Je suis, ou plutôt, ma sensibilité de conscience est concentrée sur cette ligne idéale, sorte de seuil invisible où l'on sent le passage impétueux du temps, qui bouillonne en débouchant dans l'océan immuable de l'éternité. Après m'être distrait,... La Revue de Paris - Page 3191921Affichage du livre entier - À propos de ce livre
| Henri Frédéric Amiel - 1884 - 324 pages
...Je suis, ou plutôt, ma sensibilité de conscience est concentrée sur cette ligne idéale, sorte de seuil invisible où l'on sent le passage impétueux...gouffre morne et silencieux où résident les Mères 1 , ' Les 31ères-, die Miïtter, allusion à une conception étrange, énigmatique, niais d'un grand... | |
| Henri Frédéric Amiel - 1885 - 656 pages
...Je suis, ou plutôt, ma sensibilité de conscience est concentrée sur cette ligne idéale, sorte de seuil invisible où l'on sent le passage impétueux...l'abîme insondable, le gouffre morne et silencieux ou résident les Mères ', 1 Les Mères, die Mùtter, allusion à une conception étrange, énigmatiqtie,... | |
| Henri Frédéric Amiel - 1887 - 340 pages
...Je suis, ou plutôt, ma sensibilité de conscience est concentrée sur cette ligne idéale, sorte de seuil invisible où l'on sent le passage impétueux...insondable, le gouffre morne et silencieux où résident les Mères1, où dort ce qui ne vit ni ne meurt, ce 1 Les Mères, die Mûtter, allusion à une conception... | |
| Henri Frédéric Amiel - 1887 - 332 pages
...Je suis, ou plutôt, ma sensibilité de conscience est concentrée sur cette ligne idéale, sorte de seuil invisible où l'on sent le passage impétueux...m'aveugler, je retrouve l'abîme insondable, le gouffre morue et silencieux où résident les Mères ', où dort ce qui ne vit ni ne meurt, ce 1 Les Mères,... | |
| Henri Frédéric Amiel - 1922 - 340 pages
...Je suis, ou plutôt, ma sensibilité de conscience est concentrée sur cette ligne idéale, sorte de seuil invis'ible où l'on sent le passage impétueux...insondable, le gouffre morne et silencieux où résident les Mères1, où dort ce qui ne vit ni ne meurt, ce 1 Les Mères, die Miitter, allusion à une conception... | |
| Robert de Traz - 1926 - 234 pages
...dont à la fin, les accords longs et solennels sont véritablement beethovéniens, il s'affirme « sur le seuil invisible où l'on sent le passage impétueux...où résident les Mères, où dort ce qui vit ni ne meurt^ce qui n'a ni mouvement, ni changement, ni étendue, ni forme, ce qui dure quand tout le reste... | |
| Léon Brunschvicg - 1927 - 460 pages
...Je suis ou plutôt ma sensibilité de conscience est concentrée sur cette ligne idéale, sorte de seuil invisible où l'on sent le passage impétueux...débouchant dans l'océan immuable de l'éternité (1). » C'est pourquoi Amiel contredit si directement Spinoza au moment même où il lui emprunte son... | |
| Léon Brunschvicg - 1927 - 460 pages
...Je suis ou plutôt ma sensibilité de conscience est concentrée sur cette ligne idéale, sorte de seuil invisible où l'on sent le passage impétueux...débouchant dans l'océan immuable de l'éternité (1). » C'est pourquoi Amiel contredit si directement Spinoza au moment même où il lui emprunte son... | |
| Pierre Glaudes, Dominique Rabaté - 2005 - 452 pages
...lequel il échappe au temps, à la vie et à la mort. C'est, écrit encore Amiel, l'alûme impassible, le gouffre morne et silencieux où résident les Mères, où dort ce qui ne vit ni ne meurt, ce qui n'a ni mouvement ni changement, ni étendue ni forme, et ce qui dure quand... | |
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