Œuvres complètes, Volume 3

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P. Lethielleux, 1924
 

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Page 383 - Judicanti responsura. Liber scriptus proferetur, In quo totum continetur, Unde mundus judicetur. Judex ergo cum sedebit, Quidquid latet, apparebit : Nil inultum remanebit. Quid sum miser tune dicturus ? Quem patronum rogaturus ? Cum vix Justus sit securus.
Page 202 - Il en faut savoir autant qu'il est nécessaire pour bien prier, et s'humilier véritablement; c'est-à-dire qu'il faut savoir que tout le bien vient de Dieu, et tout le mal de nous seuls. Que sert de rechercher curieusement les moyens de concilier notre liberté avec les décrets de Dieu? N'est-ce pas assez de savoir que Dieu qui l'a faite, la sait mouvoir et la conduire à ses fins cachées, sans la détruire?
Page 13 - Je me trouvai de la résistance : j'aurais été tout aussi volontiers du mouvement, et même plus volontiers. C'est un aveu dont je ne refuse pas l'ignominie ; je veux bien publier que c'est la religion seule qui m'a fait comprendre le véritable honneur, et qui m'a rétabli dans ma dignité. Je dirai encore que j'ai peu d'estime pour ce que l'on appelle une conviction.
Page 7 - Un jour, traversant une bourgade du Gâtinais, il vit , à la fenêtre encadrée de chèvrefeuille d'une humble maison , une belle robuste jeune fille qui travaillait en chantant; il ralentit sa marche, il tourna la tête, et ne poussa pas sa route plus loin. La fille était vertueuse autant qu'agréable; elle aimait le travail; l'honneur brillait sur son front parmi les fleurs de la santé et de la jeunesse , un sens droit et ferme réglait ses discours ; les fortunes étaient égales , les cœurs...
Page 18 - Dans la ville que j'habitais il y avait sans doute d'honnêtes gens ; il n'y avait pas un homme à ma connaissance (pas un !), ni fonctionnaire, ni professeur, ni magistrat, ni vieux, ni jeune, qui remplît ses devoirs religieux...
Page 205 - Quand la pensée n'est pas digne, elle se débarrasse d'une noble forme, qui la gêne et qui ferait ressortir son abaissement ; elle prend le manteau vulgaire et l'allure des rues ; elle s'y fait, et bientôt elle ne sait plus revêtir l'insigne illustre de sa primitive majesté.
Page 13 - J'avais raison dans ma joie sauvage : la place que je cherchais m'était préparée. Débordés aussitôt que vainqueurs, et se voyant près d'être écrasés par l'édifice qui croulait sous leurs coups, les bourgeois effarés appelèrent de toutes parts au secours ; ils fondèrent partout des journaux pour combattre la liberté de la presse, dont ils s'étaient servis pour dévorer une dynastie, et qui les dévorait.
Page 70 - ... comme d'un coup de massue, du bloc des sévères et irrésistibles doctrines qu'il Va lui développer. Puis il marche, il s'avance d'un pas tranquille, mais impitoyable; il monte comme les grandes eaux, couvrant dans toute son étendue l'espace qu'il s'est marqué, gagnant toutes les objections l'une après l'autre, allant des plus faibles aux plus élevées, et les submergeant toutes des flots puissants de sa logique...
Page 202 - La foi et l'humilité sont les guides qu'il faut suivre. Quand on se jette dans l'abîme, on y périt. Combien ont trouvé leur perte dans la trop grande méditation des secrets de la prédestination et de la grâce, voulant juger de tout par leur propre esprit, et rendre raison de tout...
Page 178 - ... obligations envers le monde. Non, je ne dois rien qu'à Dieu, — et je ne suis aussi que du parti de Dieu. Mais enfin j'ai une patrie ... Oui, Dieu m'a fait naître dans un pays dont je parle la langue, dont j'admire la beauté, dont j'aime l'honneur. A cette France qui est belle, qui fut glorieuse, et pour laquelle je prie, je ne refuserais ni mon travail ni mon sang, si elle le demandait. Mais je ne lui donnerai pas ma conscience et mon âme ; je ne serai pas l'approbateur de ses folies, le...

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