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Sont liées les lettres M et A, à la 3e ligne, M, A et R, T et I, à la fin de la 6:

Diis manibus sacrum. Cassia Prima, annos.....

et quinque vixit. Octavius Rogalus, maritus, fecit et dedicavit.

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No 21. Sur une pierre semblable à la précédente, écornée à droite et au bas; à 20 mètres ouest du fort; lettres de cinq centimètres de hauteur, très bien gravées : Diis manibus sacrum. Fecit Lucius Agnius Fortunatus, veteranus legionis tertiae augustae....

J'en ai fini avec les Haracta, et je n'ai plus à consigner ici que Case était en communication avec Lambèse et avec Verecunda (Marcouna) par une route qui traversait le Bou-Arif en passant par Foum-Azab et par EnchirOuzra, sur la rive gauche de l'Oued-Ouzegrin. Le commandant Payen a donné les copies des inscriptions milliaires qu'il a recueillies sur cette route.

Je ferai une courte excursion à Lambiridi (KherbatOuled-Arif), sur les deux rives de l'Oued-Chaba, à environ cinq lieues à l'ouest de Batna. Je pus contrôler l'exactitude de la copie de l'inscription publiée par M. Payen dans le Recueil de la Société de l'année 1856-57, p. 176, et qui nous fournit la première lettre du nom de cette annexe de la grande colonie de Lambèse. Ses ruines se développent sur les deux rives de la rivière, à son entrée dans la plaine; elles occupent un espace immense. C'est sur la rive droite que paraissent avoir été construits les monuments les plus importants. J'y remarquai les substructions d'une grande église à cinq nefs, dont l'abside était accostée de deux petits corps de bâtiments dont l'un était probablement la sacristie, et un fort byzantin dont

le périmètre est déterminé par un mur qui atteint une hauteur de plus de deux mètres en divers endroits, et surtout du côté de la rivière. Çå et là, je glanai les inscriptions suivantes :

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No 22. Grandes et belles lettres. Ce n'est qu'une

portion inutile d'une belle inscription.

No 23. La partie gauche et la partie inférieure de la pierre manquent. Lettres liées, M et B de la 1re ligne, Met E de la dernière.

No 24.

D M

ANNIVS

SATVRNI

NVS VFALX

ROGATA MF

No 25.

D MS

GRANIA VICTO

RIAVAXXIIII

CORNELIVS VICTOR

CONIVGIOBSE

QVENTISSIME

No 24. Encastrée dans le rempart du fort byzantin; à la 2 ligne et à la 3° I et N sont liés.

Diis manibus. Annius Saturninus vixit ferè annis sexaginta. Rogala mater fecit.

Annius Saturninus, ainsi que la plupart de ses contemporains, ne connaissait pas la date exacte de sa nais

sance.

No 25. Sur une pierre en forme de caisson; lettres très-serrées.

Diis manibus sacrum. Grania Victoria vixit annis viginli et quatuor. Cornelius Victor conjugi obsequentissime.

No 26.

DMS

IVLIAE GE

MELLAE VI

XIT ANNIS IX

CRVSIVS FE

LIX CONIV

FEC

Pierre semblable à la précédente. Inscription assez difficile à lire, à cause des nombreux sigles qu'elle contient. Lettres liées à la 1re ligne, L et I, A et E;

A la 3, deux barres transversales indiquent le redoublement de L;

A la 4o, I et T, A et N, N et I.

A la 5, R et V.

Diis manibus sacrum. Juliae Gemella, vixit annis sexaginta. Crusius Felix conjugi fecit.

A. POULLE.

INSCRIPTIONS DE CONSTANTINE

ET

DE LA PROVINCE.

Il eût été intéressant, au point de vue de l'épigraphie et de l'archéologie, de suivre d'un œil attentif les grands travaux de démolition et de reconstruction nécessités par l'ouverture de la rue Impériale à travers le quartier arabe de Constantine, depuis la place de Nemours jusqu'à la porte d'el-Kantara, et les déblais effectués par la compagnie du chemin de fer pour l'établissement de ses gares. On aurait pu savoir peut-être ce qu'il y a de vrai ou de probable dans cette croyance, que les monceaux de ruines que l'on voit aujourd'hui encore presque en l'air, un peu au-delà de la gare des voyageurs, sont les restes d'un hippodrome; peut-être aussi, après avoir suivi tous les coups de pioche qui ont attaqué les flancs du Mansourah, ne trouvant pas sa curiosité satisfaite, et la solution de la question restant suspendue au bout d'une foule de conjectures, se retirerait-on avec le regret que la compagnie ne pousse pas plus loin ses déblais, de manière à montrer à quoi se lient les blocs de maçonnerie qu'elle a mis à nu.

On ferait un tour sur soi-même et l'on irait visiter, sur un petit monticule situé entre la gare des marchandises

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