LA VILLE-NEUVE (El-Beled-el-Djedid): 1° nouveau quartier de Fez bâti sur la rivière à l'O. S. O. de l'ancienne ville et à la distance de mille ou quinze cents mètres. 2o Autre nom de la Mansoura de Tlemcen. YABACH, rivière des environs de Fez, à une journée de Téza. YACOUTA, forteresse construite près de l'embouchure de la rivière de Bougie. YAOUD (variantes: LAOUD, BAOUD), montagne à l'E. du haut Mîna, entre le Guerîguera et le Djebel-Derrag. Sans cette indication d'Ibn-Khaldoun, j'aurais adopté la première variante qui représente parfaitement le nom du haut plateau situé à trois ou quatre lieues au S. de Saîda et que nos cartographes appellent tantôt El-Haoud et tantôt Lahoud. IBN-YEMLOUL, rivière et châteaux près de Touzer. YEZID, voy. BENI-YEZID. ZA, principale branche orientale du Molouïa. LE ZAB, région de sables et d'oasis, au S. de l'Auras. Sous les émirs arabes, le Hodna et le Belezma furent inclus dans la province du Zab. ZADDJALI, village dans la plaine de Mermadjenna. ZAGHEZ, Deux grandes Sibkha, ou marais salés, dans le pays des Riah. ZAGHOUAN, montagne à neuf lieues S. de Tunis. ZAHER, village à trois lieues N. E. d'Oudjda. La même localité est indiquée, ailleurs, par notre auteur sous le nom de Ouamherman. EZ-ZAN (variantes: DJEBEL-EZ-ZAN, ADRAR-EZ-ZAN, c'est-à-dire montagne des Zan), montagne sur la rive gauche de la rivière de Bougie, près de Tiklat. Le zan est une espèce de chène feuilles caduques. ZANAGA, Voy. SANHADJA. EZ-ZEARA, ville ou village entre Oudjda et Nedroma. EZ-ZEITOUN, Voy. ZîTOUN. ZEDDJALA, voy. ZADDJALI. ZEFFOUN (ou ASAFFOUN), port de mer à six lieues E. de Dellis. Zekender (ou ZOKONDER), montagne où la rivière Sous prend sa source. ZELDOUï, la montagne des Beni-Telîlan, entre El-Coll et Constantine. ZELLA, ville du Désert, sur la route de Morzouc à Ben-Ghazi, à quatre-vingt-dix 1. N. E. de Morzouc. ZENATA (pays des). Les Tells et les déserts des deux Maghrebs et, surtout, du Maghreb central. ZENZOUR, village à trois lieues O. de Tripoli. ZERA, château fort entre Benzert et Tebourba (?). ZERAÏA (l'ancien Zaraï), situé à quatre lieues E. ou E. S. E. de ZERHOUN, montagne située entre Fez, Miknaça et le Sebou. Ez-ZITOUN: 1° voy. BAHIRA. — 2o Rivière à onze milles N. O. de Tlemcen. ZOGHBA. Cette tribu occupait, dans le Tell du Maghreb central, le Hamza et le pays de Tîteri. ZOKONDER, VOY. ZEKENDER. EZ-ZONGAR, montagne située un peu à l'O. du Zaghouan. ZOUAGHA. Leur pays : 1° à huit lieues S. E. de Djîdjel. — 2o Dans le Rîf marocain. ZOUAOUA, (pays des), Les montagnes à l'O. et S. O. de Bougie. ZOUILA: 4° ville à dix-huit lieues E. N. E. de Morzouc, nommée aussi Zouila-Beni-Khattab. - 2o Faubourg d'El-Mehdïa. Article supplémentaire. FICHTALA, OU FICHTELA. La localité qui porte ce nom et dont parle Ibn-Khaldoun est située à sept lieues N. E. de Fez. FIN DE LA TABLE GÉOGRAPHIQUE. DES DYNASTIES MUSULMANES ET DES TRIBUS ARABES ET BERBÈRES. TRIBUS ARABES DE L'AFRIQUE SEPTENTRIONALE. PEUPLE DES ARABES DE LA QUATRIÈME RACE, OU ARABES mostadjem CONTEMPORAIN DONT LES ANCÊTRES FONDERENT L'EMPIRE DE L'IS LAMISME. Lorsque la tribu des Coreich et les autres grandes familles descendues de Moder eurent établi l'empire de l'Islamisme avec l'aide des Ansar, peuple originaire du Yémen, auxquels s'étaient joints leurs frères et coreligionnaires de la tribu de Rebiå et les autres peuplades sorties de la même souche, lorsqu'elles eurent subjugué les nations voisines, dompté les autres 1 Ce mot signifie parlant un arabe corrompu, un dialecte barbare; quelques pages plus loin, l'auteur lui-même en donne cette explication. Dans l'introduction, nous avons fait observer qu'Ibn-Khaldoun regarde le peuple arabe comme ayant formé successivement quatre grandes races, savoir les Aréba, les Mostaréba, les Tabéá-lil-Arab et les Mostadjem. 2 Les généalogistes arabes distinguent les tribus de leur nation en deux classes: l'une de race pure et composée des descendants de Cahtan; l'autre de race mêlée et renfermant toutes les familles descendues d'Ismaïl, fils d'Abraham. Moder et Rebià-Ibn-Nizar appartiennent à la seconde classe; Kehlan et Himyer à la première, Ceux-ci sont les aïeux de toutes les tribus yémenites. - Pour tout ce qui regarde les origines, |