MM. BONVALET 0, lieutenant-colonel, commandant supérieur du cercle de Bougie. BRON (le baron), commissaire civil de Batna. Algérie. CREUZAT, directeur de l'institution de Ben-Aknoun. DELOCHE, chef de bureau au ministère des travaux publics. DEVILLIERS, capitaine, ancien commandant supérieur du cercle d'Aïn-Béïda. DUVEYRIER (Henri), géographe. FOURTIER, homme de lettres. GIRONCOURT (de) 0, lieutenant-colonel, chef du génie à Constantine. GRELLOIS (le docteur) 0, secrétaire du comité de santé des armées. LANGLOIS (Victor), secrétaire de la Société Orientale. Mostaganem. MARECHAL, capitaine du génie, ancien commanmandant supérieur de Souk-Ahras. POULLE, vérificateur des domaines, à Bône. WATEBLED (Ernest), chef de bureau à la préfecture d'Oran. MILLOCHIN, directeur des domaines, à Blois. SEROKA O, colonel, commandant supérieur de la MEMBRES DU BUREAU. Présidents honoraires : MM. Le général DESVAUX, G. O, Commandant supérieur de la division; LAPAINE 0, préfet du département ; CONTENCIN (de) 0, maire de Constantine. Président poar l'année 1864: M. MŒvus *. Secrétaire M. LECLERC. Vice-secrétaire: M. FÉRAUD. Trésorier: M. RÉMOND. Bibliothécaire : M. MARCHAND. Par suite du départ de Constantine de M. le docteur LECLERC, la Société a procédé, dans sa séance du 28 avril, à de nouvelles élections. Ont été nommés : Commission chargée de l'examen des manuscrits LECLERG 桑· SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES. Institut archéologique de Rome. Société impériale des antiquaires de France. Société historique d'Alger. Société archéologique de l'Orléanais. Société d'études scientifiques et archéologiques de Dra guignan. Société impériale d'agriculture, sciences et arts de Va lenciennes. Société archéologique de Cherchel. Société des antiquaires de Picardie. Société impériale d'agriculture, sciences et arts d'Agen. Académie d'Hippone. Société archéologique de Sens. Société des Antiquaires de l'Ouest. Société des antiquaires de la Morinie. Comité flamand de France. Académie impériale des sciences, inscriptions et belles lettres de Toulouse. Société d'émulation de Montbéliard. Société historique et archéologique de Langres. Académie du Gard. Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse. Société des antiquaires de Normandie. Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle. Société d'ethnographie orientale et américaine. Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise. Société d'archéologie et Comité du musée Lorrain. Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers. Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix. Société d'émulation des Vosges, à Epinal. Société pour la conservatiou des monuments historiques d'Alsace, à Strasbourg. NOTICE ADRESSÉE A M. LE GÉNÉRAL DESVAUX Commandant la Division Et Président Honoraire de la Société Archéologique les travaux hydrauliques anciens, dont il existe encore de nombreux vestiges dans la partie du Hodna Dépendant de la Province de Constantine. SUR الحضنة Toute personne qui a jeté les yeux sur une carte de l'Algérie a remarqué l'immense plaine située aux confins des provinces d'Alger et de Constantine, à environ 145 kilomètres au sud du littoral de la Méditerranée. GÉOGRAPHIE HISTORIQUE. Cette plaine, ou mieux cette contrée, à laquelle l'invasion arabe a donné le nom de Hodna (1), appartenait, avant les conquêtes de l'islamisme, à la province du Zab, en formait la partie septentrionale et avait pour cheflieu administratif Sétif, métropole de la première Mauritanie. (Procope, de Bello Vandalico, lib. II, cap. XX.) A la même époque, l'église chrétienne, alors un peu entachée du schisme donatiste, était solidement établie dans le Hodna, et y comptait les siéges épiscopaux de Le mot l'oiseau couve ses œufs. (1) signifie la brassée contenue dans le bras; or, la plaine du Hodna est embrassée ou entourée par les bras de deux chaînes de montagnes. (Voir la carte no 1 de l'album joint à cette notice, et plus loin la constitution géologique du bassin du Hodna.) signifie aussi couver, et mes l'endroit où NOTE DE LA RÉDACTION. Castellum-Cellense, Macri, Justiniana, Zabi et Aras (1), dont les positions topographiques ont été récemment reconnues et sont exactement exactement déterminées aujourd'hui (2); ces quatre cités occupaient des stations importantes sur le parcours de la principale ligne de communication des possessions romaines en Afrique, grande voie qui reliait Carthage à Césarée. (Itinéraire d'Antonin, III, C.) Le panégyriste de Bélisaire, déjà cité plus haut, rapporte (au même livre de la guerre contre les Vandales, chap. XIII) qu'au-delà du Mont-Aurès (Aurasius mons), vers l'Occident, s'étend une grande et fertile contrée. . . . . Quel est ce pays, dont le nom n'est pas indiqué par l'historien de l'occupation gréco-romaine?... L'orientation semble le désigner, et d'ailleurs la qualification de grande et fertile contrée ne peut appartenir qu'au Hodna, encore aujourd'hui dans les mêmes conditions. agricoles, et où l'attention du voyageur moderne est attirée à chaque pas par des ruines de villes, de postes, de camps fortifiés, des tronçons de routes, des fragments de mosaïques, etc., constatant qu'une civilisation avancée y a fait un séjour de plusieurs siècles. Un autre signe apparent d'exactitude dans l'application au Hodna de l'expression de contrée fertile employée par (1) D'après Morcelli (Africa Christiana, vol. 1, com. 11), les noms des évêques connus sont pour Cellæ, Crescitarus en 484; pour Macri, Deuterius (donatiste) en 380, Silvanus en 403, Félix (donatiste) en 411, et Restutus en 484; pour Zabi, Félix (donatiste) en 362 et Possessor en 484; enfin pour Aras (vel Aræ, vel Arena), Crescentianus en 411. (2) Voir les Annuaires archéologiques de la province de Constantine, de 1856 à 1862. |