Images de page
PDF
ePub

الذخائر ما بين طحين وسمن وزيت وعجول وغنم وخيل وشعير وما يشبهه وحين وصلت مرسلاتكم هذه الينا بحالا ندفع الثمن بلوسا نفدية على ما تريدون واكثر هذا واما ان كان منكم معاذ الله خلاف ذلك حتى تختاروا محاربتنا ومفاومتنا اعلموا أن كل ما يصيبكم من المكروه والشرانما يكون سببه من جهتكم بلا تلوموا كلا انفسكم بايـفـنـوا انه ضد ارادتـنـا بـلـيـكن عندكم محقفا أن عساكرنا المنصورة تحيط بكم بايسر مرام ودون تعب وان الله يسلّطها عليكم جانـه تعالى كما انه يامر من يجعل لهم النصر والظهر بالمرحمة والمسامحة على الضعفاء المظلومين بكذلك يحكم باشد العذاب على المجسدين مع كلارض العائثين على البلاد والعباد بلاية انكم أن تعرّضتم لنا بالعداوة والشر هلكتم عن آخركم هذا ايها السادة ما بدا لي ان اكلمكم به بهو نصیحت منی اليكم بـلا تـغـبـلوا عنه واعلموا بان صلاحكم انما هي فـبـوله والعمل عليه وان هلاككم لا يردّه منكم أحد أن عرضتم عما نصحتكم وانذرتكم به وايفنوا يفينا مؤكدا ان كلام سلطاننا المنصور المحفوظ من الله تعالى غير ممكن تغييره لانہ مقدر والمقدر لا بد ان يكون السلام على من سمع واطاع

CHRONIQUE.

GERYVILLE.

[ocr errors]

On nous communique une lettre écrite de ce poste du Sabara oranais, par M. le commandant Colonieu; nous y trouvons l'annonce d'une découverte qui n'est pas sans intérêt.

Dans le courant du mois de février dernier, en nettoyant le bassin de la fontaine de cet endroit, on a rencontré un fragment d'épigraphe gravé sur une dalle antique, qui était enfouie sous une épaisse couche de vase. Cette dalle mesure 180 c. sur 1-10 c. Le bord supérieur se découpe en cinq demi-cercles inégaux ainsi disposés : le plus large est au centre, les deux de moyen diamètre lui sont contigus et les deux plus petits forment les angles. On n'a pu déchiffrer que ces caractères :

PI PH VARO

Comme la pierre porte des traces d'avoir servi au lavage, ce qui a dû naturellement en user la surface, on s'explique sans peine l'absence de la majeure partie de l'inscription. Du reste, elle reposait sur un lit de maçonnerie qui existe encore à 40 c. sous la vase et se trouvait donc en place.

M. le commandant Colonieu a fait pratiquer aussitôt de profondes tranchées pour, vider le bassin et sécher la vase, se proposant de continuer ensuite la fouille, opération qui annonçait d'être difficile, parce que s'il y a un sarcophage, il doit se trouver à 80 c. environ sous l'œil de la source principale et à 20 c. de l'autre source.

Ceci nous rappelle que le 11 janvier 1836, lors de l'expédition de Tlemsen, étant au bivac à Aïn el-Bridj, non loin d'Aïn Temouchent, nous avons trouvé, également enfouie dans une source, une inscription tumulaire romaine que nous avons publiée dans le Moniteur Algérien, n° du 25 février suivant.

Ajoutons que, peu de temps après (1837), des juifs étant occopés à nettoyer une fontaine sur le territoire des Oulad sidi Khaled, (entre Oran et Tlemsen), ils trouvèrent dans la vase un

[ocr errors]

œuf d'autruche dont la partie supérieure avait été percée, puis bouchée avec du coton. Après avoir enlevé ce léger obturateur, ils furent très agréablement surpris de trouver dans l'intérieur de l'œuf vingt médailles romaines en argent appartenant aux règnes de Vespasien, Titus, Domitien, Trajan, Hadrien, Antonin le Pieux, Marc-Aurèle, Faustine, Commode, suite comprise entre les années 69 et 192 de notre ère et à laquelle il ne manque que le seul Nerva, dont le gouvernement fut de très-courte durée(1). Pour revenir à la découverte de M. le commandant Colonieu, disons que si nous avons tardé jusqu'ici à la publier, c'est parceque nous en attendions le complément avec la suite des fouilles. Mais nous apprenons que cet officier supérieur a dû partir en course dans le Sahara oranais, ce qui ne lui aura pas permis de mener à bonne fin l'exploration entamée. Ne voulant pas retarder plus longtemps la publication d'un fait intéressant au point de vue des limites de l'occupation romaine dans le Sud, nous nous décidons à le donner tel quel dans ce numéro.

DJELFA Les trois fragments d'inscription provenant des ruines romaines de Msad et formant le 1 envoi adressé au Musée d'Alger par M. le Dr Reboud, sont parvenus à leur destination, ainsi que nous l'annoncions dans notre dernier n°, p. 73. Le fragment le plus considérable (no 408 du Musée) représente la partie inférieure de gauche d'une dédicace faite aux membres de la famille impériale des Sévère par Quintus Anicius Faustus, légat des deux Augustes, personnage déjà connu par sept inscriptions que M. Léon Renier a publiées sous les n°. 56, 57, 61, 62, 63, 64, 1575 (Inscript. romaines de l'Algérie). Les cinq premières proviennent de Lamboesis (Lambèse), chef-lieu de la 3° légion qu'il commandait, et la dernière de Thamugas (Timgad).

Les deux autres fragments sont également des épigraphes militaires où l'on ne voit guère que des noms propres. Nous les donnerons dans le prochain numéro.

M. le D' Reboud nous a adressé également le plan du Ksar Kahil, levé par M. Hannedouche, garde du Génie. Cet honorable correspondant annonce qu'il a encore en portefeuille deux inscriptions latines qu'il nous communiquera à son prochain pas

(1) Nous donnerons un travail plus complet sur cette découverte dans un prochain numéro.

sage à Alger. Il ajoute qu'il n'oublie pas la statistique des ruines du cercle, qu'il a promise et qu'il donnera par cette même occasion.

AUMALE (Auzia). M. E. Guès nous écrit de cette résidence : « Le vis tempestatum ne m'a pas permis d'estamper la dédicace au Génie de la montagne; mais j'ose vous garantir l'exactitude de ma copie. Je passe à autre chose: un marabout vénéré habitait jadis à cent mètres du lieu où l'on a trouvé notre inscription, auprès d'Aïn Naïli (fontaine de l'homme des Oulad Nail). Il avait reçu de Dieu, au dire des Indigènes, le don de dominer les éléments, de conjurer la tempête et d'amener la pluie en temps opportun. Vous voyez que votre conjecture était bien fondée (v. p. 145). La Koubba de ce santon a été détruite par un colon qui en a utilisé les débris pour édifier sa denieure. Mais le bouquet circulaire formé par les arbres qui l'entouraient subsiste toujours, ainsi que le caveau ou peutêtre repose encore la dépouille mortelle du saint musulman. Les Arabes continuent de venir en ce lieu pour demander la pluie nécessaire aux cultures. >>

A cette lettre, M. Guès a joint six médailles trouvées auprès de la Rorfa des Oulad Selama sur la route d'Aumale à Bousada, à 11 kilomètres environ de la première de ces villes.

La plus remarquable est un grand bronze de Julia Domna (femme de Septime Sévère, en l'an 173), dont voici la description.:

1. gusta.

2.

Tête de Julia Domna, autour: Julia Domna Felix Au

Femme assise sur un siège, autour : Mat. aug, sen. m. patr. mère des augustes, du sénat, mère de la patrie.

Quatre autres grands grands bronzes se rapportent aux empereurs Hadrien, Commode, Julia Mamaea (celui-ci d'une belle conservation), Pupienus; plus, un petit bronze de Gallien.

-

LA GOULETTE (Tunisie). M. A Gaspary, ingénieur à cette résidence, nous adresse un dessin de la Diane d'Ephèse trouvée à Carthage, et celui d'une bacchante découverte sans doute au même endroit. Notre honorable correspondant nous parle d'une lettre antérieure sur le même sujet, qui ne nous est point

parvenue, et dans laquelle se trouvait sans doute les détails qui doivent se rapporter à cette double découverte.

Quoi qu'il en soit, la Diane d'Ephèse, dont M. Gaspary envoie le dessin, est sembable dans son ensemble à celle du Vatican que nous trouvons dans la Nouvelle galerie mythologique de M. Guigniaut, T. 2, pl. LXXVIII, figure 317.

On sait que ce simulacre d'Artemis ou Diane d'Ephèse représente le corps de la déesse, avec la longue tunique talaire qui le couvre, engagé dans une espèce de gaîne ou de châsse, revêtue de divers' attributs significatifs. La statue récemment trouvée à Carthage est sans fête. On ne voit donc que la partie inférieure du nimbe, ce symbole probable du disque de la lune, garni ici d'animanx chimériques. On aperçoit nettement les deux lions en ronde bosse des épaules, au-dessus des trois rangs de mamelles, emblèmes de la fécondité.

Nous attendons une nouvelle communication de M. Gaspary, qui complète nos renseignements, pour revenir sur cette double découverte.

CHRONOLOGIE CHIMIQUE, En l'absence de toute autre indication, l'analyse chimique d'un squelette peut faire connaître son âge dans les circonstances que voici. Pendant la vie, les os humains renferment 33 p. 100 de matières organiques; ils en perdent 3 p. 100 par siècle. Ainsi, après 1100 ans il n'en reste plns trace. Ce calcul, appliqué aux deux squelettes que l'on vient de découvrir au vieux château de Verteuil, a établi qu'ils étaient inhumés depuis 750 ans, On assure qu'un archéologue, M. Drouin, est arrivé aux mêmes résultats par d'autres moyens que ceux qui ont été employés par M, Gouerbe, chimiste, auteur de l'analyse dont nous venons de parler.

[blocks in formation]
« PrécédentContinuer »