Les Touareg du Nord

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Challamel, 1864 - 539 pages
 

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 331 - Touâreg, suit le sang de sa mère : — le fils d'un père esclave ou serf et d'une femme noble est noble ; — le fils d'un père noble et d'une femme serve est serf; — le fils d'un noble et d'une esclave est esclave.
Page 35 - Quand, par la pensée ou la plume à la main, j'additionne une à une la superficie des espaces dénudés autour de chaque groupe de dunes, quand j'établis le cube du vide que laissent entre eux tous les témoins géologiques du niveau de l'ancien sol et quand je compare la masse des matériaux enlevés ici et apportés là, soit par les pluies, soit par les vents, je me demande ce qu'est devenu le cube du vide, si les dunes sont formées sur place, car je ne retrouve pas le total des déblais dans...
Page 334 - ... rendre compte de leurs actes. Dans la famille, la femme s'occupe exclusivement des enfants, qui sont plus à elle qu'à son mari, puisque c'est son sang et non celui de l'époux qui leur confère le rang à prendre dans la société, dans la tribu, dans la famille. Elle dirige leur éducation, car, chez les Touâreg, la femme reçoit une éducation supérieure à celle de l'homme. Si le vieil idiome lybien dans toute sa pureté, si l'écriture berbère la plus ancienne (2) se sont conservés,...
Page 389 - Touaregs, portent un anneau en serpentine rivé au bras droit, au-dessus du coude. Ceux que nous avons consultés à Alger nous ont affirmé que cet objet sert à donner plus de force au bras pour asséner un coup de sabre. Il est une arme aussi dont ces guerriers ne se séparent jamais, c'est un poignard plat, de la longueur d'une coudée, fixé par un large bracelet en cuir à la face interne de l'avant-bras gauche, de manière que la poignée soit toujours à la disposition de la main droite sans...
Page 215 - TôuSreg au moment où, après neuf années de sécheresse absolue, des pluies abondantes venaient d'arroser la terre, et j'ai vu se produire sous mes yeux le miracle de vastes espaces, nus la veille, transformés instantanément en pacages de la plus belle verdure. Sept jours suffisent pour que l'herbe nouvelle puisse nourrir les troupeaux. On donne à cette production spontanée le nom d' 'acheb ou celui de rebiàa, printemps.
Page 308 - ... et nomades des oasis circonvoisines, de l'Ouad-Souf, de Tuggurt, allèrent trouver à Temacin Sidi-Hadji-Ali pour lui annoncer l'arrivée des Français et le consulter sur la conduite qu'il fallait tenir à leur égard. Hadji-Ali leur répondit : « C'est Dieu qui a donné l'Algérie aux Français ; c'est lui qui veut les y voir dominer. Restez donc en paix, et ne faites pas parler la poudre contre eux. » Cette parole de Sidi-Hadji-Ali , conforme d'ailleurs à l'intérêt et au caractère des...
Page 313 - Imajirhen et notre langue suivant les tribus s'appelle tamâhaq ou tamâchek ; tous ces mots dérivent de la même racine, le verbe iohargh qui signifie : il est libre, il est franc, il est indépendant, il pille. Et si tu nous demandes de mieux préciser les origines de chaque tribu, et de distinguer les nobles des serfs, nous te dirons que notre ensemble est mélangé et entrelacé comme le tissu d'une tente dans lequel entre le poil du chameau avec la laine du mouton. Il faut être habile pour...
Page 357 - ... lendemain, une caravane, chargée de produits soudaniens, partait pour Tripoli et devait en retour prendre des marchandises d'Europe. A Tripoli, la caravane ne trouva ni acheteur ni vendeur. On se souvient encore à Ghadamès de la prédiction du jeune Othman.
Page 471 - ... même fleuve. Reçu de nouveau dans les sables, il se dérobe encore une fois dans des déserts de vingt journées de marche, jusqu'aux confins de l'Ethiopie, et lorsqu'il a reconnu derechef la présence de l'homme, il s'élance, sans doute jaillissant de cette source qu'on a nommée Nigris. Là, séparant l'Afrique de l'Ethiopie, les rives en sont peuplées, sinon d'hommes, du moins de bêtes et de monstres: créant des forêts dans son cours, il traverse par le milieu l'Ethiopie, sous le nom...
Page 39 - Tasîli, d'observer le débordement d'un des nombreux torrents qui descendent de cette montagne. La rapidité du courant était d'un mètre à la seconde et les eaux charriaient des alluvions dans des proportions telles que je regrette de ne pas en avoir constaté la quantité.

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