Histoire des Beni Zeiyan rois de Tlemcen, ouvrage tr. par J.-J.-L. Bargès

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Page lxxiii - Signé : ASCARI, 1734. Nous ferons remarquer en passant que la cinquième partie de l'ouvrage ne traite pas de la politique des Edryssites et des Beni Zeiyan en particulier, comme il est dit dans les deux notes qui ont été transcrites, mais de la politique en général de ceux qui gouvernent les peuples. Le titre arabe du manuscrit est celui-ci : Collier de perles et d'or natif, ou Expoa.^ion de la noblesse des Beni Zeiyan par le cheikh et imam Abou-Abd' Allah Mohammed Abd'el-Djclijl et-Tencssy.
Page 6 - ... qui réveilla la paupière depuis longtemps endormie de la souveraineté due à la postérité de Hassan, ce fut le roi magnanime, le lion intrépide, l'honneur des souverains et la couronne des grands , l'émir des Moslim , Yaghrmorâcen ben-Zeiyan. Ce prince incomparable ne fit que se lever, et aussitôt il se vit maître du pouvoir, et les droits au trône qu'il tenait de ses pères le mirent au-dessus des plus illustres potentats de la terre. Il devint ainsi le vicaire de Dieu le bien-aimé,...
Page lxxxiv - Baba, le tombouctien, tome u, fol. 133, v°, » ligne 17 : » Mohammed ben-Abd' Allah, ben-Abd' El-Dje» lil Et-Tenessi Et-Tlemçàni, fut un docteur du » plus grand mérite ; il savait le Koran par cœur et » était profondément versé dans tous les genres de » littérature. C'est de lui que veut parler Ahmed » ben-Daoud, l'espagnol, dans le passage où il dit ; « Notre savant professeur, le docte et honorable » imam, doué d'une mémoire qui tient du prodige, » et dont les travaux littéraires...
Page 5 - Le premier de cette illustre famille qui exerça le pouvoir souverain; qui réunit les perles dispersées de la couronne royale et les enfila dans sa personne dans le plus solide des cordons; qui fit revivre dans sa famille la trace effacée du...
Page 107 - Les cœurs étaient contents, les affaires prospères, les marchandises à bas prix, les choses nécessaires mises à exécution, les vivres abondants, les yeux animés par le sentiment de la joie et de la satisfaction, prospérité qui éternisera le souvenir de ce règne et le rendra proverbial jusqu'à la postérité la plus reculée. La fortune ne cessa de prodiguer ses faveurs à Abou-Abd' AllahMohammed, de lui donner des marques de l'amitié la plus constante et la plus fidèle, d'être témoin...
Page 22 - Meryn. Au surplus, Dieu seul possède une connaissance parfaite de la vérité. Yaghrmorâcen était un prince attaché à la religion, vertueux, ami du bien et de ceux qui le pratiquent. C'est lui qui fit construire le minaret de la grande mosquée d'Agadyr, ainsi que celui de la grande mosquée de Tagrart ou Tlemcen-la-Neuve. A cette occasion, on le pria d'ordonner que son nom fût inscrit sur ces deux monuments ; il refusa de le faire, en disant : «II me suffit que Dieu ait connaissance de mon...
Page 75 - ... khalife. Dans l'intervalle des heures, un musicien chantait en vers les louanges du prince des envoyés, de celui qui est le sceau des prophètes, notre seigneur et patron Mohammed (que Dieu le bénisse et le salue!). Vers la fin de la nuit, on apportait des tables servies, qui par leur forme ressemblaient à de pleines lunes et par leur splendeur, à des parterres fleuris. Elles étaient chargées des plats les plus exquis et les plus variés ; il y en avait pour satisfaire tous les goûts,...
Page 74 - ... portes plus hautes et plus larges que les autres occupaient les extrémités latérales de la pièce. Au-dessus de toutes ces portes et près de la corniche, l'on voyait le globe de la lune qui tournait dans le sens de la ligne équatoriale, et représentait exactement la marche que cet astre suivait alors dans la sphère céleste. Au commencement de chaque heure, au moment où la porte qui la marquait faisait entendre son frémissement, deux aigles sortaient • tout à coup du fond des deux...
Page lxxxv - L'imam de Ténès, le type de l'érudition; le modèle de la science, qui retenait si fidèlement dans sa mémoire le livre de la révélation, et savait répandre les lumières de la vérité sur les questions les plus obscures.
Page 46 - ... précédé, ni ceux qui sont venus après lui, monuments parmi lesquels nous devons citer le palais Royal, l'Hôtel de la joie, l'Hôtel d'Abou-Fihre, et le grand Sihridj ou réservoir. Tous ces édifices étaient destinés à servir aux plaisirs de ce monde et aux agréments de la vie. Abou-Teschifeyn possédait un arbre d'argent sur lequel on voyait toutes sortes d'oiseaux de l'espèce de ceux qui chantent. Un faucon était perché sur la cime. Lorsque les soufflets qui étaient fixés au pied...

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