Œuvres completes de Voltaire, Volume 13

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la Société Littéraire-typographique, 1785
 

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Page 281 - Enfin cette Comté, franche aujourd'hui de nom, Qu'avec l'or de Louis conquit le grand Bourbon : Et, du bord de mon lac à tes rives du Tibre' Je te dis, mais tout bas : « Heureux un peuple libre ! » Je le suis en secret dans mon obscurité.
Page 442 - Toi qui possédas le talent De parler beaucoup sans rien dire , Toi qui modulas savamment Des vers que personne n'entend, Et qu'il faut toujours qu'on admire.
Page 305 - Mais sur le point d'être jeté Au fond de la nuit éternelle, Comme tant d'autres l'ont été, Tout ce que je vois me rappelle A ce monde que j'ai quitté. Si vers le soir un triste orage Vient ternir l'éclat d'un beau jour, Je me souviens qu'à votre cour Le temps change encor davantage.
Page 64 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Page 65 - ... la Savonnerie, Ceux que les Persans ont ourdis, Et toute votre orfèvrerie, Et ces plats si chers que Germain A gravés de sa main divine, Et ces cabinets où Martin A surpassé l'art de la Chine; Vos vases japonais et blancs, Toutes ces fragiles merveilles; Ces deux lustres de diamants Qui pendent à vos deux oreilles; Ces riches carcans, ces colliers, Et cette pompe enchanteresse, Ne valent pas un des baisers Que tu donnais dans ta jeunesse.
Page 187 - Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques, Ne vante plus ces lacs et leurs bords magnifiques, Ces lacs que la nature a creusés de ses mains Dans les campagnes italiques ! Mon lac est le premier : c'est sur...
Page 348 - Billard : J'achève doucement ma vie ; Je suis prêt à partir demain , En communiant de la main Du bon curé de Mélanie. Dès que...
Page 259 - Va, cesse de vexer les vivants et les morts; Tyran de ma pensée , assassin de mon corps , Tu peux bien empêcher tes malades de vivre, Tu peux les tuer tous, mais non pas un bon livre. Tu les brûles, Jérôme; et de ces condamnés La flamme, en m'éclairant, noircit ton vilain nez 4.
Page 342 - M'en cédait une pour lui plaire, Nous y gagnerions tous les deux. Voltaire lui répondit : Certaine dame honnête, et savante, et profonde, Ayant lu le Traité du Cœur, Disait en se pâmant : «Que j'aime cet auteur! Ah! je vois bien qu'il a le plus grand cœur du monde. De mon heureux printemps, j'ai vu passer la fleur; Le cœur pourtant me parle encore.
Page 286 - Aussi lorsque mon pouls, inégal et pressé, Faisait peur à Tronchin, près de mon lit placé ; Quand la vieille Atropos, aux humains si sévère, Approchait ses ciseaux de ma trame légère, II a vu de quel air je prenais mon congé ; II sait si mon esprit, mon cœur était changé.

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