Molière's Les précieuses ridicules

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Ginn, 1895 - 162 pages
 

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Page 65 - I pronounced it to you, trippingly on the tongue : but if you mouth it, as many of our players do, I had as lief the town-crier spoke my lines. Nor do not saw the air too much with your hand, thus ; but use all gently : for in the very torrent, tempest, and (as I may say) whirlwind of your passion, you must acquire and beget a temperance, that may give it smoothness.
Page 7 - J'aurois voulu faire voir qu'elle se tient partout dans les bornes de la satire honnête et permise ; que les plus excellentes choses sont sujettes à être copiées par de mauvais singes, qui méritent d'être bernés ; que ces vicieuses imitations de ce qu'il ya de plus parfait ont été de tout temps la matière de la comédie...
Page 73 - Je suis donc bien coupable, Alceste, à votre compte? ALCESTE Allez, vous devriez mourir de pure honte; Une telle action ne saurait s'excuser, Et tout homme d'honneur s'en doit scandaliser. Je vous vois accabler un homme de caresses, Et témoigner pour lui les dernières tendresses; De protestations, d'offres et de serments Vous chargez la fureur de vos embrassements; Et quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme; Votre chaleur pour lui tombe en vous...
Page xiii - Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence, Et cependant le seul Molière y gît. Leurs trois talents ne formaient qu'un esprit Dont le bel art réjouissait la France. Ils sont partis, et j'ai peu d'espérance De les revoir. Malgré tous nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence, et Plaute, et Molière sont morts.
Page 132 - Oui, toujours des marquis, que diable voulez-vous qu'on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? le marquis aujourd'hui est le plaisant de la comédie. Et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.
Page xxi - Étudiez la cour et connaissez la ville : L'une et l'autre est toujours en modèles fertile. C'est par là que Molière, illustrant ses écrits, Peut-être de son art eût remporté le prix, 395 Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures II n'eût point fait souvent grimacer ses figures, Quitté, pour le bouffon, l'agréable et le fin, Et sans honte à Térence allié Tabarin.
Page lvii - Oubli, au lieu de se trouver à Tendre sur Estime, on se trouverait au lac d'Indifférence, que vous voyez marqué sur cette carte, et qui par ses eaux tranquilles, représente sans doute fort juste, la chose dont il porte le nom en cet endroit. De l'autre côté, si au partir de...
Page xlii - L'air, ni l'esprit français à l'antique Italie ; Et, sous des noms romains faisant notre portrait, Peindre Caton galant et Brutus dameret.
Page 151 - Soit encor le Corneille et du Cid et d'Horace; Que Racine , enfantant des miracles nouveaux , De ses héros sur lui forme tous les tableaux...
Page 34 - So every spirit, as it is most pure, And hath in it the more of heavenly light, So it the fairer bodie doth procure To habit in, and it more fairely dight With chearefull grace and amiable sight ; For of the soule the bodie forme doth take ; For soule is forme, and doth the bodie make.

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