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RAYMOND PEYRONNET

Le Problème Nord-Africain

TOME PREMIER

I. Introduction Générale aux Etudes Nord-Africaines.

II. Histoire Générale du Nord-Africain.

III. Les Berbères.

STANFORD LIBRARIES

PARIS

PEYRONNET et Cle, Editeurs

7, Rue de Valois, 7

1924

Prix: 20 Francs

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Dix leçons de morale (Layauzelle 1908). Ouvrage autorisé dans l'armée par circulaire ministérielle.

Le Devoir social (Paris 1911). · Mémoire couronné par la Société d'encouragement au devoir social.

Etudes géographiques (Société de Géographie d'Alger, 1917-1921). — Ouvrage couronné par la Société de Géographie d'Alger.

Etudes agricoles (Alger 1922).

Gouvernement général de l'Algérie.

Etudes honorées d'une souscription du

Idées et faits économiques (Alger 1923).— Ouvrage honoré d'une souscription du Gouvernement général de l'Algérie .

Méditerranée (Peyronnet, Paris 1924.

Collection des Clochers de France).

II. Etudes nord-africaines et coloniales

Première série (Société de Géographie d'Alger 1919-1922). Ces études ont été traduites en partie en anglais par le colonel Gordon Casserly.

Deuxième série (Revue agricole et Mercure africain 1922-1923).

Tadla, Pays Zaian, Moyen-Atlas (Alger 1923).

Ouvrage honoré d'une

souscription de la Résidence générale de France au Maroc.

III. Etudes militaires, tactiques et stratégique

Précis de legislation militaire. (Le Havre 1910).

Etudes sur l'instruction et l'organisation des armées (Lavauzelle, Chapelot 1911-1913).

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Etudes historiqués et tactiques (8 conferences 1920-1923).

La Stratégie de César (à paraît re).

Expédition des Dardanelles (à paraître).

IV. Etudes napoléoniennes

Histoire des campagnes (Quatorze conférences).

Davout (Chapelot, 1913, collection des Grands hommes de guerre).

Ceux qui ont étudié Napoléon (Chapelot 1914).

A LA MÉMOIRE DE MON PÈRE

PRÉFACE

La France a fait signer à Versailles dans la Galerie des Glaces un traité qui consacre l'une des victoires les plus éclatantes que l'histoire enregistre. A la France ainsi victorieuse s'imposent de lourds devoirs. La paix est pour elle, comme la guerre, une création continue. Les plus mâles vertus lui sont nécessaires pour se hausser à ce rôle éminent que les siècles passés lui indiquent d'une affirmation sans cesse renouvelée, que la géographie lui délimite, que le sacrifice de ses fils lui assure, pour se hausser à cette place d'honneur que le traité de paix lui reconnaît et pour s'y tenir.

A la France glorieuse mais douloureuse, triomphante mais mutilée, élevée sur le pavois et frustrée du fruit de ses peines, deux tâches incombent qui exigent d'elle la persévérance dans l'énergie et l'union totale dans le vouloir.

Elle doit et elle veut d'abord vivre en sécurité. A quoi lui servirait d'avoir versé à flots le sang de ses meilleurs enfants si demain l'agression sauvage devait se renouveler? La garde au Rhin, voilà donc l'obligation sacrée de notre génération. Nous sentons qu'elle n'y faillira pas.

Et puis la France doit et veut être une grande puissance économique. Elle ne se contente pas de rayonner dans le domaine artistique, d'être le champion de toutes les libertés, de toutes les générosités. Elle est la plus douce terre sous les cieux. Elle peut être l'une des plus riches. Le labeur économique qu'elle entrevoit avec précision comporte un effort continental et un effort colonial. L'effort continental, c'est en premier lieu la restauration des régions dévastées et c'est en second lieu l'intensification du travail métropolitain, agricole, industriel et commercial. L'effort colonial c'est la pleine mise en valeur des territoires souvent vierges sur lesquels flotte notre drapeau et au premier chef de l'Afrique du Nord, cette merveilleuse France nouvelle.

Mais ces deux grandes tâches ne seront menées à bien que si, réformant ses mœurs, la démocratie française retrouve ses qualités de race prolifique. Nous avons, dans un de nos derniers livres, donné cette formule: « Il faut à la France un cerveau et un cœur, des bras et un marteau et d'abord des enfants». Le problème de la natalité est au premier plan des préoccupations de quiconque aime vraiment sa patrie, et l'augmentation de la population française est la condition même de la réussite des efforts que nous venons de définir et de déclarer obligatoires.

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