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ED-CASR-EL-CADIM (le Vieux-Château), 1o situé à trois milles de Cairouan, vers le S. O. - 2o Château situé dans ou auprès de Tlemcen.

CASR-DJABER, château situé sur la frontière de la régence de Tunis, à sept lieues O. N. O. de Kef.

CASR-EL-EDJEM, voy. EL-EDJEM.

CASR-EL-IFRIKI, place forte située à une journée O. S. O. de -Tifech.

CASR-HASSAN et COSOUR-HASSAN. L'auteur du Baïan et Ibn-Khaldoun placent cette bourgade dans la Cyrénaïque, et le voyageur Pacho signale un Casr-bou-Hassan à dix-sept lieues S. de Cyrène. L'Idrîci, au contraire, la place à soixante-dix milles O. de Sort, et nous trouvons sur la carte de Tripoli, par Prax et Renou, un Guecer-Asan, à deux cent trente-cinq milles de la ville de Tripoli et à quarante-huit milles de la

côte.

CASR-IBN-SELAMA, le même que TAOUGHZOUT.

CASR-EL-KOKEB (Château de l'Étoile), nom d'un château fort ou palais dans les environs de Bougie.

CASR-MORADA, château situé près de Molouïa et probablement dans la plaine de Messoun.

CASR-SAID, château au S. de Tlemcen, à l'extrêmité méridionale du territoire des Beni-Ournîd.

CASR-ET-TIN, les Beni-Mozab donnent ce nom et celui de CasrTina à Constantine; mais la forteresse mentionnée par IbnKhaldoun était probablement située aux environs de Setîf. EL-CASREIN (les Deux-Châteaux), nos cartes placent cet endroit à vingt-quatre lieues S. O. de Cairouan et à onze lieues S. E. de Tebessa.

EL-CASSAB, défilé sur la partie supérieure de la rivière qui passe auprès d'El-Mecîla et se perd dans les sables du Hodna. Cette rivière s'appelle Quadi-'l-Cassab (rivière des roseaux). Le défilé commence à quatre lieues N. d'El-Mecîla et a cinq lieues de longueur.

CASTILÏA, ancien nom de la ville et du territoire de Touzer. La

province de Castîlïa renfermait les villes de Touzer, d'ElHamma et de Nesta.

CATAOUA, localité du Hodna, sur la route de Maggera au Zab. EL-CATEF [ou peut-être EL-COTF ou EL-GUETEF, ce nom étant écrit sans voyelles, avec le caf guttural et le tha dur.] Un des affluents du Molouïa, probablement la rivière qui traverse la plaine de Messoun et qui s'appelle maintenant Ouad-Messoun. CERIF, montagne du Rîf marocain, située entre El-Casr-el-Kebîr et le pays des Ghomara.

CEUTA, en arabe SEBTA, altération de l'ancien nom des montagnes de cette localité, les Septem Fratres.

CHADLA, localité des environs de Tunis.
CHAÏB, montagne près de Benzert.

CHALA OU CHELLA, ancienne ville à un mille au S. E. du Ribat de
Salé.

CHEBROU, village à cinq milles O. de Tebessa. Il donne son nom à une rivière qui coule vers le N. et se jette dans le Mellag. CHEDDI ou plutôt DJEDDI, rivière qui a ses sources dans le DjébelAmour, et coule à l'E. en traversant le Zab. Djeddi veut dire sable en berbère. CHEDIOUÏA, Ibn-Khaldoun donne ce nom à la rivière que l'on appelle maintenant Djediouïa et qui se jette dans le Chelif, vis-àvis de Mazouna. Dans les manuscrits de l'Histoire des Berbères, ce mot est presque toujours incorrectement écrit et mal ponctué. CHEFCHAOUA, montagne de la chaîne de l'Atlas, au S. de Maroc et et à l'O. de la rivière Nefîs; elle est habitée par une tribu du même nom. La rivière Chefchaoua ou Chouchaua y prend sa source et coule vers le Nord pour se jeter dans le Tencîft. CHELIF (appelé aussi CHELîF DES BENI-OUATÎL), rivière du Maghreb central, prend sa source dans le Djebel-Amour, coule vers le N., passe à l'E. et ensuite au N. du Ouancherich; puis elle se dirige vers l'O., en arrosant le territoire qui porte son nom et qui s'étend depuis Milîana jusqu'à Mostaghanem.

CHELIF, ville située sur la rive gauche du Chelif, au confluent de cette rivière avec le Mina. Une autre ville de ce nom était située sur le même fleuve, entre Orléanville et Milîana.

CHELLA, Voy. CHALA.

CHENNOUA et CHENNOUEN, montagne à l'E. de Cherchel.

CHERCHEL, ville et port de mer à quatorze lieues O. S. O. d'Alger.
CHERIK, grande péninsule qui s'étend à l'E. de Tunis.
CHIBOULA, localité de la ville de Fez.

CHICCA, Voy. SICCA.

CIRAT OU SIRAT, plaine, collines et ville sur la rive droite du Habra.

COCOUR-HASSAN, voy. CASR-HASSAN.

COCOUR-MASMOUDA, voy. EL-CAsr-es-Saghîr.

Coçour-Outat, bourgades du Molouïa supérieur.

COLETA-OUALLEN (petit château de Ouallen); le Gueléa de quelques cartes. Bourg situé à onze journées O. de Ouargla, et à cinq E. de Figuîg. Coleïa est situé à une journée de Ouallen,

COLLO, en arabe EL-COLL, ville et port de mer, long. 4o, 42' E. COLOUA-DJARA ou plutôt COLOUA-GARET, forteresse du Rîf marocain, entre Melîla et Guercif.

CONSTANTINE, en arabe COSANTINA.

CossURA, nom donné par les Romains et les Arabes à l'île que les Européens appellent maintenant Pantellaria.

DAHMOUN, Voy. MENZIL-DAHMOUN.

DAR-MELLOUL OU DAR-MELOUWEL, ville que les géographes arabes placent à une journée E. de Tobna.

DAT-EL-HAMMAM, station à trente-huit milles d'Alexandrie, sur la route de Barca.

DEBDOU, ville située sur une montagne du même nom. Selon la carte Beaudoin, elle est à vingt-six milles S. E. de Guercîf, et à vingt-un milles E. du Molouïa. M. Renou la place à dix milles O. de la même rivière. La première indication nous paraît préférable. L'on sait, du reste, que le col de Debdou est un de

ceux par lesquels les tribus sahariennes arrivent à Guercif pour s'approvisionner dans le pays de Téza.

DEHOUS (le Doos et l'ADOUSE des cartes), nom de la partie supérieure de la rivière de Bougie.

DELLIS, VOY. TEdellis.

DEMMER, montagne de la province de Tripoli, formant l'extrêmité occidentale de la chaîne qui s'étend au S. de cette ville jusqu'aux environs de Cabes. On appelle les habitants de cette montagne, Aït-Demmer ou Aïd-Demmer, c'est-à-dire tribu des Demmer.

ED-DEMNA, ville située à une journée de Ceuta, dans la plaine que traverse la route de Tanger à Fez.

Le DERA, désert, pays cultivé et rivière, situés au S. et au S. E. de l'Atlas marocain.

DERDJ, ville à quatorze lieues E. de Ghadams, sur la route de Tripoli.

DEREN, nom de l'Atlas; il paraît être une altération d'Idraren, pluriel berbère du mot Adrar (montagne). Pline et Strabon nous apprennent que de leur temps, les indigènes nommaient l'Atlas Dyrin. Les géographes arabes prolongent le Deren jusqu'au Midi de Barca.

DERRAG, montagne et plaine situées au N. du Seressou, entre Boghar et Thénïa-t-el-Hadd.

DIALEM, tribu arabe dont le territoire se composait de la partie du Seressou que traverse le Quacel.

ED-DIMAS, ville maritime de la province de Tripoli, située sur le cap qui forme l'extrêmité méridionale du golfe de Hammamat. EL-DJABAT, place forte dans le voisinage de Taoughzout. DJELOULA, Voy. pag. 307 de ce vol., note 1.

DJERAOUA, ville à trois lieues de Cairouan.

DJERAOUA-T-IBN-ABI-AïCH, ville située sur la rivière Kîs, à six milles de la mer et à dix milles S. E. de l'embouchure de Molouïa.

DJERBA, grande île à onze lieues E. de Cabes. Il ne faut pas con

fondre cette île avec celle qui forme l'extrémité S. O. du groupe d'îles appelées Kerkenna, et à laquelle nos cartes modernes donnent le nom de Guerba.

LE DJERID, appelé aussi BELAD-EL-DJERÎD (pays des branches de dattier), nom de la région dactylifère qui s'étend depuis le Sous jusqu'à la frontière de Tripoli. Les habitants de ces contrées donnent au mot Djerid la signification que nous lui attribuons ici. On est dans l'usage d'employer ce terme pour désigner les oasis dans le sud de la province de Tunis.

DJERMA, ville à quinze lieues N. de Morzouc, capitale du Fezzan.
EL-DJEZIRA (la péninsule), voy. CHERÎK.

DJIDJEL, port de mer à dix lieues E. de Bougie.
EL-DJOUCIN, localité du pays des Nefzaoua.

DJURDJERA, montagnes qui s'élèvent au sud de la Cabilie de Bougie, à dix-neuf lieues E. S. E. d'Alger.

DOKKALA, province du Maghreb-el-Acsa, au N. et au N. E. de la ville de Maroc.

ED-DOUCEN, ville du Zab occidental, à neuf lieues S. O. de Biskera.

DRA-ES-SABOUN (tertre de savon), colline près de Tlemcen. Aujourd'hui son nom et son emplacement sont inconnus aux habitants de cette ville.

EL-EDJEM (appelé aussi LEDJEM et, par corruption, EL-DJEM), amphithéâtre romain à moitié chemin entre Sfax et Souça. EDREN, le même que DEREN.

ETAD (ou AÏAD), voy. KîANA.
EMRAN, VOY. BENI-AMRAN.

ERBA, ville du Zab, selon En-Noweiri; la même que Tezzout ou Lamboesa, selon Shaw. M. Carette place un Arba dans l'Auras, à quatre lieues S. O. de Lamboesa. L'auteur du Meracid (dictionnaire géographique en arabe) dit qu'il faut prononcer Eréba, que c'est une des plus grandes villes du Zab et qu'elle est entourée de trois cent soixante villages.

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