Œuvres de Molière, Volume 1

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Hachette et cie, 1873
 

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Page 191 - C'est qu'en fait d'aventure il est très ordinaire De voir gens pris sur mer par quelque Turc corsaire , Puis être à leur famille à point nommé rendus. Après quinze ou vingt ans qu'on les a crus perdus.
Page xxi - Ta Muse avec utilité Dit plaisamment la vérité; Chacun profite à ton école; Tout en est beau, tout en est bon: Et ta plus burlesque parole Est souvent un docte sermon. Laisse gronder tes envieux...
Page 479 - Eh bien! madame, eh bien! ils seront satisfaits. Je romps avecque vous , et j'y romps pour jamais , Puisque vous le voulez. Que je perde la vie Lorsque de vous parler je reprendrai l'envie!
Page 524 - Je fais d'aussi beaux vers que ceux que je récite, / Et souvent leur style m'excite / A donner à ma muse un glorieux emploi. / Mon esprit de mes pas ne suit pas la cadence: / Loin d'etre incompatible avec cette Éloquence, / Tout ce qui n'en a pas l'est toujours avec moi.
Page 21 - J'ai une femme qui me fait enrager : au lieu de me donner du soulagement et de faire les choses à mon souhait, elle me fait donner au diable vingt fois le jour ; au lieu de se tenir à la maison, elle aime la promenade, la bonne chère, et fréquente je ne sais quelle sorte de gens.
Page 88 - Je jouai l'Étourdi, qui fut une merveille; Car à peine on m'eut vu la hallebarde au poing, A peine on eut ouï mon plaisant baragouin, Vu mon habit, ma toque, et ma barbe, et ma fraise, Que tous les spectateurs furent transportés d'aise, 9 Et qu'on vit sur leurs fronts s'effacer ces froideur* Qui nous avoient causé tant et tant de malheurs.

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