Images de page
PDF
ePub

gique, vaso-dilatation, fragmentation des fibres, atrophie pigmentaire, déformations nucléaires, lésions dégénératives des filets nerveux; ces lésions rentrent dans le cadre des altérations d'origine toxi-infertieuses.

J. Barlet, F. GUÉRIN, LALUNG-BONNAIRE et R. PONS. Examen radioscopique du cœur dans le béribéri.

R. PONS et LALUNG BONNAIRE. le béribéri.

Circulation et respiration dans

MM. R. Pons et Lalung-Bonnaire étudient les troubles des systèmes circulatoire et respiratoire qui, parmi les divers syndromes que l'on peut individualiser daus le béribéri, occupent une place de premier plan.

L. COUVY.

Prophylaxie de la tuberculose, à Dakar.

La tuberculose est en progression au Sénégal; elle constitue pour la population de Dakar, o existe un foyer important, et pour le Sénégal entier, une menace des plus graves. M. Couvy envisage un programme d'action anti-tuberbuleuse à Dakar.

[merged small][ocr errors][merged small][merged small]

N. ROUKHADZÉ.

La stabulation du bétail, comme facteur de réduction du paludisme, dans certaines contrées d'Abkhasie (Géorgie).

M. Roukhadzé a étudié en Abkhasie, le rôle déviateur des animaux domestiques en ce qui concerne les atteintes de paludisme chez l'homme. Il couclut que l'intensité du palulisme dans certains villages est inversement proportionnelle au nombre des têtes de bétail stabulé. Dans les endroits atteints de paludisme, surtout ceux qui ne se prêtent pas à la réalisation de certaines mesures antilarvaires (lacs, grands marais), la construction d'étables destinées à la stabulation, surtout de porcheries, pourrait, d'après cet auteur, apporter un grand secours à la lutte entreprise contre le paludisme.

J. SCHWETZ.

Contribution à l'étude des moustiques d'Élisabethville et de quelques autres localités du Katanga (Congo belge.

[merged small][ocr errors][merged small]

sico-chimique des tourbières et conditions qui y règlent le stationnement des larves d'anophèles.

Séance du 9 mars 1927.

P. FORGEOT. - Vaccination intradermique de la chèvre contre le charbon bactéridien.

V. BROCHARD.

Essai de suppression du pian et des impo tences fonctionnelles d'origine syphilitique dans les collectivités indigènes.

M. Brochard expose les avantages qui résultent du traitement de la syphilis et du pian chez les indigènes de la Guinée par l'acétylarsan en injection sous-cutanée, généralement unique (dose: 6 à 7 centi mètres cubes chez les adultes; 3 centimètres cubes chez les enfants: 1 cm3 5 chez les nourissons). M. Fourneau, à propos de cette com munication, fait remarquer que l'acétylarsan n'est pas autre chose que l'acide acétylaminooxyphenylarsinique (stovarsol) dissous à la faveur de la diethylamine dont les excellents effets dans le traitement du pian, notamment, sont bien connus. Il se demande si la substitution an traitement par la voie buccale d'un traitement par injections hypoder miques doit être considérée, sauf en quelques cas particuliers, comme un progrès.

E. L. PEYRE.

bienne.

Fistule entéro-pulmonaire d'origine ami

M. Peyre rapporte l'observation, à l'hôpital de Saigon, d'un soldat colonial, atteint de dysenterie amibienne chez qui ont été constatés une fistule de l'angle splénique du colon par adhérence au diaphragme et, à l'autopsie, de multiples abcès du foie.

W. L. YAKIMOFF, J. C. GALOUZO, Mile RASTEGAIFF et W. A. LockA propos de la coccidiose des porcs en Russie.

NOFF.

F. VAN DEN BRANDEN.

Note préliminaire sur les essais de traitement de la trypanosomiase humaine chronique, par l'acétylarsan.

M. Van den Branden indique qu'il résulte de ses premiers essas que l'acétylarsan, grâce à sa facilité d'administration et à son action

neurotrope, est un médicament utile dans le traitement de la trypanosomiase humaine chronique, mais qu'il paraît inférieur au tryparsamide et au tryponarsil.

M. Mesnil fait observer, à ce propos, que d'après les expériences effectuées par les docteurs Ledentu et Vaucel, à l'Institut Pasteur de Brazzaville, l'acétylarsan montre une activité thérapeutique moindre que l'atoxyl, à la première période de la maladie et que la tryparsamide et le 270 Fourneau, à la seconde période.

M. BLANCHARD, L. BROUDIN, E. BOREL. Traitement par Bayer 205.

[ocr errors]

Surra du chien.

Guérison (?) Expériences négatives de transmission de l'affection par Rhipicéphalus sanguineus, Latr.

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

M. Couvy attire à nouveau l'attention sur la fréquence de la tuberculose dans la population fixe et flottante de Dakar. 35 p. 100 des tuberculeux cliniques crachent des bacilles. D'une gravité exceptionnelle et à évolution rapide chez les buveurs d'alcool, la tuberculose de l'adulte évolue à Dakar suivant les formes classiques de la tuberculose européenne, avec tendance à la chronicité et non d'après le type clinique de la tuberculose infantile observée chez les peuples neufs. Dans 85 p. 100 des cas, la contamination s'est effectuée en dehors du contact, même indirect, avec l'élément européen.

L'extension rapide de la tuberculose trouve sa cause principale dans les mauvaises conditions d'habitation des indigènes à Dakar; la population flottante si importante dans cette ville, vient se contaminer dans les taudis encombrés qui constituent les caravansérails: de là s'essaimeront vers les villages de la brousse les bacilles tuberculeux.

En l'état actuel, et devant cette cause de propagation, le danger que peuvent faire courir les tirailleurs rapatriés de France porteurs de lésions tuberculeuses, passe au second plan.

M. Couvy expose les mesures de prophylaxie qu'il conviendrait de prendre pour remédier à cette situation.

[merged small][ocr errors][merged small]

Le problème de la peste pulmonaire est encore loin d'être résolu; l'auteur essaye de préciser quelques notions d'ordre épidémiologique d'une portée générale :

L'expectoration caractéristique se voit d'ordinaire d'emblée au cours d'épidémies constituées, mais n'existe qu'à la période terminale dans les tout premiers cas, qui sont moins contagieux que ceux qui ea dérivent.

La contagion ne s'effectue que lorsque le bacille pesteux est éliminé à l'état pur; l'exaltation du virus à la suite de passages par le poumen humain permet de comprendre l'extension épidémique, le raccourcissement de la période d'incubation, l'évolution mortelle de plus en plus rapide de l'allection.

L'absence d'expectoration, dans certaines formes de peste pulmenaire explique leur non-contagiosité.

Il semble que la contagion puisse être évitée si, en outre des précautions élémentaires d'hygiène, l'entourage des pesteux se protége la figure à l'aide d'un masque et de lunettes. Ce moyen de préservation bien connu est le seul vraiment efficace qui ait fait ses preuves à Madagascar, comme jadis, en Mandchourie.

La peste pulmonaire primitive peut ne pas s'accompagner de septi

cémie.

Pierre LÉPINE.

Contribution clinique et expérimentale

à l'étude de la fièvre de trois jours en Syrie.

Des recherches entreprises sur la fièvre de trois jours (fièvre à Pappataci) par M. Lépine, fors d'un séjour à l'Université américaine de Beyrouth, il résulte que le virus particulier à cette aflection se trouve dans le sang des malades pendant le premier jour; dans une expérience d'inoculation à l'homme, la durée d'incubation a été de trois jours et huit heures. L'examen méthodique du sang des malades. pendant la période où le sang est virulent, n'a montré la présence d'aucun germe figuré. De même, des tentatives de culture en diffé rents milieux au sérum ou au sang n'ont montré la présence d'aucun germe visible. Il ne semble pas, d'autre part, que la transmission de la fièvre de trois jours à l'animal ait été réalisée jusqu'ici d'une manière probante.

[merged small][ocr errors][merged small]

de l'embryon chez Porocephalus clavatus (Wyman 1845Sambon 1910.)

MM. ADOVA, NIKITINSKY et SEMENZOW.

Biologie; constitution

physico-chimique des tourbières et conditions qui y règlent

le stationnement des larves d'anophèles (suite.).

[blocks in formation]

lèpre après traitement par le B. C. G.

MM. Jouenne et Guillet rapportent les observations de deux lépreux qui, après un long séjour à l'hôpital indigène pendant lequel toutes les médications usuelles avaient échoué, ont été améliorés par les injections de B. C. G. pratiquées suivant la méthode de Pons et Chastel à Saigon.

Ces auteurs se proposent de poursuivre l'étude de ce mode de trai

tement.

PERVES.

Épidémie de dengue à la Marine de Dakar.

L'épidémie de dengue observée par M. Pervès, a sévi principalement du 15 septembre au 15 octobre 1926. Sur un effectif de 525 personnes, 108 furent atteintes, dont 35 indigènes.

L'épidémie a touché indifféremment les hommes entre 20 et 50 ans, maisles plus âgés et les plus anciens dans la colonie ont été plus gravement malades. Deux cas exceptionnels survenus chez des sous-officiers out amené, l'un le rapatriement, l'autre le décès, celui-ci paraissant dû à une infection aiguë chez un sujet présentant des altérations anciennes du foie et des reins.

Dans tous les cas signalés, l'examen du sang n'a pas permis de retrouver de spirille.

La maladie, à sa période aiguë, a paru influencée par l'injection

« PrécédentContinuer »