Monseigneur Dupanloup et M. Lagrange son historien

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Société générale de librairie catholique, 1884 - 386 pages
 

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Page 254 - Les adversaires de l'infaillibilité sont des hommes qui , tout en se faisant gloire du nom de catholiques, se montrent complètement imbus de principes corrompus, ressassent des chicanes , des calomnies , des sophismes, pour abaisser l'autorité du chef suprême que le Christ a préposé à l'Église, et dont ils redoutent les prérogatives. Ils ne croient pas, comme les autres catholiques, que le concile est gouverné par le Saint-Esprit; pleins d'audace, de folie, de déraison...
Page 336 - XII ne t'étoit abstenu de la condamner formellement, que par la double considération et des égards dus à un homme tel que Bossuet qui avait si bien mérité de la religion, et de la crainte trop fondée d'exciter de nouveaux troubles (1).
Page ii - Jésuites, publiées sur la dernière édition revue par PASCAL , avec les variantes des éditions précédentes, et leur réfutation , consistant en introductions et nombreuses notes historiques, littéraires, philosophiques et théologiques. — 2 volumes in-8° 12 fr.
Page 205 - ... ne pourrait rien faire de mieux que de perpétuer de telles controverses. Car, enfin, pourront encore se demander les Souverains, même catholiques, la proclamation dogmatique de l'infaillibilité du Pape rendra-t-elle, oui ou non, à l'avenir de telles Bulles impossibles? Qui donc alors empêchera un nouveau Pape de définir ce que plusieurs de ses prédécesseurs ont enseigné: que le Vicaire de Jésus-Christ a un pouvoir direct sur le temporel des princes; qu'il est dans ses attributions d'instituer...
Page 288 - Spécialement en 1873, alors que nous touchions au port, quand les intrigues d'une politique moins soucieuse de correspondre aux vraies aspirations de la France que d'assurer le succès de combinaisons de parti, m'obligèrent à dissiper les équivoques en brisant les liens destinés à me réduire à l'impuissance d'un souverain désarmé, nul autre ne sut pénétrer plus avant dans ma pensée, ni mieux donner à ma protestation son véritable sens.
Page 316 - Dieu, c'est ce mélange des principes. Je dirai le mot, et je ne le tairai pas. Ce que je crains, ce ne sont pas tous ces misérables de la Commune de Paris, vrais démons de l'enfer qui se promènent sur la terre. Non, ce n'est pas cela; ce que je crains, c'est cette malheureuse politique, ce libéralisme catholique, qui est le véritable fléau.
Page 37 - Toute laideur est belle, tout opprobre honorable, toute énormité sublime; tout vice a son admiration qui l'attend. Nous sommes revenus à cette société matérielle du paganisme où chaque dépravation avait ses autels. Arrière ces éloges lâches, menteurs, criminels, qui faussent la conscience publique, qui débauchent la jeunesse, qui découragent les gens de bien, qui sont un outrage à la vertu et le crachement du soldat romain au visage du Christ 1 Paris, 1839.
Page 33 - La foule a bayé, à l'heure suprême de ce prince aux trois quarts pourri, une ouverture gangréneuse au côté, la tête retombant sur sa poitrine en dépit du bandeau qui la soutenait, disputant minute à minute sa réconciliation avec le ciel, sa nièce jouant autour de lui un rôle préparé de loin entre un prêtre abusé et une petite fille trompée : il a signé de guerre lasse (ou peut-être n'at-il pas même signé), quand sa parole allait s'éteindre, le désaveu de sa première adhésion...
Page 205 - J'accuse vos usurpations sur l'Épiscopat et votre intrusion perpétuelle dans ses plus graves et plus délicates affaires. J'accuse surtout vos excès de doctrine, votre déplorable goût pour les questions irritantes, et pour les solutions violentes et dangereuses. Je vous accuse d'accuser, d'insulter et de calomnier vos frères dans la foi. Nul ne mérita jamais plus que vous ce mot sévère des Livres saints : Accusator fratrum!
Page 117 - ... répugnance, la brochure, triste invention de la plus vulgaire littérature politique, à l'usage d'un public qui n'a pas la patience de lire, ni le courage de discuter en face, ni la volonté d'approfondir les questions. Nous sommes condamnés à parler de notre Pontife, de notre Père, non pas en Évoques, en fils, mais en journalistes et pour les journaux.

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