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de droite de deux fragments, et celle de gauche d'un

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Comme nous l'avons déjà dit, des quatre angles de notre cippe nous n'en avons que trois qui se continuent sans interruption le quatrième formant une masse assez mince, qui ne se raccorde pas aux autres fragments. C'est donc arbitrairement et de la façon qui nous a semblé la plus plausible, que nous avons fait le raccordement des lignes inscrites sur chacune des moitiés de cette face. De ces deux moitiés, celle de droite appartient à cet angle qui fait corps à part.

Quant à la moitié de gauche, la dernière lettre de la troisième ligne nous paraît être un C.

Dans la moitié de droite, la plupart des lettres qui commencent les bouts de lignes sont tronquées.

Nous croyons qu'on peut la lire ainsi :

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erita u.

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itam con ostri laboris

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o quam dol e peri.

Quelques fins de ligne de la moitié de droite nous ont

paru se raccorder avec le commencement des lignes de

la moitié de gauche, ainsi : sim-plic, pri — us, et c'est d'après cela que nous avons adopté notre raccordement.

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Nous dirons de cette face ce que nous avons dit de la précédente. Les deux moitiés ne se rajustent pas entre elles et c'est d'après certaines coïncidences que nous avons opéré le raccordement des lignes. Ainsi la fin de la première ligne de la moitié de droite nous paraît donner avec le commencement de la seconde ligne de la moitié de gauche, le mot : CASTISSIMA.

Le commencement de la première ligne nous paraît devoir se lire: HIC SITA.

Avant les lettres FEC de la troisième ligne se trouve une petite amorce. Avant les lettres PARES, de la ligne suivante, s'en trouve une aussi, plus accusée, paraissant appartenir à un E.

La fin de la cinquième ligne doit se compléter ainsi : CONIVNX, une bonne partie de l'O apparaît devant l'N. Le commencement de la sixième ligne me paraît devoir

se lire QVI NOVEM. En tout cas l'amorce qui se trouve après l'O est penchée et doit appartenir à un V. La fin de cette ligne doit évidemment se lire VIXIMVS ANNIS. Dans le mot ANNIS, I'I est lié au second N.

:

Le dernier mot de la ligne suivante doit se lire : DEDI, la portion courbe du D est très apparente.

A la huitième ligne le dernier mot est NATO : il se voit une assez bonne partie de l'N pour affirmer cette restitution on ne saurait admettre DESTINATO,

A la ligne suivante, la lettre qui suit l'O ne saurait être qu'un C et l'on doit lire: HOC.

Cette face pourrait comporter la lecture suivante :

Hic sita est conjux castissima fidelissima que Caeliarum..... fec tu simil... pares sec miserrim...? conjux qui novem... viximus annis, etc.

Nous pensons que l'on nous pardonnera les détails dans lesquels nous sommes entré sur ce monument. La beauté de son exécution, le peu que nous en avons déchiffré nous ont paru légitimer la peine que nous nous sommes donnée pour en recueillir et en grouper les précieux débris,

On nous demandera quelle est la signification sommaire de ce monument, et dans quelles conditions il fût érigé. Nous allons émettre une hypothèse.

Ne s'agirait-il pas d'une jeune femme enlevée prématurément et soudainement à son mari, NOVEM VIXIMVS ANNIS, PERFIDIA SORTIS? RAPTA MARITO; peut-être en son absence et laissant un fruit de son mariage, AD TV CARE PRECOR CONIVNX... COMMENDO INNOCENT... TIBI.

La face no 1 nous donne ses noms, les faces nos 2

et 4 constatent son inhumation, sa noblesse, et nous donnent ses recommandations à son époux.

Nous n'en dirons pas davantage, laissant à de plus habiles le soin d'avoir le dernier mot de l'énigme.

Nous terminerons par deux nouvelles inscriptions, dont la première recueillie encore dans la propriété de M. Martin.

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No 83.

H.S.E

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No 84.

MVNNIA REDVC

TA V.A.XX

H.S

Diis manibus sacrum. Murinus Scaenicus

Pius, vixit annis quinquaginta duobus. Hic situs est.
Stèle carrée, d'un style vulgaire.

No 84.

sita est.

Munnia Reducta. Vixit annis viginti. Hic

Stèle arrondie au sommet, d'un style vulgaire. Propriété de M. Audureau, Coudiat-Aty.

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No 85. Diis manibus sacrum. Clodius Aermetio, vixit annis quinquaginta uno. Hic situs est.

Stèle carrée, tronquée. Style commun. - MARTIN.

No 86. Duridia Fausta, vixit annis viginti et octo. Stèle allongée. Mauvais style. MARTIN.

N° 87.

ANTONIA II A
ONNA VA

NNIS L V IX

HS II

Stèle allongée avec oreillons. Très mauvais style. Surface à peine dégrossie. - MARTIN.

Le tracé des caractères est trop incorrect pour que nous donnions une lecture de cette inscription. Nous ferons seulement remarquer les deux II de la fin, très lisibles et qui sont là en remplacement d'un E.

No 88.

Il y a quelques jours, les travaux exécutés au pont de Constantine ont fait découvrir deux nouvelles pierres inscrites.

Ce sont deux blocs, longs de près d'un mètre sur un demi-mètre dans les autres sens.

Les lettres n'ont pas moins de 14 centimètres de haut et sont d'un large et beau style. Sur l'un des blocs elles sont tracées dans le sens de la longueur et sur l'autre dans le sens de la largeur.

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