C. FILIA ANNIS LXX XV HSE No 6. DMS AVRELIA MAXSIMA C F VIXSIT ANNIS IIII HSE No 4. Cippe rectangulaire. Grès dur. Deux moulures d'encadrement. Mal gravée. No 5. Socle de colonne en grès dur. Belle gravure. Deuxième ligne un peu mangée. No 6. Petit cippe. Croissant à la partie supérieure. Aussi mal gravée qu'écrite. No 11. rieure. Grès dur. Nette. Croissant à la partie supé No 13. E No 14. TIAPRIS CA VIXIT ANNIS L.XXVI HSS Grès dur. Nette, quoique très mal gravée. Surnom curieux. Achillens. No 14. Grès dur. Nette. Brisée à la partie supérieure. HSE No 15. Grès dur. Très mal écrite, mais lisible. Rosace à la partie supérieure. No 17. CRESCEN VIX ANN Sauf les nos 1 et 5, toutes ces inscriptions proviennent des fouilles des fortifications, au-dessus du fort Barral. Elles sont presque toutes du même grain (grès jaunâtre très dur), très mal écrites, et accusent une époque très ancienne. Déterrées sous les citernes, maisons et constructions diverses qui avaient à la longue peuplé ce quartier, elles doivent appartenir à la nécropole de la pre mière période d'occupation romaine à Saldæ et je les crois curieuses à ce point de vuc. Elles forment, ici, un commencement de musée, qui peut devenir très riche, si l'on donne suite au projet d'y apporter les inscriptions de Tiklat. NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR M. AUCAPITAINE Membre de la Société Par M. E. MERCIER Interprète judiciaire Une des pertes les plus cruelles que l'archéologie africaine ait eues à déplorer, cette année, est celle de M. le baron Aucapitaine, enlevé prématurément, le 22 septembre dernier, par l'épidémie cholérique. M. Aucapitaine était une de ces individualités malheureusement trop rares, chez lesquelles tous les sentiments sont nobles et élevés. Doué d'une instruction solide et variće, il faisait bon marché des préjugés du monde, et passait, au milieu de ses chers livres, tous les moments que lui laissait son service. Rien n'était étranger à cet esprit studieux et investigateur; rien n'était capable de le rebuter il passait successivement des études scientifiques les plus arides aux recherches historiques et philologiques si difficiles dans un pays où les dominations étrangères, en se succédant, ont détruit systématique ment ce qu'avaient laissé leurs devancières. Mais ce qui ajoute un prix inestimable à ces brillantes qualités, c'est que, loin de tirer vanité de sa supériorité, ou de la faire sentir à ceux qui lui étaient inférieurs, Aucapitaine possédait au plus haut point cette aménité et cette facilité d'obliger si aimable dans les rapports de la vie. Aussi, est-il permis de dire que, partout où il a passé, il n'a laissé que des amis. M. le baron Henri Aucapitaine appartenait à une trèshonorable famille de La Rochelle. Il a débuté en Algérie, il y a une quinzaine d'années, aux tirailleurs de la province d'Alger, et a été attaché, comme secrétaire, au bureau arabe divisionnaire de Blida. Dans cette position sédentaire, il a entrepris des travaux dont la vie des camps ne lui laissait pas le loisir, et a publié des études géographiques, ethnographiques, historiques, etc., fort remarquées. Il a adressé aussi, à l'Académie des sciences, des rapports justement appréciés. Membre de la Société historique algérienne, il a fait paraître, dans la Revue africaine, des articles d'un style élégant et d'une érudition profonde. Appelé à voyager, par les vicissitudes de sa position militaire, il ne séjourna pas dans une localité sans l'étudier sous tous ses points de vue. C'est ainsi qu'il envoya à la Revue de nombreuses communications sur Aumale, l'antique Auzia; qu'il recueillit à Bou-Saâda des renseignements précieux, dont il se servit pour publier une notice pleine d'intérêt sur cette oasis. Envoyé ensuite en Kabilie, il a étudié cette contrée sous ses divers aspects; il y a acquis une connaissance complète des hommes et des choses. |