De la rime française: ses origines, son histoire, sa nature, ses lois, ses capricesSociété de Saint-Augustin, 1898 - 233 pages |
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 184 - Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 125 - L'Esprit cruel et le Rire impur, Qui font pleurer les yeux de l'Azur, Et tout cet ail de basse cuisine ! Prends l'éloquence et tords-lui son cou ! Tu feras bien, en train d'énergie, De rendre un peu la Rime assagie, Si l'on n'y veille, elle ira jusqu'où?
Page 119 - Notre versification perd plus, si je ne me trompe, qu'elle ne gagne par les rimes : elle perd beaucoup de variété, de facilité et d'harmonie. Souvent la rime, qu'un poète va chercher bien loin, le réduit à allonger et à faire languir son discours; il lui faut deux ou trois vers postiches pour en amener un dont il a besoin.
Page 171 - Ëlie aux éléments parlant en souverain, Les cieux par lui fermés et devenus d'airain, Et la terre trois ans sans pluie et sans rosée, Les morts se ranimant à la voix d'Elisée...
Page 102 - L'imagination de la Rime est, entre toutes, la qualité qui constitue le poète. (...) Ceci va vous paraître étrange et n'est pourtant que strictement vrai : on n'entend dans un vers que le mot qui est à la rime, et ce mot est le seul qui travaille à produire l'effet voulu par le poète.
Page 155 - II s'amuse à tout autre chose Qu'à la gageure. A la fin, quand il vit Que l'autre touchait presque au bout de la carrière, II partit comme un trait; mais les élans qu'il fit Furent vains : la tortue arriva la première. Eh bien , lui cria-t-elle, avais-je pas raison ? De quoi vous sert votre vitesse ? Moi l'emporter ! et que serait-ce Si vous portiez une maison...
Page 156 - Est-ce là cette reine auguste et malheureuse , Celle de qui la gloire et l'infortune affreuse Retentit jusqu'à moi dans le fond des déserts? ISMÉNIE. Rassurez-vous, c'est elle. (Elle sort.) ÊGISTHE.
Page 197 - Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma gloire, Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire : Le prince à mes côtés ferait dans les combats L'essai de son courage à l'ombre de mon bras...
Page 115 - Pour mes péchés, je crois, fit devenir rimeur, Dans ce rude métier où mon esprit se tue. En vain, pour la trouver, je travaille et je sue ; Souvent j'ai beau rêver * du matin jusqu'au soir.
Page 132 - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne; Elle a trop de vertus pour n'être pas chrétienne ! Avec trop de mérite il vous plut la former Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.