La conversation: poème en trois chantsL.G. Michaud, 1822 - 215 pages |
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Expressions et termes fréquents
à-la-fois aime Alcibiades amis Aspasie Athènes avez babil babillard bavard beaux brillant bruit Bruyère carac caractère cercle chagrins CHANT charme cher chose cite cœur conte conteur craint Delille déplaît dire discoureur aimable discours dit-il doux écoute encens entretiens esprit flatteur fleurs fugge gaîté gens Geoffrin goût gronde Harpagons heureux homme j'ai jamais jour l'amitié l'art de converser l'autre l'avare l'écoute l'ennui l'esprit l'homme aimable l'orgueil l'un laisse langage lieux long-temps Lord Chesterfield lui-même Macédoine modestie Molière monde Monsieur Montesquieu morale Morellet ogni oreilles orgueil pardon parler parleurs pédants peint peinture pensée Périclès Phidias phrase piquante plaire plaisir plaît Plutarque poème poète poli politesse portrait portraits quelquefois raconte raison Rambouillet récits ridicule rien rire rivaux s'il sait salon scène secret Sésostris seul société soin sortir sots souvent talent tantôt Théophraste tort tour-à-tour tourment tout-à-coup tracé trait triste Trublet vanité Vannoz vertus veut vices Voilà Volge Voltaire yeux
Fréquemment cités
Page 159 - Hollande, dispensez-le du moins de vous répondre: il confond les temps, il ignore quand elles ont commencé, quand elles ont fini; combats, sièges, tout lui est nouveau; mais il est instruit de la guerre des géants, il en raconte le progrès et les moindres détails, rien ne lui est échappé; il débrouille de même l'horrible chaos des deux empires, le Babylonien et l'Assyrien; il connaît à fond les Égyptiens et leurs dynasties.
Page 146 - ... contre une nation puissante depuis la mort du roi votre époux , ne diminuent rien de votre magnificence : vous avez préféré à toute autre contrée les rives de l'Euphrate pour y élever un superbe édifice; l'air y est sain et tempéré , la situation en est riante ; un bois sacré l'ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syrie , qui habitent quelquefois la terre , n'y auraient pu choisir une plus belle demeure ' ; la campagne autour est couverte...
Page 198 - ... une chose vous manque, c'est l'esprit : ce n'est pas tout; il ya en vous une chose de trop , qui est l'opinion d'en avoir plus que les autres : voilà la source de votre pompeux galimatias , de vos phrases embrouillées, et de vos grands mots qui ne signifient rien. Vous abordez cet homme, ou vous entrez dans cette chambre , je vous tire par votre habit , et...
Page 159 - Artaxerxe ait été appelé Longuemain parce que les bras lui tombaient jusqu'aux genoux, et non à cause qu'il avait une main plus longue que l'autre ; et il ajoute qu'il ya des auteurs graves qui affirment que c'était la droite, qu'il croit néanmoins être bien fondé à soutenir que c'est la gauche.
Page 146 - N'y épargnez rien, grande Reine; employez-y l'or et tout l'art des plus excellents ouvriers; que les Phidias et les Zeuxis de votre siècle déploient toute leur science sur vos plafonds et sur vos lambris; tracez-y de vastes et de délicieux jardins, dont l'enchantement soit tel qu'ils ne paraissent pas faits de la main des hommes; épuisez vos trésors et votre industrie sur cet ouvrage incomparable...
Page 146 - ... délicieux jardins, dont l'enchantement soit tel qu'ils ne paraissent pas faits de la main des hommes ; épuisez vos trésors et votre industrie sur cet ouvrage incomparable : et après que vous y aurez mis, Zénobie, la dernière main, quelqu'un de ces pâtres qui habitent les sables voisins de Palmyre, devenu riche par les péages de vos rivières , achètera...
Page 159 - Ninyas, qu'on ne les distinguait pas à la parole : si c'était parce que la mère avait une voix mâle comme son fils, ou le fils une voix efféminée comme sa mère, qu'il n'ose pas le décider.
Page 182 - L'honneur de contredire a pour lui tant de charmes Qu'il prend contre lui-même assez souvent les armes, Et ses vrais sentiments sont combattus par lui Aussitôt qu'il les voit dans la bouche d'autrui.
Page 146 - Zénobie, qui agitent votre empire, ni la guerre que vous soutenez virilement contre une nation puissante depuis la mort du roi votre époux, ne diminuent rien de votre magnificence. Vous avez préféré à toute autre contrée les rives de l'Euphrate pour y élever un superbe édifice : l'air y est sain et tempéré, la situation en est riante, un bois sacré l'ombrage du côté du couchant ; les dieux de Syrie, qui habitent quelquefois la terre, n'y auraient pu choisir une plus belle demeure...
Page 10 - LAURENT, serrez ma haire avec ma discipline, Et priez que toujours le ciel vous illumine. Si l'on vient pour me voir, je vais aux prisonniers Des aumônes que j.ai partager les deniers. DORINE, à part. Que d'affectation et de forfanterie ! TARTUFFE.