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l'itinéraire de Ceuta à Fez, qui nous est donné par El-Bekri, on voit que Hadjr-en-Nasr est le premier endroit où le voyageur se rend après avoir passé le Ouadi-Maghar ou Mahrar. (Je suis ici la leçon des manus. d'Alger et du Musée britannique; dans les Notices et Extraits, t. xII, p. 571, on lit maar). Le Marhar est à trois ou quatre lieues S. de Tanger. On doit donc chercher l'emplacement de cette citadelle des Idricides sur une des cîmes du Djebel-Habib, montagne haute de sept ou huit cents mètres, qui est à moitié distance entre Tetouan et Larach (El-Araïch), et à environ trente-trois kilomètres ds Tanger. Ibn-Khaldoun place Hadjer-en-Nesr auprès de Basra, ou dans les dépendances de Basra; car son texte arabe comporte deux significations; la dernière en est sans doute la bonne.

HAHA, province marocaine qui s'étend, sur le bord de l'Atlantique, depuis Mogador jusqu'à Agadîr.

HAIDERAN, colline située au N. O. de Cabes, à la distance de trois ou quatre lieues.

HAMIDI OU HOMEIDI, nom d'une montagne qui forme l'extrémité orientale de la chaîne du Neguiça, branche de l'Atlas marocain qui s'étend jusque dans le Derâ.

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EL-HAMMA (la source chaude). 1o Dans le Djebel-Nefouça. 2o Entre Toborsoc et Zonghar. 3o A quatre lieues O. de Cabes, appelé Hamma-Matmata et Hamma-Cabes.

deux lieues N. E. de Touzer.

4o A

HAMMADA, désert situé au S. du Cheddi et qui s'étend vers le S. du pays des Mozab.

EL-HAMMAMAT (les bains), ville maritime à trente-trois milles S.E. de Tunis.

LE HAMZA, vaste plaine qui s'étend au midi du Djurdjera et qui forme maintenant le caïdat actuel du Oannougha.

LE HANNACH, montagne située probablement dans le pays des Hanancha. Ce pays touche à la régence de Tunis et fait partie de la province de Constantine.

HAOUAR, Voy. Kouar.

EL-HEBET, pays situé au S. de Tetouan, entre El-Casr-el-Kebir et le pays des Ghomara.

HENGUIÇA, la partie du désert qui s'étend au pied du mont Guezoula.

HERAGHA, localité à sept ou huit lieues S. O. de Tripoli.

HEREK, le cap Tres-Forcas, au N. de Melîla.

HERGHA, région de l'Atlas marocain, à côté de Tînmelel.

HESKOURA, la montagne de cette tribu fait partie de la chaîne de l'Atlas et s'élève au S. de Tedla et à l'E. de Maroc.

HEZERDJA, montagne située au S. du mont Hintata et à l'E. de celle de Tinmelel.

HINTATA, partie de l'Atlas à l'E. ou au S. E. de Maroc, habitée par une tribu du même nom. Sur nos cartes elle porte le nom de Miltsin.

HISN-BEKR, forteresse située auprès du défilé de la rivière de Bougie qui est en amont de Tiklat et qui porte sur nos dernières cartes le nom de Fellaiu.

LE HODNA, grand bassin au midi du Tell de Bougie, qui renferme les villes de Bou-Sâda, El-Mecîla, Calât-Beni-Hammad, Maggara et Tobna. Il est au N. E. du territoire des Aulad-Naïl. HONEIN, ville et port sur la Méditerranée. Il est situé dans la province d'Oran, à quatre lieues O. S. O. de l'embouchure de la Tafna. Sur les cartes ce port est nommé Mersat Onaï, dénomination dans laquelle on reconnaît les mots Merça-Honein (port de Honein).

HOSEIN. Le pays des Hosein se composait de toute la province de Tîteri, depuis le Hamza jusqu'à Miliana.

HOMEIDI, VOY. HAMIDI.

HOOUARA. Le pays des Hoouara se composait des régions situées entre le Medjerda, l'Auras et le littoral tunisien; mais une nombreuse population hoouarite habitait les provinces de Tripoli et de Barca.

HOOUARA. 1° Montagne située entre le Mîna et le Habra, S. S. E.

de Mostaghanem. 2o Localité au S. de Tripoli. 3° Localité du Djerîd.

ICLIBÏA (Clypea), ville maritime située à l'extrêmité orientale de la péninsule de Chérik.

Ifgan, ville qui s'éleva sur le bord du Désert, au pied du massif des montagnes occupées par les Beni-Ournid et situées au S. de Tlemcen. Ce renseignement, fourni par Ibn-Khaldoun, nous empêche de confondre cet endroit avec l'Ifkan ou Fekkan de Bekri, ville dont on voit encore les restes au confluent du Ouad-Fekkan et du Ouad-Hammam, à cinq lieues S. S. O. de Mascara.

IFRI, (variantes: Ifri-Founan, Ifri-Foutan, Ifri-an-Fouran), ville de Sous; elle paraît être la même que les cartographes ont désigné par les noms d'Ifran, Ifferen, Oufran, etc. M. Renou l'appelle Ofran et la place à cinquante milles E. N. E. de l'embouchure du Noul; le capitaine Beaudouin la nomme Ifran et la met à la distance de soixante-quinze ou quatrevingt milles de l'Océan.

IFRÎKÏA, (aujourd'hui les Tunisiens disent Frikia). Ce nom désigna tout le pays qui forme la Régence actuelle de Tunis; quelquefois, cependant, on l'étendait à la province de Tripoli, et, sous la dynastie hafside, l'Ifrîkïa se composa des provinces. de Tunis, de Tripoli, du Zab, de Constantine et de Bougie. IGLîz (ecclesia) (?), colline située à trois ou quatre milles N. O. de Maroc et d'où l'on pouvait voir la ville. C'est le Geliz de Diégo de Torres.

IEDJAN (OU INKIDJAN, selon l'auteur du dictionnaire géographique arabe, le Meracid), ville située entre Sétif et Mîla.

IKLOUAN, château situé près de Debdou.

IMAMA, Village à une demi-lieue N. O. de Tlemcen.
IMELLOULÎN, Voy. Aman.

ISLY (ce mot, en berbère, signifie nouveau marié), territoire situé immédiatement à l'O. d'Oudjda et traversé par une rivière du même nom.

IRZIGUEN, localité du pays des Ghomora.

IZNACEN. Le pays des Beni-Iznacen (ou Beni-Snassen) est situé entre Oudjda, le Molouïa et la mer.

KAKDEM (OU KAKODEM, ou COCDEM), paraît avoir eu pour limites le fleuve du Sénégal au S.; le Djoliba, jusqu'à la hauteur de Tenboktou, au S. E.; les contrées près du Noul au N., et l'Océan à l'O. Du côté de l'E, il devait s'étendre à quelques journées au delà de la route qui mène de Touat à Tenboktou. Il y avait une ville du même nom.

KANEM, la partie du pays des Noirs qui est au N. du lac Tchad. KAOUAR, voy. Kouar.

KEBDANA, endroit du Rif marocain auprès du Molouïa.

KECAL, montagne située à l'extrémité S. O. du Djebel-Amour. KEF, forteresse sur la frontière occidentale de la régence de Tunis. Voy. SICCA.

KELDAMAN, localité entre Téza et le Rîf.

KELMITOU, bourg et canton sur la rive gauche du Chelîf, à trois lieues de la mer. Ibn-Khaldoun les place, par inadvertance, sur la rive droite de cette rivière.

KEMOUÇA, localité du pays des Ketama; sa position nous est inconnue.

KERKINNA (Cercinna), îles tunisiennes situées à cinq ou six lieues E. de Sfax.

KETAMA. Le pays des Ketama avait pour limites: Bône au N. E., Bougie au N. O., et, le Zab au S.

KHADRA. Les châteaux des Beni-Bou-Khadrá étaient probablement situés dans la province de Constantine; mais nous n'avons pas pu en fixer la position.

EL-KHADRA, Ville située sur le Chelif, à une journée O. de Miliana. EL-KHAMIS (lieu de marché du jeudi), 1° dans la vallée du Chelif, vis-à-vis de Mazouna. 2o Dans la vallée de Bougie, entre Tiklat et Bordj-Hamza. - 3o Dans la vallée de Bougie, près de Tiklat.

Le KHAMIS des MAGHRAOUA, sur le Chelif, est à moitié chemin

d'Orléanville à Miliana.

KHALIL, VOY. BENI-KHALIL.

KHARZOUZA, localité du Melâb-Tafna.

KIANA, le Djebel-Mzita de la carte Carette, est à sept lieues N. E. d'El-Mecîla. Elle s'appelle aussi Djebel-Aïad.

KODIA-T-EL-ABED, localité à une des extrémités du Seressou. Ce nom signifie tertre de l'adorateur. C'est peut-être le DjebelSidi-Habet (montagne de monseigneur l'adorateur) que nos dernières cartes placent entre Tiaret et le Nador.

KODIA-T-EL-ARAÏCH (tertre des berceaux), colline qui domine la Ville-Neuve de Fez du côté de l'ouest.

Kodia-t-ez-Zater, colline dans le voisinage de Tunis. EL-KORRATH. Les îles de ce nom sont placées, par El-Bekri (passage inédit), vis-à-vis du ribat de Casr-Abi-s'-Safr, localité que les indications du même géographe nous mènent à regarder comme celle que l'on nomme aujourd'hui Porto Farino.

KODAR OU KAOUAR, contrée située à soixante lieues S. E. de Mor

zouc.

KOUMAT, forteresse située dans le territoire de Téza (?)

LAGHOUAT, bourgades du Grand-Désert, près du Ouad-Djeddi et au S. E. du Djebel-Amour.

LAHCA, localité de la province'de Tunis; position inconnue.

LAMBESA est située au pied septentrional de l'Auras.

LAMTA, Village maritime de la province de Tunis, à trois lieues d'El-Monastir, sur la route d'El-Mehdia.

LAOU, rivière dans le voisinage de Tetouan.

LAOUD, Voy. YAOUD.

LARIBUS, nom que Léon a lu Urbs, mal à propos, et dont on

trouve dans les manuscrits les variantes qui suivent El

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