Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique de la province de Constantine, Volume 12

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Alessi et Arnolet, 1868

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Page 179 - ... incursions passagères, après leur départ, venaient des Bédouins, qui, à leur tour, exerçaient leurs rapines, apportant tout leur tribut de malfaisance envers cette malheureuse ville. Cet état de choses dura jusqu'à ce que les Turcs bâtirent un château-fort à la source de la rivière qui fournit l'eau à la ville, ce qui les 'rendit complètement maîtres du pays. Alors ils foulèrent et maltraitèrent les habitants tout à leur aise, leur augmentant le kharadj (impôt), dont les gens...
Page 287 - de Nazer, qui voudra sucer de ce lait n'a qu'à me » suivre ! — Les Arabes, piqués de l'héroïsme de cette » fille, donnèrent sur les Turcs avec tant de violence » qu'ils défirent le camp, remportèrent une partie du » butin qui leur avait été enlevé, firent prisonnier le » khalifa et dépouillèrent tous les Turcs.
Page 273 - Il fit un grand carnage parmi les prisonniers. Les habitants de Constantine furent découragés par ce revers, et conçurent le projet de lui livrer la ville. On ne peut douter que, s'il se fût présenté devant la ville, aussitôt après son premier succès, il n'y fût entré sans coup férir. Mais il laissa plusieurs jours s'écouler dans l'inaction ; et les assiégés ayant eu, grâce à ses lenteurs, le temps de se relever de leur premier échec, se préparèrent à lui opposer une vigoureuse...
Page 287 - Elgic-bent-Boi> sis-ben-Nazer (1), se fit apporter ses vêtements les plus » beaux et, s'étant vêtue, monta à cheval, appela les » femmes et les filles ses parentes ou ses amies, qui » montèrent aussi à cheval. Elle harangua les femmes » en leur disant : — Puisque ces hommes n'ont pas le > courage d'aller contre les Turcs, qui viendront bientôt » nous violer à leurs yeux, allons nous-mêmes vendre » chèrement notre vie et notre honneur, et ne restons
Page 179 - Biskra, plus digne d'éloges'et où il y ait plus de commerce et d'industrie. Cependant elle a déchu par le mauvais gouvernement des Turcs et par les hostilités des Arabes du dehors. Quand les uns l'avaient pressurée par des incursions passagères, après leur départ, venaient des Bédouins, qui, à leur tour, exerçaient leurs rapines, apportant tout leur tribut de malfaisance envers cette malheureuse ville. Cet état de choses dura jusqu'à ce que les Turcs bâtirent un château-fort à la...
Page 20 - Tamelhat, la stérile, est aujourd'hui productive. La population jouit de l'abondance et de la paix. Parce que celui qui la gouverne est juste. Chacun fait son éloge et exalte ses bienfaits. La justice donne la prospérité, Tandis que l'iniquité ruine et tue.
Page 20 - L'eau a jailli du sein des sables. Dieu a donné l'eau au Sahara par l'intermédiaire de celui qui gouverne actuellement le pays. Ce pays jadis désolé va enfin renaître et sera rendu habitable. Le général Desvaux a accompli cette résurrection ; l'ingénieur Jus l'a secondé pour faire jaillir l'eau à la surface du sol. La rapidité avec laquelle cette œuvre s'accomplit jette le trouble dans l'esprit. Chegga, si aride, est maintenant bien pourvue.
Page 19 - Enfin, on vil même les femmes de tout âge accourir, et celles qui ne pouvaient arriver à la source se faisaient donner de l'eau dans les petits bidons de nos soldats et la buvaient avec avidité. Tout le monde s'embrassa et les femmes firent entendre leurs cris de joie A peine M.
Page 19 - A peine M. Jus avait-il fait retirer l'instrument que des hommes du pays, se frayant avec force un passage, apportèrent une chèvre qui fut immolée sur le puits même. Après la première surprise passée, le calme rétabli, un marabout, en présence des notables assemblés, prononça le...
Page 58 - Romaine jusqu'au pays des noirs, toute cette région a été habitée par la race berbère et cela depuis une époque dont on ne connaît ni les événements antérieurs, ni même le commencement.

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