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No 72.

Fragment d'une stèle carrée, d'un mauvais style. Les deux dernières lettres de la première ligne sont douteuses. MARTIN.

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Fragment d'unc stèle carrée d'un style vul

MARTIN.

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No 76. Fragment de stèle d'un style vulgaire.

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No 80.

Fragment de stèle funéraire. Les jambages

des X sont recourbés, la queue du Q est très longue. MARTIN.

No 81.

RVM

ERIVM MA

ARITAE ET DESIT T

INA EX CVIVS DE
OPES HVIVS....

Quelques lettres de la périphérie sont tronquées. La dernière ligne est en petits caractères un peu confusément serrés. Actuellement au Musée.

No 82.

Sous ce titre nous rangerons une quinzaine de fragments qui appartiennent tous à un seul et unique mo

nument.

Il y a quelques années on le découvrit dans la propriété de M. Bruyas, où un ouvrier inintelligent, nous at-on dit, le mit en morceaux, qui furent recueillis trop tard et apportés au Musée. Déjà M. Cherbonneau en a publié une portion dans l'Annuaire de l'année 1861, page 250. Il n'est pas probable que l'on parvienne à découvrir le reste. Le moment est donc venu de publier tout ce que nous avons pu recueillir. Puisse, un jour, la sagacité des archéologues, en combler les lacunes. En attendant, nous allons exposer aussi bien qu'il nous sera possible l'état actuel de ce monument, qui ne peut, avec le temps, que se détériorer davantage encore. Si nous

hasardons quelques lectures, ce sera pour mieux fixer son état actuel, et peut-être aider au déchiffrement ultérieur.

Il s'agit d'un cippe carré, inscrit sur ses quatre faces, mesurant chacune environ cinq décimètres de largeur, sur une hauteur qui devait être un peu supérieure.

L'exécution est très soignée et les caractères d'un très beau style. Sur l'une des faces ils mesurent six centimètres de hauteur et la moitié sur les trois autres.

C'est avec beaucoup de peine qu'il nous a été possible de mettre ces nombreux fragments en place et leur assigner leur position respective. Seulement un des quatre angles, composé d'un fragment isolé, ne faisait pas corps avec la masse et nous avons dû lui chercher une position. Nous donnerons successivement chacune des faces, et sur les côtés nous placerons, à leur hauteur respective, le commencement des lignes correspondantes dans les faces contiguës de droite et de gauche.

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Cette première face comprend une demi-douzaine de fragments dont le groupement nous a donné l'ensemble des caractères représentés ci-dessus.

A la seconde ligne, nous pensons qu'on ne peut lire autrement que CAELIA. Le premier A a son second jambage faiblement indiqué, la pierre manquant précisément à cet endroit. Le second A n'a non plus qu'un jambage, le second, tracé sur un fragment attenant à l'angle voisin. Nous pensons que cette face comporte la lecture sui

vante :

Diis manibus sacrum. CAeliA Caii AVDASi FILia Restit VTA.

Quant au fragment de lettre de la dernière ligne ce ne peut être que l'amorce d'un B ou d'un R.

La mention de la famille Cælia dans une des autres faces, nous a fait penser que ce nom devait être inscrit sur celle-ci.

Quant à la famille Audasia, elle avait des représentants en Numidie, notamment à Théveste, où nous trouvons un monument consacré à la mémoire d'Audasia Fortunata, par Audasius Primitivus et Audasia Januaria (Renier, n° 3108).

Ces deux familles étaient sans doute alliées (1).

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La deuxième face, telle que nous la donnons, ne diffère pas sensiblement de la reproduction qui en a été faite dans l'Annuaire de 1861, page 250. Seulement nous ajoutons ou rectifions quelques lettres.

(1) En place du nom de famille du père, en rencontre assez souvent le nom de famille de la mère porté par une fille.

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Nos variantes, comparativement à la reproduction déjà publiée, sont les amorces de la première ligne, que nous lisons DIA; la détermination du premier mot de la seconde, GENTIS au lieu de GENTI; l'amorce de l'M, à la septième; enfin, à la dernière, la lecture TIBI au lieu de VBI.

En laissant de côté les trois premiers caractères tronqués, dont le dernier nous a semblé un A, nous pensons que le reste pourrait se lire ainsi :

(Rapla ?)... a marito gentis Caeliae decor decus et Caeliae gentis. Ad tu care precor conjux si facta recordes si fecunda tibi pi.... tis amore reliqui... commendo innocent... tibi conjux....

Comme on le voit, il y a ici des velléités de versification que nous retrouverons aussi ailleurs.

Cette face se compose de quatre fragments, dont trois attenants aux faces voisines. De même qu'ailleurs les I et les T dépassent souvent le niveau des autres lettres.

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La troisième face se compose de deux parties, celle

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