Cours gradué de thèmes français-arabes

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J. Maisonneuve, 1890 - 303 pages

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Page 244 - Sera-ce une consolation pour vous de dire : j'ai bu du vin de Champagne autrefois en bonne compagnie ? Songez qu'une bouteille qui a été fêtée quand elle était pleine d'eau des Barbades, est jetée dans un coin dès qu'elle est cassée, et qu'elle reste en morceaux dans la poussière ; que voilà ce qui arrive à tous ceux qui n'ont songé qu'à être admis à quelques soupers ; et que la fin d'un vieil inutile, infirme, est une chose bien pitoyable. S...
Page 243 - Vous avez passé votre jeunesse, vous deviendrez bientôt vieux et infirme ; voilà à quoi il faut que vous songiez. Il faut vous préparer une arrière-saison tranquille, heureuse, indépendante. Que deviendrez-vous quand vous serez malade et abandonné? Sera-ce une consolation pour vous de dire : J'ai bu du vin de Champagne autrefois en bonne compagnie? Songez qu'une bouteille qui a été fêtée quand elle était pleine d'eau des Barbades est jetée dans un coin dès qu'elle est cassée, et qu'elle...
Page 263 - Les Berbères ont toujours été un peuple puissant, redoutable, brave et nombreux ; un vrai peuple comme tant d'autres, dans ce monde, tels que les Arabes, les Persans, les Grecs et les Romains...
Page 243 - Popelinière; je vous reproche de borner là toutes vos pensées et toutes vos espérances. Vous vivez comme si l'homme avait été...
Page 263 - V^'OTelle fut en effet la race berbère; mais, étant tombée en décadence , et ayant perdu son esprit national par l'effet du luxe que l'exercice du pouvoir et l'habitude de la domination avaient introduit dans son sein, elle a vu sa population décroître, son patriotisme disparaître et son esprit de corps et de tribu s'affaiblir au point que les diverses peuplades qui la composent sont maintenant devenues sujettes d'autres dynasties et ploient, comme des esclaves, sous le fardeau des impôts.
Page 225 - Taïf, pour y soutenir la vérité de sa mission, l'un d'eux lui dit: «Dieu n'at-il donc pas trouvé d'autre envoyé que toi »? Et un autre ajouta : « Certes , je ne veux jamais discourir avec toi: car si tu es l'envoyé de Dieu, tu es un trop grand personnage pour que je réplique à tes discours: si tu mens contre Dieu, il ne me convient pas de t'adresser la parole».
Page 244 - N'oubliez point vos amis, et ne passez pas des mois entiers sans leur écrire un mot. Il n'est point question d'écrire des lettres pensées et réfléchies avec soin, qui peuvent un peu coûter à la paresse ; il n'est question que de deux ou trois mots d'amitié, et quelques nouvelles soit de littérature, soit des sottises humaines, le tout courant sur le papier, sans peine et sans attention. Il ne faut, pour cela, que se mettre un demi-quart d'heure vis-à-vis son écritoire. Est-ce donc là...
Page 244 - Barbades est jetée dans un coin dès qu'elle est cassée, et qu'elle reste en morceaux dans la poussière ; que voilà ce qui arrive à tous ceux qui n'ont songé qu'à être admis à quelques soupers, et que la fin d'un vieil inutile, infirme, est une chose bien pitoyable. Si cela ne vous donne pas un peu de courage et ne vous excite pas à secouer l'engourdissement dans lequel vous laissez votre âme, rien ne vous guérira. Si je vous aimais moins, je vous plaisanterais sur votre paresse ; mais...
Page 245 - J'ai lu le Turenne (*); le bon homme a copié des pages entières du cardinal de Retz, des phrases de Fénélon. Je lui pardonne, il est coutumier du fait; mais il n'a point rendu son héros intéressant. Il l'appelle grand, mais il ne le rend pas tel; il le loue en rhétoricien. Il pille les Oraisons funèbres de Mascaron et de Fléchier, et puis il fait réimprimer ces oraisons funèbres parmi les preuves.
Page 243 - Il n'ya soupeur qui se couche ni bégueule qui se lève plus tard que vous. Vous restez dans votre trou jusqu'à l'heure des spectacles , à dissiper les fumées du souper de la veille; ainsi vous n'avez pas un moment pour penser à vous et à vos amis. Cela fait qu'une lettre...

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