Histoire de l'Afrique septentrionale (Berbérie) depuis les temps les plus reculés jusqu'a la conquête français (1830), Volume 1

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Ernest Leroux, 1888 - 627 pages

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Page 185 - ... s'il leur faut du bois pour en faire des piquets ou des soutiens de tente, ils détruisent les toits des maisons pour en avoir. Par la nature même de leur vie. ils sont hostiles à tout ce qui est édifice; or, construire des édifices, c'est faire le premier pas dans la civilisation.
Page 175 - Beni-Merîn aux successeurs d'Abd-elMoumen , nous croyons avoir cité une série de faits qui prouvent que les Berbères ont toujours été un peuple puissant, redoutable, brave et nombreux; un vrai peuple comme tant d'autres dans ce monde, tels que les Arabes, les Persans, les Grecs et les Romains.
Page 169 - ... et les esclaves, avait disparu ; une guerre impitoyable avait anéanti un nombre de Maures encore plus grand; et le climat, les divisions intestines et la rage des barbares n'enlevèrent pas moins de monde aux Romains et à leurs alliés. Lorsque Procope débarqua en Afrique pour la première fois, il admira la population des villes et des campagnes, et l'activité du commerce et de l'agriculture.
Page 209 - Les Arabes veulent s'emparer des villes, de l'or et de l'argent, tandis que nous, nous ne désirons posséder que des champs pour la culture et le pâturage.
Page 185 - Les habitudes et les usages de la vie nomade ont fait des Arabes un peuple rude et farouche. La grossièreté des mœurs est devenue pour eux une seconde nature, un état dans lequel ils se complaisent, parce qu'il leur assure la liberté et l'indépendance. Une telle disposition s'oppose au progrès de la civilisation. Se transporter de lieu en lieu, parcourir les déserts, voilà, depuis les temps les plus reculés, leur principale occupation. Autant la vie...
Page 162 - ... à ce mot. Le Berbère des villes, des plaines et des vallées voisines des centres de colonisation fut absorbé par les conquérants, cela va sans dire, mais l'indigène du Sahara et des montagnes ne fut jamais pénétré par l'influence romaine.
Page 185 - Le naturel farouche des Arabes en a fait une race de pillards et de brigands. Toutes les fois qu'ils peuvent enlever un butin sans courir un danger ou soutenir une lutte, ils n'hésitent pas à s'en emparer et à rentrer au plus vite dans la partie du désert où ils font paître leurs troupeaux.
Page 186 - ... le premier pas dans la civilisation. Tels sont les Arabes nomades en général; ajoutons que, par leur disposition naturelle, ils sont toujours prêts à enlever de force le bien d'autrui, à chercher les richesses les armes à la main et à piller sans mesure et sans retenue. Toutes les fois qu'ils jettent leurs regards sur un beau troupeau, sur un objet d'ameublement, sur un ustensile quelconque, ils l'enlèvent de force.
Page 299 - es le Mehdi ; après ma mort tu dois te réfugier dans un pays » lointain où tu auras à subir de rudes épreuves. » Quand la nouvelle de cet événement parvint aux missionnaires qui se trouvaient...
Page xix - Mais cette action des étrangers a eu des effets plus apparents que profonds, et il s'est passé en Afrique ce qui a lieu presque partout et toujours, avec une régularité qui permettrait de faire une loi de ce phénomène : la race vaincue, dominée, asservie, a, peu à peu par une action lente et imperceptible, absorbé son vainqueur, en l'incorporant dans son sein. » « Le même fait s'est produit lors de l'invation des Arabes.

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