Oeuvres complètes de Diderot: PhilosophieGarnier, 1875 |
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Expressions et termes fréquents
actions animal assez aurait avez bonheur BORDEU Bougainville brins Buffon cause cesse CHAPITRE chose clavecin cœur commun conséquence corps crois Croyez-vous CRUDELI D'ALEMBERT d'Helvétius Diderot Dieu différence dire docteur enfants Épicure espèce esprit Est-ce eût femme filles force général génie géométrie hasard homme Ibid idées inceste infinité j'ai J'en jamais juste justice l'animal L'AUMÔNIER l'auteur l'autre l'éducation l'esprit l'état l'expérience l'homme l'homme sauvage l'organisation lois MADEMOISELLE DE L'ESPINASSE malheureux MARECHALE matière mémoire ment mieux mœurs molécules Momus monsieur Helvétius morale mouvement n'en Naigeon nation nature organes organisation OROU ouvrage parle passe passions pense père peuple peut-être phénomènes philosophie physique expérimentale plaisir plaisirs poëte premier presque principes PROSELYTE puceron Qu'est-ce qu'un quelquefois raison religion reste Rêve de D'Alembert rien s'il SAGE sais sauvage science sens sensations sentir serait seul société sorte souverain système Taïti Taïtien tête Tibère tion trouve UNIV vérité vice voilà vois Voltaire vrai
Fréquemment cités
Page 140 - Vivant, j'agis et je réagis en masse... mort, j'agis et je réagis en molécules... Je ne meurs donc point?... Non, sans doute, je ne meurs point en ce sens, ni moi,. ni quoi que ce soit... Naître, vivre et passer, c'est changer de formes...
Page 260 - Efimmes, que je vous plains! Il n'y avait qu'un dédommagement à vos maux; et si j'avais été législateur, peut-être l'eussiez-vous obtenu. Affranchies de toute servitude, vous auriez été sacrées en quelque endroit que vous eussiez paru. Quand on écrit des femmes, il faut tremper sa plume dans l'arc-en-ciel et jeter sur sa ligne la poussière des ailes du papillon...
Page 131 - Voltaire en plaisantera tant qu'il voudra, mais l'Anguillard1 a raison ; j'en crois mes yeux; je les vois : combien il y en a ! comme ils vont ! comme ils viennent ! comme ils frétillent!...
Page 111 - D'ALEMBERT Pourquoi non ? Le temps n'est rien pour la nature. DIDEROT Vous consentez donc que j'éteigne notre soleil ? D'ALEMBERT D'autant plus volontiers que ce ne sera pas le premier qui se soit éteint. DIDEROT Le soleil éteint, qu'en arrivera-t-il ? Les plantes périront, les animaux périront, et voilà la terre solitaire et muette. Rallumez cet astre, et à l'instant vous rétablissez la cause nécessaire d'une infinité de générations nouvelles entre lesquelles je n'oserais assurer qu'à...
Page 10 - N'est-il pas plus court de s'en tenir au résultat de celle-ci? d'où l'on voit que les mathématiques., transcendantes surtout, ne conduisent à rien de précis sans l'expérience ; que c'est une espèce de métaphysique générale, où les corps sont dépouillés de leurs qualités individuelles; et qu'il resterait au moins à faire un grand ouvrage qu'on pourrait appeler l' Application de ^expérience à la géométrie, ou Traité de l'aberralion des mesures.
Page 138 - Je suis donc tel, parce qu'il a fallu que je fusse tel. Changez le tout, vous me changez nécessairement; mais le tout change sans cesse... L'homme n'est qu'un effet commun, le monstre qu'un effet rare; tous les deux également naturels, également nécessaires, également dans l'ordre universel et général...
Page 16 - ... entièrement semblables à un autre quadrupède; ne croirait-on pas volontiers qu'il n'ya jamais eu qu'un premier animal, prototype de tous les animaux, dont la nature n'a fait qu'allonger, raccourcir, transformer, multiplier, oblitérer certains organes?
Page 48 - ... réellement distinctes, ou seulement intelligibles le sont dans un élément, et les éléments dans un animal, il faudra qu'il avoue qu'en conséquence de cette copulation universelle, le monde, semblable à un grand animal, a une âme; que, le monde pouvant être infini, cette âme du monde, je ne dis pas est, mais peut être un système infini de perceptions, et que le monde peut être Dieu.
Page 224 - ... qu'un serment d'immutabilité » de deux êtres de chair à la face d'un ciel qui n'est pas un » instant le même, sous des antres qui menacent ruine, » au bas d'une roche qui tombe en poudre, au pied d'un » arbre qui se gerce, sur une pierre qui s'ébranle.
Page 127 - Voulezvous transformer la grappe d'abeilles en un seul et unique animal ? amolissez les pattes par lesquelles elles se tiennent ; de contiguës qu'elles étaient, rendez-les continues. Entre ce nouvel état de la grappe et le précédent, il ya certainement une différence marquée ; et quelle peut être cette différence, sinon qu'à présent c'est un tout, un animal...