Archives des missions scientifiques et littéraires

Couverture
Imprimerie nationale., 1880
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 244 - ... peu près semblable, du silence, et, de tous côtés, des horizons tranquilles. Au centre, une sorte de ville perdue, environnée de solitude; puis un peu de verdure, des îlots sablonneux, enfin quelques récifs de calcaires blanchâtres ou de schistes noirs, au bord d'une étendue qui ressemble à la mer ; — dans tout cela, peu de variété, peu d'accidents, peu de nouveautés, sinon le soleil qui se lève sur le désert et va se coucher derrière les collines, toujours calme, dévorant sans...
Page 387 - On donna des instructions aux voyageurs; on fit acheter par un dessinateur du Louvre quelques pièces de choix; Férussac apporta sa petite collection. Néanmoins, le musée Dauphin ne présentait encore, après deux années de tâtonnements, qu'une ébauche de musée, lorsqu'une ordonnance du 3o mars 1828, créant un département à la Bibliothèque du roi pour la géographie, et stipulant « que les objets provenant des voyages scientifiques ordonnés par le Ministre de l'intérieur » seraient...
Page 244 - ... momentanément au paysage une physionomie menaçante et qui peuvent produire alors des sensations accablantes; mais, plus ordinairement, une immobilité radieuse, la fixité un peu morne du beau temps, enfin une sorte d'impassibilité qui, du ciel, semble être descendue dans les choses et, des choses, avoir passé dans les visages. La première impression qui résulte de ce tableau ardent et inanimé, composé de soleil, d'étendue et de solitude, est poignante et ne saurait être comparée...
Page 393 - ... manière inattendue entre les mains des conservateurs. A la suite de l'Exposition universelle, un certain nombre de Commissions étrangères avaient cédé tout ou partie des pièces exposées par leurs gouvernements. Ainsi que le Journal officiel du 19 octobre 1878 l'apprenait au pays, vingt-sept États, parmi lesquels l'Egypte, la Chine, le Japon et plusieurs colonies anglaises se signalaient tout particulièrement, s'étaient ainsi constitués les collaborateurs de l'œuvre que le Ministère...
Page 392 - Ministre, lors de l'exposition qui a eu lieu au palais de l'Industrie en janvier et février 1878, une partie de ces séries. L'Asie y était représentée par des envois nombreux et variés de MM. Delaporte, Harmand, de Ujfalvy, Lansberg, la Savinière; l'Afrique, par les panneaux de MM.
Page 388 - Louvre, furent repoussées en avril 1833 par le conservatoire de la bibliothèque. Après avoir « pleinement et unanimement adopté les vues de la commission sur l'utilité d'un musée ethnographique dans le genre de ceux qui existent à Saint-Pétersbourg, à Berlin, à Weimar, à Gœttingue...
Page 383 - ... assez variées pour former un musée public, susceptible de rendre de véritables services et qui prendrait, tout de suite, un rang très honorable entre les établissements de même genre que possèdent la plupart des grandes villes de l'Europe. Les services qu'est appelé à rendre le musée spécial, dont la création est sollicitée à Paris depuis près d'un siècle, sont de divers ordres. En effet, les collections ethnographiques ne sont point seulement utiles à la connaissance de l'anthropologie,...
Page 384 - Ministre de l'instruction publique le 26 janvier 1880. ordres. En effet, les collections ethnographiques ne sont point seulement utiles à la connaissance de l'anthropologie considérée sous ses faces diverses; elles contribuent en outre, dans une large mesure, aux progrès des autres sciences naturelles, et sont appelées à fournir des renseignements parfois fort précieux aux économistes, aux commerçants, aux industriels, aux artistes, etc. L'ethnographie, prise en elle-même, est une des branches...
Page 63 - J'y renferme aussi une lettre pour le Roi, que je prie Votre Excellence de vouloir bien lui remettre. Je suis avec respect, Monsieur le Ministre, votre très humble et très obéissant serviteur t LG, évêque de Montauban, nommé par le Roi à l'évêché de Besançon.
Page 244 - Un grand pays de collines expirant dans un pays plus grand encore et plat, baigné d'une éternelle lumière, assez vide, assez désolé pour donner l'idée de cette chose surprenante qu'on appelle le désert; avec un ciel toujours à peu près semblable, du silence, et, de tous côtés, des horizons tranquilles. Au centre, une sorte de ville perdue, environnée de solitude...

Informations bibliographiques