore visible; je l'ai indiquée sur mon plan. C'était le quartier de la citadelle.

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De la porte d'El-Agouas, le mur d'enceinte rejoignait le fortin de Takerbous en suivant une ligne de crète absolument inaccessible.

Il ne faudrait pas croire

que le mur d'enceinte que je viens de décrire sommairement soit encore très apparent; jamais il ne s'élève au-dessus du sol et dans beaucoup d'endroits il a totalement disparu.

Le tracé de l'enceinte, fort bien conçu, fait le plus grand honneur à son architecte, le chrétien Bouniache; les murs de la fortification se pliaient à tous les accidents du sol et suivaient les crètes, en général inaccessibles, des hauteurs qui encerclaient la ville. Seul le côté Sud, qui longeait la rive gauche du ruisseau d'El-Fadel, était d'un abord relativement facile. C'est du reste par ce côté que les Almohades prononcèrent leur attaque en 1152 et qu'ils prirent la ville.

La ligne de défense adoptée par Bouniache en 1007, excellente

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