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29. Jean Troglita. Proc., Bell. Vand., p. 533; Bell. Goth., p. 590-591. 30. Jean Rogalhinos. Malalas, p. 495; Théophane, p. 238 239. Les textes le nomment simplement ἄρχων Αφρικής : mais le fait propos duquel son nom est rapporté semble bien être de la compétence du magister militum; et d'autre part la préfecture à cette date semble gérée par Aréobinde.

31. Marcien. Malalas, p. 495; Théophane, p. 238-239.

32. Théodore. Cf. note 11. Jean de Biclar l'appelle praefectus, mais montre qu'en même temps il commandait les troupes; comme Solomon sans doute il réunissait les deux pouvoirs.

33. Théoctistos. Jean de Biclar, ad a. 570.

34. Amabilis. Jean de Biclar, ad a. 571.

35. Gennadius. Jean de Biclar, ad a. 578; C. I. L., VIII, 2245.

36. Vitalius. C. I. L., VIII, 4354. Ce personnage fut magister militum sous le règne de Tibère il, mais comme Gennadius se trouve en Afrique en 578, on doit supposer qu'il lui succéda. Toutefois j'ai noté ailleurs que la lecture Vitalius est douteuse, et que M. Gsell restitue Gennadius (Bull. des Antiquaires, 1895, p. 171).

37. Gennadius exarque et patrice. Greg. M. Epist., 1, 59, 72, 73; 9, 9, 11. 38. Héraclius, stratège et patrice. Nicéphore patr., p. 3; Théophane, p. 295, 297. Il fut nommé par l'empereur Maurice, c'est-à-dire avant 602 : il resta en charge jusqu'à sa mort, vers 611 Jean de Nikiou, p. 553).

39. Caesarius. Mon. Germ. hist., Epistol., III, 662 sqq. Gelzer (Georgii Cyprii descriptio, p. XLII) s'est demandé si ce personnage, revêtu du titre de patrice, et que l'on trouve vers 615 en correspondance avec le roi des Wisigoths Sisebut, n'est point un gouverneur de l'Afrique byzantine. La chose est possible, car il est assurément singulier de trouver un patrice à la tête des faibles possessions que les Byzantins gardaient en Espagne, et qui d'ailleurs, depuis la fin du vie siècle, étaient administrativement rattachées à l'exarchat d'Afrique. Pourtant rien dans la correspondance échangée entre Caesarius et le roi ne fournit une preuve décisive.

40. Nicétas, patrice. Athynas uzwpeλń; (Combefis, Bibl. graec. patr. auctarium novissimum, 1, p. 324). Cf. Gelzer dans l'édition de la Vie de saint Jean l'Aumônier, p. 130-131.

41. Pierre, stratège et patrice. Migne, P. G., XC, 111-112.

42. Grégoire, patrice. Migne, P. G., XC, 111; XC, 287, 354; Théophane, p. 343.

Des sceaux conservés au Musée de Saint-Louis de Carthage portent le nom de deux anciens préfets (añosпápуov), sans aucune autre indication de fonction administrative. L'un s'appelle Paul, l'autre Georges'; sur les deux sceaux, les légendes sont grecques, et sur le second, l'une des faces porte à gauche l'effigie d'un empereur. Au Musée du Bardo, un autre sceau

1. Delattre, Plombs byzantins de Carthage, Missions catholiques, 1887, p. 508.

porte le nom du otparyλátys Jean; et un personnage du même nom se rencontre sur une bulle du Musée de Carthage, avec les titres de cubiculaire, spathaire impérial et patykátys'. Ces deux sceaux, où les légendes renferment un mélange de lettres grecques et latines, datent de la fin du vie siècle. Peutêtre faut-il les rapporter au magister militum Jean Troglita.

1. Delattre, l. c. p. 508.

Page 35, ligne 25, au lieu de Roummel, lire Rummel.

P. 39, note 5, au lieu de nouvelle, lire novelle.

P. 71, note 1, au lieu de Parstch, lire Partsch.

P. 146, note 7, et 148, l. 15-18. On trouve en Afrique quelques exemples d'une disposition un peu différente. A Fedj-Souioud (Vatari), dans le Djebel-Terraguelt, et à Gaga, à l'ouest de Youks, les murailles sont construites de la façon suivante: derrière un mur extérieur en pierres de taille, doublé d'une rangée de moellons, s'élève, à une distance variant de 3,60 à 2,60, un second mur beaucoup moins épais (0,50 à 0m,60), et simplement construit en moellons: l'intervalle des deux remparts était rempli par une terrasse en terre appliquée contre le mur extérieur et soutenue par le mur intérieur. (Communication de M. Gsell.)

P. 171, l. 13; p. 261, l. 89; p 267, 1. 2 et 19, au lieu de Septum, lire Septem.

P. 178, 1. 2-5. Comme exemple de ces constructions hâtives, on peut signaler en particulier la façon dont sont bâtis les remparts de Gadiaufala. « Les assises, m'écrit M. Gsell, forment en général des lignes irrégulières; les vides ont été grossièrement bouchés avec de petites pierres. A certains endroits même, les murs ne consistent guère qu'en un entassement de pierres de taille superposées sans aucun ordre. » Pourtant il s'agit ici d'une forteresse élevée par les soins du patrice Solomon.

P. 180, I. 6-8, et p. 205, l. 11-12. M. Gsell, qui a étudié après moi

le plan de la citadelle de Madaure, ne pense point que la partie en forme d'hémicycle représente les fondations ou les ruines d'un édifice antérieur : il estime au contraire que cette portion de l'enceinte, disposée d'une façon très irrégulière, appartient à une reconstruction hâtive, faite avec des matériaux provenant du fort byzantin. Il croit aussi que ce fort primitif s'étendait plus loin dans la direction du nord-ouest, et avait une forme plus régulière que le tracé actuel.

P. 184,1. 1. M. Gsell me signale pourtant quelques exemples d'enceintes fortifiées enveloppant à une distance plus ou moins grande une citadelle, et délimitant un quartier ainsi placé sous la protection immédiate de la forteresse. Des dispositions de ce genre se rencontrent à Gadiaufala, à Madaure, à Mons: mais elles semblent en général d'une époque plus récente que la construction même de la citadelle qu'elles entourent.

P. 185, 1. 6. La même réduction du périmètre de la ville s'observe à Tigzirt et à Chcba (Djiama).

P. 193, l. 1-6. Ajouter Mila, avec ses quatorze tours et les dispositions si intéressantes de son enceinte.

P. 211, note 4, 1. 3, au lieu de Il se peut qu'i, lire Il se peut qu'il.

P. 212-213. Dans les refuges ainsi construits par l'initiative des habitants, on a utilisé en général les dispositions naturelles du terrain, et on s'est borné à fortifier les parties plus aisément accessibles. On en trouvera la preuve dans les plans de Ksar-Atman, de Kef-Kherraz, de Kef-Bezioun.

P. 221, l. 14-16. On trouve de même plusieurs citernes au centre de la forteresse de Guelaa-Sidi-Yahia.

P. 221, 1. 27. La même remarque s'applique à Gadiaufala.

P. 230, 1. 6, au lieu de Tillibari, lire Tillibaris.

P. 238, 1. 21. Je dois à l'obligeance de M. Gsell les renseignements suivants sur la citadelle byzantine de Gastal. « Le fort, construit sur un plan très régulier, mesure 54 mètres sur 47,50. Chacun des angles est occupé par une grosse tour ronde, et le milieu de la face nord-est par une tour carrée. C'était peut-être dans cette dernière tour, ou tout auprès, que s'ouvrait la porte. Les murs, assez médiocrement construits, avec un bon nombre de matériaux plus anciens, ont été faits d'après le système byzantin; ils mesurent 2m,25 aux courtines, un peu moins aux tours. » Située à l'extrémité septentrionale du Djebel-Dyr, et à proximité d'une source très abondante, cette

forteresse commandait une route venant d'Ammaedera, et qui sc

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Citadelle byzantine de Gastal (d'après le plan de M. Gsell).

poursuivait peut-être dans la direction du nord-ouest, vers Morsot. Non loin de là débouchait une autre voie venant de Théveste.

P. 258, 1. 23. M. Gsell me communique les indications suivantes : « Au point de vue de l'étude des fortifications byzantines, Mila est un des lieux les plus intéressants de l'Algérie. L'enceinte de la ville arabe n'est en effet que l'enceinte byzantine remaniée, sur bien des points, mais parfaitement reconnaissable dans toutes ses parties. Le développement total de cette enceinte est d'environ 1,200 mètres. La construction est faite d'après le système byzantin ordinaire, avec emploi de matériaux d'époque antérieure. Elle est soignée; les assises sont régulières. Les courtines mesurent en moyenne 2m,50 d'épaisseur, les tours 1,50; les tours en saillie ont 7,50 à 9m,60 de front. En B, au sud-ouest, entre les tours K et L, il y avait une porte large de 1,55, surmontée d'un arc de décharge dont le vide a été rempli ensuite. La porte principale A s'ouvrait au nord entre deux tours rec

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