اتصل بها بساتين ونهر وفي ارباضها فنادفها وحمامانها واسوافها وجامعها داخل الحصن وهي في بساط من الارض عريض كبير المياه وجبل اوراس مطل عليه Cette desciption d'El-Bekri peut encore se suivre pas à pas aujourd'hui. Les ruines se composent, en effet, d'un grand fort byzantin bastionné, entouré de ruines sur trois de ses faces: ce sont les fondouks, les bains, les marchés. La quatrième face, celle de l'ouest, est arrosée par la rivière de Baraï, et l'on se figure sans peine les champs de blé et d'orge, couverts de beaux jardins, comme au temps d'El-Bekri. Quatre rangées de colonnes en marbre blanc, encore en partie debout, figurent à l'intérieur du fort la mosquée du onzième siècle. A quelle époque la ville s'est-elle de nouveau dépeuplée ? Il n'y a pas longtemps. Quelques vieillards du pays prétendent que, dans leur enfance, Baraï possédait encore quelques magasins. Les Larbaâ, qui habitent autour de ces ruines, se disent tous descendants des Romains et soutiennent que leurs campements ne se sont jamais éloignés du Ksar. Je demande la permission de faire ici une petite digression sur les causes du déboisement des plaines situées au nord de l'Aurès. D'après la tradition, ces plaines ont été couvertes d'arbres; on pouvait aller à l'ombre d'Aïn Beïda à Oum el-Bouaghi en suivant une voie ro maine; et l'on trouve dans presque toutes les ruines du cercle des moulins à olives. Ce fait confirme la tradition. L'une des causes de ce déboisement, c'est certainement la déplorable habitude qu'ont eue tous les émirs arabes ou berbères de couper les arbres et de tout dévaster dans les pays qu'ils parcouraient pendant leurs expéditions. Les chroniqueurs arabes sont pleins de ces faits. Je n'en citerai qu'un. L'auteur du Bayano 'l-Mogrib raconte ce qui suit: من فالت الكاهنة للبربران العرب انما يطلبون . ابريفية المداير والذهب والفضة ونحن أنما نريد منها المزارع والمراعى فلا نرى لكم الاخراب بلاد ابريفية كلها حتى يبيس منها العرب بلا يكون رجوع اليها الى اخر الدهر وجهت فومها إلى الحصون الشجر ويهدمون كل ناحية يقطعون بذكروا ان اجريفية كانت ظلا واحدا من أطرابلس الى طنجة Kahina dit aux Berbères Les Arabes ne veulent de l'Ifrikia que ses villes, son or et son argent; et nous, nous ne tenons qu'à nos champs et à nos pâturages. Allez donc, ravagez toute l'Ifrikia, jusqu'à ce que les Arabes, renonçant à tout espoir de butin, se retirent, et ils ne reviendront jamais. Elle envoya alors son armée dans tout le pays environnant, pour couper les arbres et détruire les villes. On raconte qu'autrefois on pouvait parcourir toute l'Ifrikia à l'ombre depuis Tripoli jusqu'à Tanger. » Henchir el-Agouna. No 42. P FL CLAVDIO OCON ANTINO NIOBENOB (sic) CAES Henchir el-Azereug. No 43. DMS C FLAVI DIO FO TI.V.AN XXVII No 44. DN FL CLAVDIO IVLIA NOMAX. IMOAOVCTORI (sic) ACTRIIVMPA (sic) TORI SEMPER AV GVSTO Domino nostro Flavio Claudio Juliano, maximo, vic tori ac triumphatori, semper augusto. No 45. RIAE VI XIT AN NIS LXI Henchir Krakir. No 46. D.M.S T.CAELINS FVSCINS VIX.AN.L D.D.HE.P No 47. DMS Q VIL SUL LA VIX AN LXXXX HER EIVS FECDEDI No 46. Diis Manibus sacrum. Titus Cælinus Fuscinus. Vixit annis quinquaginta. Dedicantes heredes po suerunt. No 47. Diis Manibus sacrum. Q. Valeria Sulla. Vixit annis nonaginta. Heredes ejus fecerunt, dedicave runt. Henchir Gorai. No 48. DMS IALIVS RVPVS VIXIT ANNIS LXXV FECERV NT HER EIVS * Diis Manibus sacrum. Jalius Rupus. Vixit annis sep tuaginta quinque. Fecerunt heredes ejus. No 49. DMS NAM CEDEN IA VIXIT M FELIX FIL FECIT SVOPEC LIO Ces quatre derniers points sont situés sur la limite entre le cercle d'Aïn Beïda et la subdivision de Batna, entre Baraï et le Fedjouj. Henchir Oum el-Abeir. Ce point est situé sur la route d'Aïn Beïda à Constantine, entre Oum el-Bouaghi et Sigus. No 50. STANTIA .ISNO PMVV DOMVSDE IPERFECTA Henchir Ben Zrib. Ce point est situé près d'Aïn Zenaga, dans la Chebka des Sellaouas. |